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Le musée des Gueules rouges abat sa nouvelle carte avec son jeu des sept familles – Var-matin

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Dévoilé à l’occasion des célébrations accompagnant les 10 ans du musée, le jeu des sept familles est le fruit de l’implication sans faille de l’association qui anime le site culturel.
Sous le sapin, le jeu des sept familles du musée de Gueules rouges pourrait trouver une bonne place. Mais pour cela, il faudra faire vite: disponible uniquement à la boutique de la structure tourvaine, la petite boîte rouge part comme des petits pains.
Il ne reste que ce week-end, et mercredi prochain, pour tenter d’acheter la sienne (1).
Mais de quoi parle-t-on exactement? Dévoilé il y a quelques jours, lors des célébrations de la Sainte-Barbe, qui marquait également, cette année, le dixième anniversaire du musée, ce jeu de cartes est “imaginé, conçu, produit en Provence”.
Un aspect local primordial aux yeux du président de l’association des Gueules rouges du Var, qui anime le musée intercommunal. “On répond à une demande du public, une tendance, mais c’est aussi ma conviction: je suis un fervent défenseur de notre identité locale”, détaille Benjamin Constans.
Une conviction qui s’est traduite, ces dernières années, par la concrétisation de projets d’envergure, qui alimentent la boutique et invitent donc les visiteurs à pousser les portes du musée.
“Tous les ans, nous essayons de développer quelque chose d’innovant. Il y a eu le porte-clef des mineurs, le support à bauxite, la cuvée des gueules rouges, la bande dessinée, la lampe des mineurs nouvelle génération…”
Et donc, pour cette année, le jeu de cartes. 
“Nos projets sont le fruit de l’imagination et de l’hyperactivité des membres de l’association motivés par le devoir de mémoire”, explique le président de l’association.
Mais pourquoi un jeu?
“On voulait quelque chose de représentatif, à la portée de tout le monde, ludique, facile à comprendre, intemporel.”
 Avec de tels critères, c’est vite devenu “une évidence”: un jeu des sept familles.
Une fois le projet défini, une véritable course contre la montre s’est lancée pour les membres actifs participants, notamment Ysaline Tessonneau qui gère une entreprise de créations manuelles, et qui a donc mis à disposition ses compétences pour la conception du jeu.
“Il y a eu pas mal de nuits blanches, avec des retouches parfois infimes sur la place des photos, du texte…”
Un travail minutieux qui a ensuite été envoyé à l’impression.
“Nous avons là encore sollicité une entreprise locale, Action Sud marketing à Brignoles, qui a joué le jeu avec des tarifs adaptés”, précise Benjamin Constans qui ajoute: “L’association finance l’intégralité de ce qu’elle produit. C’était le cas pour la BD, c’est le cas pour le jeu. Nous avons toutefois bénéficié de précommandes, avec le soutien inconditionnel de l’agglomération Provence verte et de la commune de Tourves.”
Ce que confirme le maire du village, vice-président de la communauté d’agglomération:
“Nous abondons directement ou indirectement. Sur ce jeu, par exemple, on pense à l’acheter pour les médiathèques du territoire.”
Le succès commercial déjà au rendez-vous devrait permettre l’émergence d’un nouveau projet. Car une chose est sûre: l’association des Gueules rouges a encore plus d’un atout dans sa manche…
Pour son premier jour de mise en vente, dimanche dernier, lors des célébrations du dixième anniversaire du musée, le jeu de cartes s’est distingué. Et pas qu’un peu.
“En une après-midi, il est entré dans le top 10 des objets les plus vendus de l’année à la boutique du musée.” 
Sur un stock de 500 pièces, une centaine de boîtes se sont déjà vendues. Et déjà se pose la question de la réédition, comme ce fut le cas pour la bande dessinée.
C’est d’ailleurs le succès de la bande dessinée qui a permis le financement du jeu des sept familles.
“On a ce fonds de roulement des ventes à la boutique qui nous encourage à envisager un nouveau projet”, affirme Benjamin Constans, le président de l’association qui anime le musée.
Le jeu des sept familles, tout le monde connaît. Sauf que là, il est un peu adapté: pas de grand-mère ou de papa à trouver, mais des lieux, des professions, des outils, des personnages… Voyons cela de plus près.
Poiron, palefrenier, scientifique, forgeron… Ils sont tous là, les mineurs de fond. “Cette famille, c’était une évidence, lance Benjamin Constans, président de l’association. Nous voulions mettre en avant les professions fondamentales, et les personnalités incontournables.” Car chaque carte est évidemment illustrée d’un portrait d’un travailleur. “C’était parfois délicat, il ne fallait pas en oublier certains…”
Sans doute la famille aux illustrations les plus impressionnantes. “Et pourtant, c’était peut-être la banque de photos la plus réduite !” On retrouve la cage d’ascenseur, le chargement du minerai, la cantine… “Ce sont des photos d’une beauté incomparable, et souvent prises de manières improbables, ce qui rend l’image marquante.”
Marteau-piqueur, berline, lampe acétylène… Cette famille vaut presque autant pour les outils qui sont manipulés que par ceux qui les manipulent. Car là encore se dessinent les portraits de ces hommes qui partaient au fond. “Cela nous permet aussi de remettre des grandes figures de l’association qui ne sont pas dans la catégorie des mineurs.”
Pour cette section, la part belle est donnée aux machines, l’activité humaine n’est là qu’en toile de fond. “L’idée, c’était de mettre en valeur ces objets iconiques, qui parlent à tous ceux qui sont familiers de cet univers.” Et pour les autres ? Car il faut le noter, le jeu ne comporte aucun texte explicatif. “Nous voulions rester sur les symboles, histoire d’inciter ceux qui veulent en savoir davantage d’aller au musée.”
En noir et blanc, les six cartes qui composent cette famille représentent une lucarne vers l’exploitation d’antan, celle que les anciens mineurs appellent “la mine à papa”. “À l’époque, il y avait surtout des petites exploitations, on travaillait majoritairement sans l’aide des machines.” Les choses ont changé autour des années 50.
Si la démarcation n’est pas nette, les spécialistes de l’association s’accordent à dire qu’il y a un avant et un après qui tourne autour de cette période. Et les photos qui sont présentes pour cette famille montrent bien l’industrialisation de l’activité.
“La BD, c’est pour montrer que tout est lié. On est dans l’univers étendu du musée des Gueules rouges.” L’ouvrage, au succès tel qu’il a été réédité, traduit, repris avec une nouvelle couverture, marque aussi pour l’association la confirmation que leurs initiatives sont du genre fédératrices. “Tout ce qu’on fait a du sens.”
 
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