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Sommet de Barcelone : près de quarante ans de sommets France … – Sud Ouest

Entre le 8 et le 10 juillet 1985, le roi d’Espagne Juan Carlos, est à Paris pour trois jours de visite, avec l’Europe en filigrane. Madrid a signé un mois plutôt, le 12 juin 1985, son traité d’adhésion à l’Union européenne qui entrera en vigueur le 1er janvier 1986.
C’est François Mitterrand, chef de l’État, qui l’accueille en ces termes :
Le 9 juillet, la France et l’Espagne scellent leur rapprochement en instituant des sommets annuels. Ces rencontres sont prévues par une déclaration commune signée à l’Élysée par les chefs de la diplomatie des deux pays, Roland Dumas, Président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale et son homologue, Francisco Fernandez Ordonez, ministre des Affaires étrangères.
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Le premier se déroulera donc en mars 1987 à Madrid.
Les retrouvailles sont chaleureuses dans la capitale ibérique entre François Mitterrand, le roi Juan Carlos, Jacques Chirac (Premier ministre) et Felipe Gonzalez. Ce premier sommet intervient alors que les relations bilatérales n’ont jamais été aussi bonnes après une longue période de sérieuses difficultés liées au terrorisme basque. Cette rencontre est, pour François Mitterrand et Felipe Gonzalez, « un sommet réussi ». Mais en pleine nuit du 12 mars, contre toute attente, Jacques Chirac…
Le 9 juillet, la France et l’Espagne scellent leur rapprochement en instituant des sommets annuels. Ces rencontres sont prévues par une déclaration commune signée à l’Élysée par les chefs de la diplomatie des deux pays, Roland Dumas, Président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale et son homologue, Francisco Fernandez Ordonez, ministre des Affaires étrangères.
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Le premier se déroulera donc en mars 1987 à Madrid.
Les retrouvailles sont chaleureuses dans la capitale ibérique entre François Mitterrand, le roi Juan Carlos, Jacques Chirac (Premier ministre) et Felipe Gonzalez. Ce premier sommet intervient alors que les relations bilatérales n’ont jamais été aussi bonnes après une longue période de sérieuses difficultés liées au terrorisme basque. Cette rencontre est, pour François Mitterrand et Felipe Gonzalez, « un sommet réussi ». Mais en pleine nuit du 12 mars, contre toute attente, Jacques Chirac (RPR) commet le plus sérieux accroc à la cohabitation, en déclarant que la gauche avait négocié l’élargissement de la Communauté à l’Espagne avec « désinvolture » et avait traité le problème du terrorisme « très modestement »…
Ce deuxième sommet franco-espagnol est marqué par l’attentat perpétré par le groupe terroriste ETA (Euskadi ta Askatasuna) à Madrid, le 22 novembre, faisant deux morts et une quarantaine de blessés. Cela dit, les thèmes qui étaient annoncés ne sont pas écartés : dès leur premier entretien François Mitterrand et Felipe Gonzalez évoquent les dossiers européens. Le dossier sensible pour la France étant le choix du TGV Madrid-Séville.
Felipe Gonzalez reçoit François Mitterrand dans le fief du chef de file des conservateurs espagnols, José María Aznar. Le programme de ce troisième sommet comprend un échange de vues sur la Communauté européenne et la présidence française (après l’Espagne de janvier à juin 1989), l’évolution rapide des événements en Europe de l’Est, la coopération avec l’Amérique latine et la lutte contre la drogue.
Paris accueille ce quatrième sommet entre la France et l’Espagne. Les dossiers bilatéraux, l’Europe, le Golfe : même si quelques frictions persistent entre Paris et Madrid, on a de part et d’autre le souci d’afficher une même identité de vues sur les grands problèmes de l’heure. Une même volonté d’harmonie entre François Mitterrand, Roland Dumas et Felipe Gonzalez.
La France aidera davantage l’Espagne dans sa lutte antiterroriste : c’est le sujet qui a dominé les entretiens prévus sur Maastricht (dont les enjeux sont décisifs pour l’avenir de la construction européenne). Dans la nuit du 23 au 24 octobre, un attentat d’ETA à Saint-Sébastien avait encore endeuillé l’Espagne avec deux gardes-civils abattus. François Mitterrand s’engage à « un effort supplémentaire » et de rajouter : « Nous sommes vraiment à la disposition pour faciliter le retour à la paix civile en Espagne ».
Paris et Madrid s’accordent sur l’Europe lors de ce sixième sommet. Entente cordiale entre François Mitterrand et Felipe Gonzales qui expriment des vues très proches sur la négociation du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, conclu en 1947 et en vigueur jusqu’en 1994) et la poursuite de l’Union européenne avec en point de mire le processus de ratification du traité de Maastricht.
C’est le premier sommet entre les deux pays depuis la ratification du Traité de Maastricht du 1er novembre 1993. Les négociations sur le GATT dominent les entretiens entre François Mitterrand, son Premier ministre Édouard Balladur et le président du gouvernement espagnol, Felipe Gonzalez. La France hausse le ton dans ce dossier en réaffirmant que Paris n’acceptera un accord que si les États-Unis font des concessions d’ici au début décembre. Sur ce dossier, comme sur la volonté française de faire du prochain conseil européen celui de la relance économique, M. Gonzalez manifeste une grande convergence de vues : « Nos analyses et nos diagnostics sont extrêmement proches ».
Après l’inauguration du tunnel du Puymorens, nouveau trait d’union et élément moteur de la coopération Midi-Pyrénées – Catalogne, les entretiens ont lieu. Paris et Madrid tombent d’accord pour rejeter toute « conception géométrique » de la construction communautaire qui risquerait, à leurs yeux, « d’exclure tel ou tel pays » de I’Union européenne d’un ou plusieurs domaines prévus par le traité de Maastricht. L’Europe des quinze est en préparation…
C’est le premier sommet franco-espagnol pour Jacques Chirac en tant que président de la République et c’est une « Lune de miel à Madrid ». En effet, la rencontre Chirac-Gonzalez s’achève sur un constat d’entente cordiale, notamment sur les affaires européennes. L’épineux dossier des GAL (escadrons de la mort anti-ETA) et les essais nucléaires français n’étant pas été évoqués officiellement… La signature d’un accord sur les modalités de financement et de construction d’un tunnel sous les Pyrénées, qu’empruntera le futur TGV Barcelone-Montpellier, en 2004 est le résultat concret de cette neuvième réunion.
L’objectif de la monnaie unique et le Zaïre marquent ce premier sommet franco-espagnol avec Jacques Chirac et José María Aznar, nouvellement nommé chef du gouvernement espagnol. Concernant l’Europe, ils réaffirment leur volonté que « le noyau fondateur » des pays qui passeront à la monnaie unique dès 1999 « soit le plus vaste possible en conservant les critères de Maastricht ». À propos du Zaïre, ils proposent de créer une force internationale au Kivu, dans l’est du Zaïre pour secourir les réfugiés.
Le onzième sommet franco-espagnol se termine par l’annonce du coup d’envoi des travaux, le 18 décembre, d’une commission mixte organisant le marché des fruits et légumes entre les deux pays. La France et l’Espagne ont ainsi décidé de trouver au plus vite un terrain d’entente sur un sujet de friction constant entre Paris et Madrid, à savoir les attaques à répétition de camions espagnols par des agriculteurs français irrités par les importations de produits agricoles à bon marché qui cassent les prix. La coopération pour la lutte contre le terrorisme, basque et islamiste, est également mise en avant.
« Tout va bien ; merci ! » C’est en ces termes que résonne le bilan du douzième sommet franco-espagnol. C’est un accord parfait tant en matière de lutte contre le terrorisme que de financements européens, d’agriculture ou de pêche. « J’ai participé à beaucoup de sommets. Rarement de façon plus agréable », souligne même le président de la République, Jacques Chirac.
José María Aznar, Jacques Chirac et Lionel Jospin se retrouvent pour le sommet annuel consacré notamment aux questions européennes et à la lutte antiterroriste. La France doit prendre la présidence de l’Union européenne dans cinq semaines et devra mener la réforme des institutions préalables à l’élargissement, en liens étroits avec l’Espagne qu’elle considère comme un partenaire majeur. La lutte antiterroriste est aussi une priorité pour les deux pays après la fin de la trêve par l’ETA et la reprise des attentats. Seul bémol de ce sommet : les voies de communication transpyrénéennes demeurent un point de désaccord, l’Espagne insistant sur la nécessité d’améliorer le transit routier par le tunnel du Somport pour désenclaver ses échanges avec l’Europe.
Outre le fait que la France et l’Espagne soient encore plus unis dans la lutte contre le terrorisme, un mois après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, elles décident de développer le transport maritime, ferroviaire et routier entre leurs deux pays. Mais le fait marquant qui fait l’actualité de ce quinzième sommet est le nouvel accroc dans la cohabitation entre le président de la République, Jacques Chirac et son Premier ministre, Lionel Jospin : l’échéance de l’élection présidentielle arrivant à grands pas…
Jacques Chirac, fraîchement élu président de la République quelques mois plus tôt, et José María Aznar parlent d’une même voix lors de ce sommet. Après la catastrophe du « Prestige », qui menace l’Espagne et la France, Paris et Madrid déclarent la guerre aux navires à risques. Ils décident d’instituer, dès le lendemain, des conditions strictes d’entrée dans leur « zone d’exclusion économique » pour les navires à risques de plus de quinze ans.
C’est le jour de mésentente cordiale entre Jacques Chirac et José María Aznar lors de cette réunion bilatérale entre la France et l’Espagne. Les deux dirigeants ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la future Constitution européenne. « Le président de la République plaide pour que l’on s’écarte le moins possible du texte issu de la Convention et M. Aznar répète qu’il ne comprend pas pourquoi la Convention s’est écartée du traité de Nice », précise-t-on côté français. Les deux hommes sont également en désaccord sur la stratégie militaire choisie par Washington vis-à-vis de l’Irak. En revanche, ils se rejoignent sur la collaboration policière efficace dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Le dix-septième sommet franco-espagnol tranche avec le précédent. « Moment d’excellence dans les relations bilatérales », déclarent tour à tour Jacques Chirac et José Luis Zapatero. Et pour le Président Chirac de rajouter : « Nous sommes d’accord sur 90 % des sujets et déterminés à trouver un accord sur les 10 % qui restent ». Les deux pays partagent des points de vue semblables sur l’Afghanistan, le conflit israélo-palestinien, la lutte antiterroriste et bien sûr l’Europe. L’Espagne devant organiser le premier référendum à propos de la Constitution européenne, début 2005. Seul, le devenir des fonds structurels européens, dont l’Espagne a largement profité pour se doter des grandes infrastructures, divise les deux pays.
Jacques Chirac et José Luis Zapatero souhaitent un accord « juste » en décembre, sur le budget 2007-2013 de l’Union européenne, demandant implicitement un geste des Britanniques en ce qui concerne leur « chèque ». Ils insistent également sur le renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine à la lumière des émeutes dans les banlieues et des incidents de Ceuta et Melilla.
Pour son dernier sommet entre Paris et Madrid, Jacques Chirac salue l’excellence retrouvée des relations du couple franco-espagnol pour plaider le renforcement de leur « partenariat stratégique », dans l’intérêt de l’Union européenne, trois ans après les crispations liées à la guerre en Irak. Il situe l’Espagne parmi les quatre pays qui assurent « le bon fonctionnement de l’Europe » et profite de ce sommet pour annoncer une prochaine initiative européenne pour le Proche-Orient.
Nicolas Sarkozy accueille José Luis Zapatero à l’Élysée, pour son premier sommet après son élection à la présidence française. Le menu des discussions est essentiellement consacré à la lutte contre l’immigration, à la coopération en matière de lutte antiterroriste et au projet de nouvelle ligne à très haute tension (THT) entre Figueras (Espagne) et Perpignan (France), englué depuis de nombreuses années.
À la visite d’État de Nicolas Sarkozy à Madrid succède le vingt et unième sommet franco-espagnol, qui se solde par l’annonce d’un renforcement de la coopération entre les deux pays. Ces derniers vont concentrer plus de moyens pour la lutte contre ETA et le terrorisme islamiste. La coopération sécuritaire qui a déjà fait ses preuves sera renforcée par la mise en place d’un « état-major commun sur la sécurité ». Parmi les autres questions abordées, deux projets d’autoroutes de la mer (transport de fret camion-bateau) et le TGVSud Perpignan-Barcelone.
François Hollande et Mariano Rajoy soulignent leurs convergences sur l’Europe, demandant tous deux que des décisions soient prises pour mettre en place l’union bancaire avant la fin de l’année. François Hollande de déclarer : « nous devons avancer autant qu’il sera possible sur l’union bancaire, sur la supervision des banques, la BCE en ayant la responsabilité au niveau de la zone euro et l’ensemble des banques devant être couvertes ». Pointant sans la nommer l’Allemagne qui rechigne à mettre en œuvre la supervision de toutes les banques de la zone euro.
François Hollande arrive à Madrid, en quête d’une position commune avec le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, à l’approche d’échéances européennes déterminantes sur l’union bancaire, censée parer le risque d’une nouvelle crise bancaire en Europe. Il vient s’assurer du soutien de l’homme d’État ibérique qui plaide lui aussi depuis longtemps pour une union bancaire.
Deux thèmes majeurs sont au cœur de ce sommet. Tout d’abord, Paris et Madrid entendent pousser une nouvelle fois les feux de la croissance alors que la Commission européenne nouvellement formée a dévoilé son projet phare : un plan visant à mobiliser 315 milliards d’euros pour booster les investissements. Le second thème se focalise sur les interconnexions des réseaux d’électricité et de gaz français et espagnols. Isolée des réseaux européens, la péninsule ibérique espère financer la construction d’interconnexions transpyrénéennes par le biais du plan Juncker.
Le chef du gouvernement de Madrid, Mariano Rajoy, reçoit pour la dernière fois dans ce cadre François Hollande. Outre les discussions sur l’énergie et la stratégie européenne, les deux leaders officialisent la restitution d’une partie des « archives d’ETA ». Il s’agit des documents et armes saisis lors des opérations policières menées ces dix dernières années dans l’Hexagone et dont la justice française n’a plus l’utilité mais qui pourraient encore être utiles à l’Espagne.
Pour leur premier sommet franco-espagnol, Emmanuel Macron et Pedro Sánchez signent un accord « historique ». Il porte sur la double nationalité et concerne 350 000 personnes. Cette mesure va permettre aux 150 000 Français résidant en Espagne d’acquérir la nationalité espagnole et aux 190 000 Espagnols installés en France d’obtenir la nationalité française. Pour Emmanuel Macron, cela devrait favoriser l’émergence d’une génération de « citoyens franco-espagnols ».

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