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Stale fish , triple cork et nose bone : peut-on franciser le vocabulaire sportif? – Radio-Canada.ca

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Le vocabulaire français tarde à s’implanter dans le surf des neiges.
Photo : Getty Images / Ezra Shaw
Slopestyle, mute grab, triple cork, back side… les termes anglais abondent dans le vocabulaire descriptif du ski acrobatique et du surf des neiges. Pour un néophyte de ces sports, francophone de surcroît, il peut être difficile de comprendre ce qui se passe. Des efforts sont-ils vraiment faits pour franciser les termes sportifs?
[Le slopestyle] est un sport récent et c'est inspiré de l'anglais, rappelle Mireille Elchacar, professeure de linguistique à la TÉLUQ. C'est un sport dans la contre-culture, très dans la mode avec des jeunes, il y a un aspect ludique. Mais c'est aussi une langue de spécialité.
La bonne nouvelle pour les francophones et francophiles, souligne Mireille Elchacar, c'est que l'Office québécois de la langue française (OQLF) n'est pas resté les bras croisés et a fait ses devoirs. Elle a développé une terminologie complète pour franciser ces mots. Et on a décidé de conserver certains aspects ludiques, ajoute-t-elle.
L'OQLF recommande en effet de conserver le bacon canadien (Canadian bacon grab), le bretzel (pretzel), la salade (chicken salad), le taïpan (taipan air) ou encore le rosbif (roast beef air) pour décrire ce type d'acrobaties. Le fainéant (slob), le défraîchi (stale fish) et le désastre (disaster) ont également reçu le feu vert de l'Office.
Le planchiste canadien Max Parrot lors de l’épreuve de slopestyle aux Jeux olympiques de Pékin.
Photo : afp via getty images / BEN STANSALL
Cependant, certains termes ont hérité d'une traduction plus longue et un peu plus laborieuse. Frontside air est devenu saut sur mur côté orteils et nose bone, posture jambe avant tendue. Guillaume Saint-Cyr-Lachance, analyste en surf des neiges à Pékin, expliquait récemment que ces traductions compliquaient le travail des commentateurs. Dans l'action, affirme-t-il, il est plus rapide de garder le terme original et de traduire après, en expliquant, en français, de quelle façon il s’est amené sur l’obstacle.
De façon générale, Mireille Elchacar croit tout de même que l'OQLF a réussi son coup.
C'est un effort qui a été fait que je trouve intéressant parce que l'OQLF peut développer plein de terminologies. Mais si elle rate la cible, si les gens qui doivent l'utiliser ne les reconnaissent pas, ça ne fonctionnera pas.
D'ailleurs, souligne-t-elle, il reste maintenant à voir si les termes vont être adoptés par les athlètes, puis par les commentateurs et finalement par le public. Un défi que Maxime Hénault, autre analyste sportif à Pékin, perçoit aussi dans son rôle.
C’est beaucoup plus difficile [d'utiliser les mots français] puisque les termes anglais ont été acceptés globalement et que ces sports sont encore assez jeunes, mentionnait-il. Si je commence à dire qu’il a pris la planche au nez ou à la queue, il y a beaucoup de gens dans le domaine du surf des neiges qui vont rire, voire décrocher complètement.
Entrevue avec Mireille Elchacar à Par ici l'info
#rcolympiques

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