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Australie : comment survivre dans le bush – Geo.fr – GEO

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Des précautions s’imposent pour un voyage dans le bush australien, région isolée et coupée du monde qui occupe environ 800 000 km2.
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Les structures d’accueil aborigènes sont généralement très petites, gérées par un couple, voire une famille. Ceux-ci redoutent souvent de parler à des Occidentaux. En outre, ils n’ont pas la même notion que nous du temps ni du service client. Bref, la séance de pêche de nuit qui vous avait tant alléchés sur leur site Internet sera peut-être annulée parce que ce n’est pas la saison ou que le propriétaire à mieux à faire. De préférence, choisissez un guide ou un gestionnaire de camp affilié à l’association Waitoc qui fait référence dans l’accueil touristique (www.waitoc.com).
Les gens que vous rencontrerez ont pour mission de protéger la terre qui leur a été confiée par leurs ancêtres. Se rendre sur un lieu ou le photographier sans leur en demander la permission, c’est nier leur statut de gardien. Un manque de savoir-vivre rédhibitoire ! Dans la même veine, vous ne serez pas toujours autorisé à filmer ou à noter quand un Aborigène narre l’histoire de son territoire : certains récits peuvent être racontés à l’oral, mais pas fixés pour l’éternité. Enfin, sachez qu’en période de «sorry business» (de deuil), il est interdit de prononcer le nom du défunt et de montrer une photo de lui.
En Australie-Occidentale, les routes «en dur» sont rares. Certains coins, comme la somptueuse péninsule de Dampier et l’intérieur du Kimberley (région plus grande que l’Allemagne), n’en ont pas du tout. Si vous louez un 4 x 4, n’oubliez pas de dégonfler vos pneus lors des passages de sable mou. Et si, malgré tout, vous vous ensablez, sachez que les tarifs de dépannage varient selon les tribus aborigènes… et la tête du client. Les Bardi des environs de Lombadina facturent ce service 135 euros au plus bas. Pas tentés par la conduite sur un tapis mouvant de poussière rouge ? Embarquez dans le bus du facteur (mail run). Dans certaines zones, sa tournée passe par des territoires aborigènes ouverts au tourisme. Autre solution : demandez à la tribu chez laquelle vous vous rendez si elle organise le transport, cela arrive fréquemment.
D’accord, c’est un cliché, mais c’est vital. Faites comme les Australiens : soyez obsédés par vos réserves en eau. Ils ne partent jamais en balade sans, au minimum, un litre par personne et par demi-heure de marche, tout en conservant dans leur véhicule des bidons isothermes de 20 à 50 litres d’eau, auxquels s’ajoute souvent un eski (glacière) rempli de bières et de vin ! Et, trou de la couche d’ozone oblige, ici, on ne sort pas sans couvre-chef, ni sans s’être enduit d’écran total indice 50 minimum.
Séjourner dans les zones reculées où résident les Aborigènes a un prix. Celui de jouir d’un confort, même spartiate, au cœur du bush (électricité produite par un groupe électrogène, eau douce acheminée par voiture ou bateau…). Heureusement, les principaux spots touristiques offrent une palette très large d’hébergements. A Cape Leveque, par exemple, on peut dormir dans des tentes luxueuses sur pilotis (190 euros la nuit pour deux au camp de Kooljaman), en bungalow climatisé (dans le village de Lombadina, à partir de 115 euros pour quatre) ou planter sa propre guitoune au bord de la plage (30 euros par nuit pour deux adultes). Enfin, pour certains sites sauvages, uniquement accessibles en hélicoptère ou en bateau, les transports font flamber la note. Le séjour chez les Worrorra à Freshwater Cove coûte 1 800 euros par personne – transport compris – pour deux jours sur place. Une robinsonnade réservée aux occasions exceptionnelles.
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Cet article est tiré du magazine GEO EXTRA n°8 (novembre-décembre 2016-janvier 2017)
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