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pdayan-perez@gravitemedia.com
Les ateliers créatifs aident à développer des liens de confiance entre Maïlly Strauss-Fillion (à gauche) et l’intervenante Malyka Diallo (à droite). (Photo : Le Soleil – Denis Germain)
Communiquer aux autres nos pensées et émotions peut être un défi pour n’importe qui. Mais ça l’est encore plus si on vit avec des troubles de santé mentale. Des patients hospitalisés en psychiatrie à l’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay utilisent l’art pour se questionner et partager leur vécu.
Que représente votre santé mentale à vous? Voici la question qui a été posée récemment aux usagers de l’unité de psychiatrie dans un atelier d’art thérapie. Leur tâche, c’était d’y répondre en illustrant leurs idées en peinture sur une tête de styromousse. Les résultats, exposés près de la cafétéria de l’hôpital, consistent en une douzaine de têtes coloriées, certaines portent aussi des mots et des objets.
L’œuvre de Maïlly Strauss-Fillion, qui est hospitalisée avec un diagnostic d’anorexie, représente une tête de femme aux cheveux bruns, les joues creuses et des cernes gris. Sous les oreilles, évidées à la cuillère et couvertes de peinture noire, on y voit des gouttes de sang. Une chaîne ensanglantée se dessine autour du cou.
«J’ai voulu exprimer où que ma vie m’a rendue, explique-t-elle. Puis, la souffrance que je ressentais à l’intérieur, j’ai essayé de la représenter à travers la tête. Pour les oreilles, j’étais beaucoup noire dans ma tête.»
Mme Strauss-Fillion pose avec son œuvre. (Photo : Le Soleil – Paula Dayan-Perez)
Les chaînes représentent sa maladie, puis l’aspect fatigué du visage «à quel point ça peut avoir un impact sur le physique». En regardant son œuvre, elle s’est rendu compte qu’elle n’aimerait pas retourner dans cet état, maintenant qu’elle va mieux.
Mme Strauss-Fillion aime faire deviner à ses visiteurs laquelle des œuvres est la sienne.
«Souvent le monde est capable de deviner du premier coup, dit-elle. [Par la suite], je leur explique tout ce que j’ai fait sur la tête et tout ce que ça représente. Ça facilite de mettre des mots sur ma maladie pour les autres qui ne comprennent pas vraiment.»
Défaire les mécanismes d’exclusion
C’est Malyka Diallo, technicienne en éducation spécialisée à l’unité de psychiatrie, qui a eu l’idée de développer cette activité en voyant les têtes en styromousse dans un magasin Dollarama.
«L’art sert à extérioriser ce qu’on a à l’intérieur puis ce qu’on a de la difficulté à verbaliser», explique-t-elle.
Les ateliers créatifs peuvent jouer plusieurs rôles dans le processus de rétablissement des patients. L’éducatrice s’en sert pour développer des liens de confiance avec eux et pour «adoucir un peu l’hospitalisation qui est souvent une situation critique».
Les deux dames se réjouissent que les œuvres soient exposées près de la cafétéria. Ça permet aux visiteurs, aux usagers et au personnel de l’hôpital de faire connaissance avec des personnes qui sont souvent invisibles ou incomprises. Ça aide à briser les tabous, qui peuvent être présents même chez les professionnels de la santé, soutient Mme Diallo.
«Ce sont des choses qu’on voit mettons dans le regard des gens, lever les yeux quand la personne arrive, ou avoir peur», explique-t-elle en soulignant que ça peut être aussi dans la façon de s’adresser aux patients.
Maïlly Strauss-Fillion trouve que l’art thérapie l’aide à trouver des mots sur sa maladie pour expliquer aux autres. (Photo : Le Soleil – Denis Germain)
Apporter du soin autrement
Les ateliers d’art-thérapie sont de plus en plus fréquents depuis l’arrivée de Mme Diallo au sein de l’unité de santé mentale en octobre 2021.
Son poste a été créé en période de pandémie pour augmenter le nombre de professionnels autour des patients, car ces derniers n’avaient pas le droit de sortir de l’unité, indique Karine Fouchet, gestionnaire de l’unité de santé mentale à l’hôpital de Châteauguay.
Pour l’instant, l’équipe fonctionne avec moins de la moitié du personnel requis en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
«Les patients vont peut-être se sentir un peu moins à l’écoute. Parfois ce sont plus les urgences qui vont être traitées en priorité, confie Mme Fouchet. [On aimerait] développer plus de sorties à l’extérieur avec les patients, apporter du soin, mais d’une autre façon que du biomédical. On aimerait les amener à se développer plus dans des groupes de paroles, dans des discussions.»
Mme Diallo est la seule éducatrice dans l’équipe. Une stagiaire devrait la rejoindre vers la fin septembre.
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