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En Nouvelle-Zélande, plusieurs manifestations ont eu lieu à travers le pays après la proposition de cette taxe sur les fermes. Annoncé la semaine dernière, le projet de loi vise à taxer les émissions de gaz provenant du bétail. Un sujet sensible, car le secteur agricole représente plus de la moitié des exportations pour la Nouvelle-Zélande.
Ils étaient plusieurs milliers de fermiers aux quatre coins du pays à bloquer les routes avec leurs tracteurs. À Auckland, Christchurch ou Wellington, les fermiers ont voulu exprimer leur mécontentement face à cette loi.
« Regardez autour de vous. Parmi les fermiers que vous voyez aujourd’hui, il y en aura 1 sur 5 qui ne sera plus là d’ici à 2030 ! », lance un homme au micro de notre correspondant à Wellington, Richard Tindiller. « Cette taxe sur les fermes est ridicule ! Elle va tuer notre industrie ! », renchérit une femme. « Les fermiers veulent être entendus. On se soucie de nos fermes, de nos revenus et on se soucie aussi bien sûr de notre environnement. »
Selon les éleveurs, quelque 20% des fermiers qui possèdent des vaches à viande pourraient devoir cesser leur activité à cause de cette taxe. Andy Hudson, éleveur dans la région du Manawatu, aimerait que le gouvernement reconnaisse le travail déjà fait par les fermiers sur le plan environnemental. « Le gouvernement a dit : “Nous allons vous taxer sur vos émissions”. Mais toute cette végétation qui est déjà là, l’herbe qui pousse, nos arbres endémiques, et ceux que l’on a planté nous-mêmes… Ces éléments-là ne sont pas pris en compte dans ce projet de loi et c’est vraiment injuste. »
Les fédérations de fermiers néo-zélandais ont annoncé vouloir de nouveau manifester durant ces prochaines semaines. L’examen de ce projet de loi, qui fait déjà beaucoup de bruit, devrait durer jusqu’à fin novembre.
Les gaz, comme le méthane, naturellement émis sous forme de pets et de rots par les 6,2 millions de vaches et 26 millions de moutons néo-zélandais, ainsi que le protoxyde d’azote contenu dans l’urine du bétail, figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays, précise l’Agence France-Presse.
Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant contribuant au réchauffement climatique, estiment les scientifiques.
Ce composé chimique est responsable d’environ 30% du réchauffement de la planète depuis la révolution industrielle, estiment-ils. Et en 2021, sa production a fortement augmenté en raison de la multiplication des élevages industriels.
(Et avec AFP)
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