Avis utilisateurs (7)
19
À l’instar de la Naga Epic, l’Ouroboros (“Serpent qui se mord la queue” en grec ancien) est capable de fonctionner avec et sans fil. Elle n’offre cependant pas une douzaine de boutons sous le pouce mais s’appuie plutôt sur la personnalisation et ses capteurs laser et optique (jusqu’à 8200 dpi) pour séduire les joueurs.
Sobre, l’Ouroboros est simplement éclairée au niveau de quelques zones (molette et autour des boutons latéraux). Son revêtement assez dur n’est pas aussi agréable que celui de la Roccat Kone Pure par exemple.
Sa forme peut cependant être personnalisée pour épouser au mieux la forme de la main qui la tient. On peut par exemple l’allonger (+ 1,5 cm maximum) et ainsi passer de 12,5 à 14 cm en faisant coulisser le capot arrière.
Ce dernier peut également être rehaussé grâce à une molette placée à l’arrière.
Toujours pour adapter la forme de la souris à celle de la main, 4 petits panneaux latéraux (2 par côté) peuvent se fixer sur un système aimanté. D’après nous les panneaux permettant de faire reposer le pouce et l’auriculaire ne sont pas très intéressants car ils nuisent à la glisse, très fluide et silencieuse sans eux. Mieux vaut utiliser les deux autres panneaux.
Comme la Razer Taipan, l’Ouroboros convient aussi bien aux droitiers qu’aux gauchers grâce à ses trois boutons latéraux sous le pouce disponibles des deux côtés. Il est possible d’y déporter des fonctions/raccourcis/macros fréquemment utilisés.
Deux des trois boutons situés sur la tranche opposée au pouce peuvent être utilisés pour des actions occasionnelles. Le troisième (n°3 sur l’image ci-dessus) est en revanche impossible à presser avec le petit doigt ou l’annulaire car trop dur.
En plus de ces boutons et d’une molette (non débrayable) l’Ouroboros dispose de deux autres boutons, placés au-dessus de la molettes (soit un total de 11 boutons). Si le pilote permet d’en faire ce que l’on veut, ces deux touches sont en général attribuées à la modification à la volée de la résolution (entre 100 et 8200 dpi).
Et justement, le pilote est assez simple à prendre en main. Il permet d’attribuer une fonction à chaque touche puis de sauvegarder ces réglages dans différents profils. Ces profils peuvent ensuite, si on le désire, être lié à un programme. Le profil actif est rapidement identifiable grâce à l’intensité lumineuse des diodes vertes. Pas de changement de couleur en fonction du profil sur cette souris ; il est donc moins facile de s’y retrouver quand on change de profil à la volée.
Enfin, comme la Naga Epic, l’Ouroboros est capable de fonctionner sans fil ou directement raccordée en USB à l’ordinateur.
Dans le premier cas, la base de recharge sert également d’interface avec l’ordinateur. L’alimentation de la souris se fait alors par une pile AAA rechargeable fournie (plus facile à remplacer qu’une batterie).
Le capot coulisse et révèle l’emplacement de la pile.
À noter que Razer a eu la bonne idée de placer un indicateur de charge sous la forme de trois traits sur le dessus de la souris. On peut ainsi voir rapidement le niveau de charge. On trouve également cette information en pourcentage dans le pilote.
L’Ouroboros fonctionne aussi directement en USB. Il suffit de débrancher le câble USB de sa base de recharge et de le connecter directement à l’avant de la souris. De cette manière la pile rechargeable n’est plus sollicitée du tout mais est en charge. On peut d’ailleurs l’ôter et ainsi alléger la souris de 105 grammes à 120 grammes.
Le passage du mode filaire au mode sans fil, et inversement, entraine toutefois quelques secondes de latence, le temps que le pilote détecte ce changement. Mieux vaut éviter de changer en plein jeux.
Au final, pas grand chose ne manque à l’appel. On aurait apprécié une molette débrayable, peu utile dans les jeux mais tellement agréable durant la navigation sur Internet.
Avec une fréquence maximale de 1000 Hz, l’Ouroboros est capable de répondre à des usages standards (bureautique, navigation sur Internet, etc.) et à ceux qui demandent de la précision (jeux, graphisme…). Attention toutefois, cette fréquence n’est accessible qu’en mode filaire. Elle tombe à 750 Hz en mode sans-fil.
Une souris pour joueurs nécessite un capteur tenant au delà d’une vitesse de déplacement de 3 mètres par seconde. Pas de problème pour l’Ouroboros qui tient facilement le double !
À 1000 Hz, la charge processeur est moins importante (22 %) que celle de nombreuses autres souris (entre 30 et 40 % suivant les modèles). Si toutefois on manquait vraiment de puissance, il serait toujours possible de passer la fréquence à 500 Hz (dans le pilote) pour s’assurer un usage fluide.
La configuration des différents boutons étant une opération toujours un peu fastidieuse, on n’a pas vraiment envie de tout recommencer chaque fois que l’on change de PC ou de système d’exploitation. Pour cela Razer propose un pilote, Synapse 2.
En effet, lorsqu’on le télécharge sur le site du constructeur, il faut créer un compte qui sauvegarde nos réglages en ligne. Ils sont ainsi récupérés après une ré-installation ou après une installation sur un nouvel ordinateur. Tout est importé (réglages, profils, macros…). Plusieurs souris peuvent être attribuées au même compte.
Précise, pratique, filaire et sans-fil, ambidextre, l’Ouroboros se démarque surtout par sa forme personnalisable (longueur, hauteur, largeur) qu’apprécieront aussi bien les joueurs que ceux qui cherchent une souris “sur-mesure”.
J’ai acheté la souris suite à mon achat d’un razer tartarus avec lequels je suis très satisfait.Ma souris ( de base) ayant rendu l’âme et l’ouroboros du même fabriquant ayant de la gueule , je me suis dis bah pourquoi pas ?Bon oui c’est clair, plus de 100 euros pour un mulot c’est clairement une… Lire la suite
Cette souris est un enfer. Quand elle fonctionne normalement, soit 10% du temps, elle est agréable… Le reste du temps… Elle met 2h (oui oui) à être utilisable après un démarrage, perd en sensibilité en sortie de veille, lague… Et dernièrement : le mode sans fil a tout bonnement cessé de fon… Lire la suite
Il est le garant de la bonne tenue des tableaux de prix, et n’est pas étranger aux Bons plans…
Une piste à explorer, des indices à découvrir et une énigme à résoudre… Voici comment participer au jeu-concours Boulanger et tenter de…
Suivez-nous
