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En Australie, la propagation d’un champignon mortel pour les plantes suscite la panique. D’après les scientifiques, des centaines d’espèces seraient gravement menacées par cette épidémie.
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Un champignon envahissant attaquant certaines espèces de végétaux se propage en Australie, explique le journal britannique The Guardian. Un véritable drame écologique puisque cette épidémie risquerait d’entraîner l’extinction silencieuse d’arbres très importants dans le pays, tous appartenant à la famille des Myrtacées.
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La pandémie de rouille de myrte pourrait bien engendrer un événement d’extinction d’une ampleur sans précédent. En effet, après avoir été détecté pour la première fois sur le territoire australien en 2010, en Nouvelle-Galles du Sud, il semblerait qu’il se soit bien développé sur toute la côte est australienne. “La rouille du myrte peut parcourir des centaines de kilomètres avec le vent et c’est pourquoi elle se propage si loin“, explique le Dr Louise Shuey. D’après les chercheurs, les premières infections se seraient produites dans une zone particulièrement humide dans le nord du pays.
Cette contagiosité importante entraîne la mort des arbres et le dépérissement de nombreuses espèces dépendantes de cette faune. Un véritable drame écologique contre lequel le gouvernement australien lutte d’arrache-pied, en vain jusqu’à présent.
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“L’Australie a déjà le titre peu glorieux de leader mondial des extinctions de mammifères. Si nous ne renforçons pas nos systèmes de réduction des menaces et de biosécurité, nous pourrions également nous retrouver comme leader mondial dans les extinctions de plantes“, s’inquiète James Trezise, directeur de la conservation au Invasive Species Council.
Une déclaration qui ne semble pas excessive étant donnée l’ampleur du problème. On compte aujourd’hui environ 350 espèces australiennes identifiées comme potentielles hôtes du champignon meurtrier. De nombreuses fleurs sauvages et printanières figurent sur cette liste, tandis que ces dernières attirent chaque année des milliers de touristes.
“Il y a eu des investissements ciblés pour faire un inventaire national des espèces sensibles à la rouille du myrte. Il faut également offrir une formation sur ce champignon aux gardes forestiers et aux propriétaires fonciers“, a déclaré la ministre de l’environnement, Tanya Plibersek. Reste à savoir si de telles mesures seront efficaces. Aujourd’hui, la priorité est d’empêcher la propagation du parasite dans le sud-ouest de l’Australie, une des zones les plus diversifiées de la planète pour les myrtacées, avec près de la moitié des espèces du monde y vivant.
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Lucia Maria Teresa / Wikicommons
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