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Mathieu Bodmer : "Le HAC est le premier club à avoir accepté que je vienne avec mes hommes" – Foot Normand

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Depuis la fin du mois de juin, Mathieu Bodmer est le nouveau patron sportif du HAC. Consultant média, unanimement salué pour la qualité de ses analyses, l’ancien joueur de Lille, Lyon ou encore du PSG attendait une telle opportunité depuis qu’il a raccroché les crampons, en 2020. Au regard du renouvellement en profondeur de l’effectif havrais et des moyens financiers, relativement limités, à sa disposition, la tâche s’annonce loin d’être simple même si les derniers résultats sont plus qu’encourageants. Pour autant, le principal intéressé n’a pas l’impression de se mettre en danger. Pour relever ce défi, le nouveau directeur sportif des « Ciel et Marine » s’est entouré d’hommes de confiance : le président Jean-Michel Roussier qui l’avait engagé sur Téléfoot La Chaîne, le responsable du recrutement Mohamed El Kharraze, son premier éducateur à Evreux, et Luka Elsner, son dernier entraîneur à Amiens. L’importance de la formation dans son projet, l’utilisation de la Data avec l’apport du spécialiste Julien Momont, les ambitions raisonnées pour cet exercice 2022-2023… Matthieu Bodmer est revenu sur tous ces thèmes, et bien d’autres, dans l’entretien qu’il nous a accordé.
Depuis que vous avez pris votre retraite de joueur il y a deux ans, vous souhaitiez vous investir dans un club avec un poste à responsabilités. Un objectif atteint depuis le 20 juin puisque vous êtes le nouveau directeur sportif du HAC*…
“Cette nomination représente beaucoup de fierté et aussi beaucoup de travail (sourire). C’est ce que je voulais, revenir dans un club, avec un pouvoir de décision même si au HAC, au-dessus de moi, j’ai Jean-Michel Roussier et Vincent Volpe. Ce sont eux qui sont en charge de la partie financière, qui tiennent les cordons de la bourse. Maintenant, c’est moi qui ai choisi le coach (Luka Elsner), le staff, les joueurs… Pour toute la partie sportive, ils me font confiance ainsi qu’à mon équipe : Momo El Kharraze, mon directeur sportif adjoint qui travaille sur le recrutement, et Julien Momont, responsable de toute la partie analyse”.
(1)L’intitulé exact du poste de Mathieu Bodmer est directeur des opérations sportives.
Depuis 2020, votre nom a souvent été associé à des projets comme à Saint-Etienne il y a quelques mois… Quelles sont les circonstances qui vous ont conduit à franchir le pas au Havre ?
Au tout début de cette aventure, avec Jean-Michel notamment, on a été contactés par des investisseurs pour monter un projet de rachat de club. Certains dossiers sont sortis dans la presse, d’autres non. A un moment, j’ai voulu qu’on se tourne vers le HAC pour tout un tas de raisons. Tout d’abord, je suis Normand, Haut-Normand, donc je suis bien placé pour savoir que la Normandie est une région de football, que ce soit chez les professionnels comme chez les amateurs. Après, le HAC est un club historique du football français qui possède un stade magnifique, un centre de formation exceptionnel… Les investisseurs qui nous avaient contacté se sont donc rapprochés de Vincent Volpe. Derrière, Vincent Volpe a souhaité également nous rencontrer, qu’on présente notre projet avec Momo El Kharraze, Julien Momont… En tant que chef d’entreprise, il aime bien savoir pourquoi il doit dépenser telle somme sur telle personne. On s’est vus plusieurs fois. Le feeling entre nous est très bien passé. Il a adhéré à notre projet et à la suite de ces entretiens, il a décidé de nous embaucher, vente ou pas du club, en nous demandant de venir le plus rapidement possible. Pourquoi j’ai dit oui ? Parce que le HAC est le premier club à avoir accepté que je vienne avec mes hommes, à nous avoir fait confiance… Auparavant, j’avais déjà eu des sollicitations, y compris en Ligue 1, mais à chaque fois pour venir seul. Ça ne correspond pas à ma vision. J’aime bien fonctionner en équipe, additionner les compétences. C’était mon unique condition”.
Vous faites référence à ces investisseurs qui vous ont sollicité. Aujourd’hui, qu’en est-il ? Le rachat du HAC par ces mêmes investisseurs est-il toujours d’actualité ? 
“Honnêtement, ça ne nous concerne plus. Peut-être que le club sera vendu, dans un an ou une semaine… Pour nous, ce qui compte, c’est qu’on nous laisse travailler dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui”.
Depuis votre arrivée comme directeur sportif du HAC, ainsi que celle de Julien Momont, votre responsable de la partie analyse, il a beaucoup été question de la Data dans votre processus de recrutement…
“La Data, c’est un outil supplémentaire qui doit nous servir en nous faisant gagner énormément de temps. Aujourd’hui, on a des outils qui nous permettent d’analyser tous les joueurs du monde ou presque. Après, il faut savoir utiliser ces données. C’est le travail de Julien et Clément (Gonin, analyste engagé en provenance du PSG) : ils doivent améliorer cet outil en notre faveur. Si on me dit qu’un joueur a réussi 98% de ses passes, je n’en ai rien à secouer. Par contre, si on me donne comme info combien de passes sous pression il a fait, combien de fois il a cassé une ligne avec une passe, là, ça m’intéresse. Après, avant que tout soit en place, c’est un processus assez long”.
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Avant de devenir directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer a connu une précédente expérience comme dirigeant en étant le président de l’Evreux FC 27 pendant quatre ans. ©Damien Deslandes
Pour Mathieu Bodmer, ce poste de directeur sportif du HAC constitue sa seconde expérience comme dirigeant. En 2009, celui qui était en plein milieu de sa carrière de joueur était devenu le président de l’Evreux FC 27, fraîchement créé. Une fonction qu’il a conservée pendant quatre ans. “Je pense que ça fait partie des raisons pour lesquelles Vincent Volpe m’a accordé sa confiance”, avance l’Ebroïcien de naissance. “Je lui ai expliqué qu’à 27 ans, j’avais dirigé une fusion-absorption-création entre deux clubs qui ne s’aimaient pas beaucoup (Evreux AC et l’ALM Evreux), que je m’étais retrouvé à la tête de l’un des plus gros clubs de France avec 1 000 adhérents et 850 licenciés”.
A l’époque, Mathieu Bodmer s’était associé à Mohamed El Kharraze (il occupait le rôle de directeur technique), bien connu dans la cité Océane. Et pour cause, aux côtés du regretté Christophe Revault, il avait déjà été recruteur pour les « Ciel et Marine ». “Ce passage à Evreux a compté dans la réflexion de Vincent Volpe. Il a vu que je connaissais le football amateur, la région, que j’avais mené des projets associatifs*, que j’avais un réseau, y compris chez les politiques”.
*Afin de venir en aide aux personnes les plus démunies durant la pandémie de la Covid-19, en 2020, Mathieu Bodmer, associé à de nombreux acteurs de la vie socio-éducative, avait créé le mouvement « Unis pour Evreux ». En fédérant une quarantaine de sportifs ébroïciens, le footballeur avait récolté 65 000 €.
Jusqu’à présent, lors de ce mercato, la Data vous a-t-elle aidé pour recruter un ou plusieurs joueurs ?
“Dans le recrutement qu’on a effectué, la Data a souvent confirmé nos choix initiaux. Si on prend l’exemple de Yann Kitala, beaucoup de gens se sont demandé pourquoi on l’avait pris car il n’avait pas énormément joué ni marqué la saison dernière (29 apparitions en L2 pour sept titularisations et quatre buts). La première des choses, c’est que s’il sortait d’une saison avec Sochaux à 35 matches et 25 buts, c’est sûr qu’il ne serait pas chez nous. Dans ces conditions, certains vont considérer que c’est un pari, pas nous. Grâce à la Data, on s’est rendu compte que c’est le joueur de Sochaux qui présente le meilleur expected goals(2), et de loin. C’est aussi l’un des attaquants de Ligue 2 qui se créé le plus d’occasions avec un temps de jeu réduit. Et c’est l’attaquant qui presse le plus de ce championnat. Une caractéristique qui colle au style de jeu de notre entraîneur (Luka Elsner).
(2)Nombre de buts attendus par match au regard du nombre et de la qualité des occasions obtenues.
Pour autant, on ne peut pas tout baser sur la Data pour engager un joueur…
“Pour moi, rien ne remplace l’œil. C’est pourquoi il est important d’assister aux séances d’entraînement, des pros comme des jeunes. D’ailleurs, que ce soit pour les pros, la réserve (N3), les U19, les U17 voire même les U15 et les Féminines, je vais regarder tous les matches, en présentiel ou en vidéo. Ça ne me pose pas de problème, je le faisais avant d’être au HAC (son fils aîné, Mathéo, est pensionnaire du centre de formation). Une chose qui est très importante pour moi, c’est de savoir qui est en capacité, dans nos équipes de jeunes, d’intégrer les professionnels. Imaginons que je perde mon arrière gauche, je dois savoir quel joueur j’ai à disposition à ce poste au centre et quelle est sa situation contractuelle. Il ne faut plus revivre ce qu’on a connu fin juin quand on est arrivé : devoir négocier en urgence avec des garçons qui auraient dû signer six mois auparavant. On doit tout anticiper. Pour cela, il faut les suivre au quotidien, regarder un maximum de leurs matches, voir leur évolution sportive, leur scolarité…”
Vous faites référence au centre de formation. L’un de vos premiers actes forts en tant que directeur sportif a été la signature de quatre premiers contrats professionnels pour des jeunes issus de La Cavée Verte(3). Soit par choix sportifs (Yassine Kechta et Elysée Logbo) ou parce qu’elle n’avait pas trouvé d’accord contractuel (Mohamed Koné), la direction précédente n’aurait pas gardé trois d’entre eux…
“Pour certains jeunes, ces contrats pros avaient été validés par la formation mais pas par les pros, d’autres avaient refusé la proposition qu’on leur avait fait précédemment. Pour ces garçons, qui pour la plupart ont été recrutés par Momo El Kharraze et que je connais aussi très bien pour les avoir vu jouer des dizaines de fois, on a estimé, après un échange avec François Rodriguez, le directeur du centre, qu’ils devaient passer pros. On pense que dans les semaines, les mois qui viennent, ils ont le potentiel pour postuler à une place dans l’équipe. C’est pourquoi on a fait un effort pour les récupérer”.
(3)Le gardien Mohamed Koné (20 ans), l’attaquant Elysée Logbo (18 ans) ainsi que les milieux Simon Ebonog (17 ans) et Yassine Kechta (20 ans) ont signé leur premier contrat professionnel avec le HAC jusqu’en 2025.
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Mathieu Bodmer (ici, présent au Stade Louis-II, à Monaco, pour Amazon Prime) n’a pas totalement arrêté son consultant média. ©Amazon Prime
S’il a été nommé directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer n’abandonne pas, pour autant, son activité de consultant dans les médias. “Je vais continuer mais à un rythme moins élevé”, précise-t-il. “Les émissions sur RMC, je peux les faire à distance. Par contre, je serai moins présent sur Amazon”. Prenant énormément de plaisir à intervenir chez nos confrères d’Amazon Prime et RMC Sport, le patron du secteur sportif des « Ciel et Marine » y voit également plusieurs avantages pour ses nouvelles fonctions.
“Déjà, ça me permet de progresser dans les débats. Pour les négociations, ça peut servir. Ensuite, en ayant un pied dans les médias, j’entretiens une relation de confiance avec eux. Pour les infos mercato, par respect, les journalistes me préviennent avant de les sortir. Et puis, ça me permet tous les week-ends d’être au contact de tous les dirigeants de clubs, des joueurs…”
Début avril, nos confrères de Paris-Normandie avaient fait état d’une diminution du budget du centre de formation. Qu’en est-il aujourd’hui ?
“Les budgets ont déjà été établis pour la saison. A nous de travailler du mieux possible avec les moyens dont on dispose. Maintenant, la formation au HAC, elle est primordiale, pour ne pas dire essentielle. Historiquement, ce club a formé de très grands joueurs. Pour continuer à en former, grâce à de bons éducateurs, il ne faut pas déplumer le centre. A long terme, il faut qu’on trouve des solutions. L’une d’entre elles consisterait quand on vend l’un de nos jeunes à allouer une partie de ce transfert à la formation. On va essayer de mettre ça en place le plus rapidement possible. Tout à l’heure, on parlait de la Data, c’est aussi à ça qu’elle sert : démontrer que telle somme doit être affectée à tel secteur car ça va nous permettre de le développer”.
Parfois, entre l’association, qui gère le centre de formation, et la SASP, en charge du secteur professionnel, il ne semble pas toujours évident que tout le monde récite la même partition…
“Pour moi, il ne doit pas y avoir deux entités ; ce qui est le cas dans beaucoup de clubs. Je veux que tout le monde puisse accéder au centre comme à Soquence. Aujourd’hui, ce n’est pas toujours le cas. Il ne s’agit même pas d’instaurer des passerelles mais une continuité entre les deux entités, dans les deux sens. Le problème, c’est qu’entre le centre et les pros, on a deux sites : ce dont je ne suis pas fan. A Evreux (lire encadré ci-dessous), c’était aussi le cas. Et au bout d’un moment, on n’en a fait qu’un seul. Avec notre pôle administratif au Stade Océane et les Féminines à Gagarine, on peut presque dire qu’on a quatre pôles. Dans l’idéal, il faudrait que tout le monde soit au même endroit pour avoir des échanges en continu. Bon, je ne suis pas sûr d’y parvenir un jour. On a besoin d’un peu d’espace”.
Au-delà du changement d’organigramme, l’intersaison du HAC a été marquée par le départ de l’un de ses joueurs les plus emblématiques : Alexandre Bonnet. Alors que la précédente direction l’avait laissé dans le flou, c’est vous qui lui avez annoncé qu’il ne serait pas conservé…
“C’est la première personne que j’ai appelée. Je lui ai expliqué que cette décision, de ne pas le conserver, avait été plus ou moins entérinée par l’ancienne direction. Nous, on n’a fait que la confirmer. Sauf qu’un mois et demi après la fin du championnat, personne ne l’avait prévenu. Du coup, j’ai pris mon téléphone. Il ne faut pas oublier non plus Jean-Pascal Fontaine. Je l’ai appelé aussi. Jean-Pascal, lui, avait décidé de rentrer dans sa Réunion natale. Mais que ce soit pour lui ou pour Alexandre Bonnet, compte tenu de tout ce qu’ils ont apporté au club, j’ai trouvé que leur sortie était moyenne. Je veux faire quelque chose pour eux. Bon, Jean-Pascal se sent très bien à La Réunion, pas certain qu’il revienne un jour. Pour Alexandre, je lui ai dit que s’il voulait revenir un jour au club, quand il aura pris sa retraite, je lui donnais ma parole que tant que je serai en poste, la porte était ouverte pour une reconversion”.
 
Directeur sportif du Havre AC
Né le 22 novembre 1982 (39 ans) à Evreux (Eure).
Ex-milieu de terrain – défenseur central. Consultant média (Amazon Prime Video, RMC Sport).
Carrière : ALM Evreux (jusqu’en 1998, équipes de jeunes), SM Caen (1998-2003, centre de formation-L2), Lille (2003-2007, L1), Lyon (2007-2010, L1), Paris SG (2010-janvier 2013, L1), Saint-Etienne (février-mai 2013), Nice (2013-janvier 2017, L1), Guingamp (janvier-mai 2017), Amiens (2017-2020, L1).
Palmarès : champion de France en 2008 et 2013, vainqueur de la Coupe de France en 2008, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2013.
> International espoirs et A’.
Ne vous a-t-il pas, toute de même, traversé l’esprit de proposer une prolongation de contrat à Alexandre Bonnet, ne serait-ce que pour le côté symbolique ?
“Ne pas garder Alexandre, c’est un choix sportif. Il ne correspond pas à ce qu’on veut mettre en place. Vous savez, personnellement, j’aurais aimé finir ma carrière au PSG, mais à un moment donné, on m’a demandé de partir. Idem à Nice. Malheureusement, ça fait partie du taf. Par contre, j’ai toujours apprécié qu’on m’appelle et qu’on m’explique les raisons. C’est une simple question de respect. Je peux comprendre qu’il m’en veuille mais il ne peut pas me reprocher de ne pas avoir été honnête avec lui”.
Depuis quelques années, le HAC semble être progressivement rentré dans le rang, au point, aujourd’hui, de ne plus être cité parmi les candidats à l’accession en Ligue 1. Avec ce changement en profondeur d’équipe dirigeante, le club entame, qui plus est, un nouveau cycle. Dans ces conditions, quel objectif vous êtes-vous fixé pour cette saison 2022-2023 ? 
“On ne s’est pas fixé d’objectif particulier. Nous, ce qu’on a promis aux supporters qu’on a rencontrés, aux actionnaires, aux membres du club, c’est de travailler pour gagner un maximum de matches, un maximum de matches à domicile. Il n’est pas question d’annoncer une montée, surtout dans une saison compliquée où tu n’en as que deux, plus de play-offs(4), des équipes de Ligue 1 qui redescendent avec un peu d’argent(5)… A ce jour, il y a différentes équipes qui sont mieux armées que nous. On n’est pas là pour vendre du rêve aux supporters. Par contre, on veut essayer de développer un football attractif. On veut transmettre des émotions, que l’équipe nous procure du plaisir. L’une de nos priorités, ça va être de reconquérir nos supporters, qu’ils reviennent au stade… A nous de remplir notre part du marché. Un club, ça vit principalement grâce à ses supporters. Pour différentes raisons, on sait que les relations avec le club ont été un peu compliquées ces dernières saisons. 
(4)Compte tenu du passage de la Ligue 1 à 18 clubs pour l’exercice 2023-2024, les play-offs d’accession, concernant les équipes classées aux troisième, quatrième et cinquième places, ont été supprimés pour cette saison. Il n’y aura que deux montées directes qui reviendront aux premier et deuxième du classement.
(5)Afin, notamment, de développer le montant de ses droits TV nationaux et à l’étranger, la LFP a décidé de créer une société commerciale. En injectant 1,5 milliard d’euros, le fonds d’investissement luxembourgeois CVC va en devenir actionnaire à hauteur de 13,04%. Les 20 clubs de L1 de la saison 2021-2022 vont se départager les trois quarts de cette somme ; les relégués en L2 (Metz, Saint-Etienne et Bordeaux) vont toucher 16,5 M€ répartis en deux versements sur deux ans. A titre de comparaison, les autres pensionnaires du championnat de deuxième division percevront 3 M€.
Et sinon, ce n’est pas particulier de devenir le directeur sportif du HAC quand on a été formé chez le voisin malherbiste ? 
“(Rires) Pour l’instant, personne ne m’en a parlé, que ce soient les supporters ou les personnes au sein du club. Après, j’ai évolué à Caen, c’est un fait. Il y a très longtemps maintenant. J’ai commencé en pro là-bas il y a plus de 20 ans maintenant. Depuis que je suis parti en 2003, Malherbe ne m’a jamais rappelé pour que je revienne, que ce soit en tant que joueur ou pour une autre fonction. Et pourtant, tout le monde a mon numéro (sourire)(6). Au HAC, ce qu’il faudra juger, c’est mon travail”.
(6)Timéo, le fils cadet de Mathieu Bodmer, est pensionnaire du centre de formation du SM Caen. Il évolue dans la catégorie U17.
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Site internet du magazine mensuel Foot Normand (de septembre à juin) traitant de l’actualité du football en Normandie créé en septembre 2017.
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