Édition du 29 janvier 2023
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Une convention courant jusqu’en 2027 a été adoptée par les conseils d’administration de Rennes 2 et de l’établissement public expérimental « Université de Rennes ». Les présidents affichent leurs convergences et leur sérénité après l’annonce du recours d’un syndicat étudiant devant le Conseil d’État.
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« Le recours suit son cours ». Il n’y aura pas d’autres commentaires de la part des présidents des deux universités rennaises sur la procédure annoncée par l’Union pirate, principal syndicat étudiant de l’Université Rennes 2. Celui-ci entend contester devant le Conseil d’État le nom « Université de Rennes » choisi pour l’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental (EPSCP) regroupant officiellement depuis le 1er janvier 2023 l’université Rennes 1 et cinq grandes écoles de la capitale bretonne, l’université Rennes 2 ayant choisi de ne pas intégrer cet ensemble et de rester « établissement associé ».
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« Nous nous engageons à porter ensemble la lisibilité et l’attractivité du site rennais, à la faire rayonner ensemble », insiste David Elis, président de l’Université Rennes 1 et désormais de l’EPSCP expérimental de l’Université de Rennes. Un partenariat « qui rend hommage au travail d’hier et d’aujourd’hui et à ce que nous ferons ensemble désormais », souligne Christine Rivalan-Guégo, présidente de l’Université Rennes 2. La convention d’association a été adoptée les 26 et 27 janvier par les conseils d’administrations respectifs de l’Université de Rennes – « par 31 voix pour et 3 abstentions », précise David Alis – et de Rennes 2 (18 voix pour et 6 absentions).
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Gouvernance, formation, orientation et insertion professionnelle, recherche, relations européennes et internationales, vie étudiante, etc… La convention d’association fixe le cadre des relations et de synergies qu’entretiendront les deux universités. Synergies déjà réelles : formations co-accréditées (deux mentions de licences, six mentions de masters, six écoles doctorales), unités de recherches, services interuniversitaires de sport et de santé, ainsi que des grands projets comme Cursus Ide@l (transformation et innovation pédagogiques), le projet BRIO (Bretagne Réussite Information Orientation), le projet démonstrateur du numérique AIR (augmenter les interactions à Rennes), le projet ExcellencES IRIS-E (recherche interdisciplinaire et solutions innovantes pour la transition environnementale), etc…
Les temps et espaces de dialogue ne manquent pas non plus, la convention prévoyant notamment « une présence réciproque dans leurs instances de gouvernance centrales », Rennes 2 sera invitée « au moins une fois par an, au conseil stratégique de l’expérimentation de l’Université de Rennes » et au minimum deux fois par an, les présidences se réuniront « pour effectuer le bilan de l’association et dresser les perspectives de chacun des thèmes de la convention ».
À lire les termes de ce « contrat d’union », qu’a-t-il manqué pour que les deux parties ne s’unissent pleinement pour ne faire qu’un ? « Le statut des membres de l’établissement public, celui des grandes écoles, nous aurait très bien convenu. Mais le cadre du Ministère ne permettait la présence d’une seule université, pas deux, rappelle Christine Rivalan-Guégo, présidente de l’Université Rennes 2. La convention d’association est une avancée. Mais Rennes 2 souhaitait pouvoir garder sa personnalité morale et juridique, ses budgets et sa campagne d’emplois. Cela pouvait être remis en cause dans une autre structure ».
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