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Les jeunes journalistes prêts à faire des sacrifices pour intégrer une rédaction
Ils veulent un meilleur respect du droit du travail et une meilleure considération mais face à la passion du métier, difficile de trouver un équilibre. Les jeunes diplômés en journalisme seraient contraints d’accepter des conditions de travail précaires au prétexte qu’elles correspondent à la réalité de la profession.
Aujourd’hui, être diplômé de l’une des 14 écoles de journalisme reconnues par la profession reste une belle “carte de visite”, un “label” ou un gage “de qualité” pour les étudiants comme pour les recruteurs. Certes, et pourtant, cela n’empêche pas les rédactions d’user et parfois d’abuser des jeunes journalistes.
“Précarité”, c’est le premier mot qui vient à l’esprit des étudiants et diplômés interrogés par Pluricité en 2022 dans le cadre d’une enquête sur l’intégration professionnelle des jeunes journalistes. La précarité (69%), loin devant l’utilité sociale (51%) ou encore l’investigation de terrain (26%) qui pourraient, quant à eux, être cités comme ce qui incite les étudiants à exercer ce métier de journaliste. Comme si la réalité ne collait pas vraiment à leurs ambitions.
Trois diplômés sur cinq l’affirment tout de même : l’insertion sur le marché du travail s’avère “facile”. Mais à y regarder de plus près, l’envers du décor semble moins rose : 35% sont en CDD, 28% en pige (statut de journaliste indépendant) et seulement un quart des diplômés se retrouve en CDI.
Quant au salaire, il peut être très variable et même frôler l’indécence après un bac+5 en poche : si 36% gagnent entre 1.500 et 2.000 euros nets par mois, 42% gagnent moins de 1.500 euros.
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Le métier de journaliste reste une passion parce qu’avec un bac+5 et le bagage qu’on a, on pourrait prétendre à des rémunérations bien plus importantes… Mais on le fait parce qu’on croit dans le fond à notre métier et à son intérêt pour la société”, explique un répondant. Ce “mais” est d’ailleurs assez révélateur. Selon Pluricité, “les écoles préparent au fait que le métier sera dur donc il y a une sorte de résilience chez les jeunes diplômés qui les fait relativiser”.
Ils sont ainsi plus à même d’accepter des conditions de travail difficiles, malgré leurs idéaux et surtout malgré le droit du travail. “On est formaté à ça : on nous dit qu’il y a une telle compétition qu’on ne doit jamais dire non, que c’est normal sur les trois premières années de bosser tous les dimanches et jusqu’à 4h du matin.”
Malgré ce constat, seuls 20% des répondants estiment avoir des conditions de travail dégradées car ils se basent le plus souvent sur les situations de leurs confrères jugées plus problématiques. “Je ne me sens pas mal loti quand je vois les autres journalistes mais en soi, je gagne à peine un SMIC et j’enchaîne les piges“, admet l’un d’eux.
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Pour les jeunes journalistes, ce n’est donc pas la place de l’enquête dans le poste, le type de contrat proposé, la localisation géographique du poste ou bien la rémunération qui importent. Au contraire, la ligne éditoriale (36%) et la correspondance entre le domaine de spécialisation et le poste proposé (33%) sont davantage regardés par les diplômés pour intégrer une rédaction. Des critères en lien avec leurs valeurs et ce qu’ils ont appris pendant leurs études, rien d’étonnant.
Si ce n’est que d’autres critères pointent tout de même leur nez depuis quelques années provoquant un “choc générationnel” avec les rédactions. L’articulation entre vie privée et vie professionnelle est un critère de choix (36%), suivi de l’ambiance de travail (33%). “Les horaires de travail et la disponibilité du journaliste sur son temps libre (respect des horaires fixées dans le contrat, droit à la déconnexion…) est un point de friction notable entre les journalistes de différentes générations”, note l’enquête.
Au non-respect du droit du travail, s’ajoutent le manque de moyens pour réaliser leur travail, le défaut d’encadrement, la pression constante pour “faire davantage en moins de temps” et le manque de considération. Autant de difficultés qui ne sont plus acceptables pour les futurs journalistes, de moins en moins prêts à faire des concessions. Encore faut-il que les rédactions fassent elles aussi bouger les choses dans le bon sens. À bon entendeur !
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