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Le 4e mur se volatilise dans le nouveau spectacle immersif de Brigitte Poupart – Radio-Canada.ca

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Une partie du décor mouvant du spectacle «Jusqu’à ce qu’on meure»
Photo : Arsenal
Mercredi soir à l’Arsenal, à Montréal, avait lieu la première du spectacle immersif Jusqu’à ce qu'on meure, de Brigitte Poupart, qui y sera présenté jusqu’au 13 novembre. La metteuse en scène nous explique la genèse de ce spectacle nouveau genre mêlant arts du cirque, théâtre, danse et musique électronique, dans lequel la distance entre le public et les interprètes vole en éclats. 
La proposition de Transthéâtre et de Brigitte Poupart, qui a eu l’idée de ce genre de spectacle il y a près de 20 ans, est pour le moins audacieuse. Exit le public assis et captif : il est encouragé à bouger dans un décor à 360 degrés, en explorant à son gré les différents tableaux du spectacle qui se déploient parfois simultanément. 
Les décors sont partout. On n’est pas assis dans une salle devant une scène, à l’italienne. Les décors sont éclatés dans l’espace, explique Brigitte Poupart. 
Parfois, il y a plusieurs scènes qui se déroulent en parallèle, donc tu as le choix de te concentrer sur un lieu, en sachant que tu manques une autre scène à côté, ou alors de reculer et de te mettre au milieu de l’espace, où tu as une vue périphérique. […] Si tu veux, tu peux décider de suivre un personnage à deux pouces de distance tout au long de son parcours.
extraits de la creation_UWD.mov from Transthéâtre on Vimeo.
Autre particularité du spectacle : l’intrigue est racontée à l’envers; on comprend l’histoire à rebours. Elle se déroule dans un environnement urbain ravagé par une catastrophe. Une cité, mais explosée, résume la metteuse en scène. Lorsque le spectacle commence, le public est mis devant le fait accompli et sera invité à retracer les circonstances de la catastrophe pendant les 80 minutes qui suivent. 
On arrive devant une catastrophe, mais on arrive trop tard. Et quand la musique démarre, on revit à rebours ce qui a précédé cette catastrophe, qui était un état de survivance, que j’appelle une irréelle réalité, explique Brigitte Poupart. 
On recule encore plus loin dans le temps, à un moment où les personnages sont ensemble dans un party, où ça a explosé la première fois. […] Le public se rend compte à la fin qu’il est à la même fête que les personnages, et qu’il en fait partie. 
La nouvelle proposition de Brigitte Poupart mêle danse, théâtre, arts du cirque et musique électronique.
Photo : Arsenal
À l’exception du doyen du groupe, incarné par le danseur, acteur et chorégraphe Jeff Hall, aucun des personnages ne parle. Les interprètes s’expriment plutôt avec leur corps, répondant avec des mouvements de danse ou des numéros de cirque à la musique électronique imaginée par Alex McMahon. 
On est dans une dystopie où la parole a disparu, donc tout s’exprime par le corps, affirme Brigitte Poupart, qui croit que les arts circassiens sont particulièrement adaptés à ce scénario sans paroles.
Je trouve que le cirque est un langage extrêmement poétique, donc moi je l’utilise comme tel. Ce n'est pas comme aller voir un athlète à la grande virtuosité technique, comme on voit au Cirque du Soleil. Dans notre cas, le langage du cirque sert à la poésie et à raconter une histoire.
Ce n’est pas la première fois que Brigitte Poupart propose une création qui défie les codes du théâtre en intégrant différentes disciplines et différents moyens techniques, mais Jusqu’à ce qu’on meure est vraiment l’aboutissement de cette idée d’immersion totale. 
J’ai créé des spectacles comme ça, par exemple à l’Espace Go, où j’avais fait transformer l’espace en église. J’ai fait un autre show qui s’appelait Babel, où l'on regardait le spectacle à travers une clôture Frost [clôture à mailles losangées] et où l'on donnait à manger des patates pilées bleues au monde, se rappelle l’artiste multidisciplinaire.
Mais là, on dirait que je suis arrivée à un point où j’ai plus les outils et le vocabulaire pour faire un truc hybride. 
Ce spectacle hybride, c’est quelque chose qui lui trottait dans la tête depuis maintenant 20 ans, après avoir vu une pièce à l’Usine C en 1995 à l’occasion du Festival TransAmériques (FTA). C’est un peu grâce à ça que j’ai décidé de faire de la création, reconnaît-elle.
Photo prise lors de la première du spectacle le 13 novembre à l’Arsenal
Photo : Page Facebook d’Arsenal art contemporain
La metteuse en scène affirme que son spectacle n’aurait pas pu mieux tomber, à l’époque où nous vivons, marquée par la pandémie et la guerre, même si elle l’a imaginé bien avant la COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Des fois, j’ai l’impression que les artistes ont un sixième sens, une espèce d’instinct qui fait qu’on devine ce qui va arriver. Dans le spectacle, [les personnages] sont devant une catastrophe et se demandent comment ils auraient pu changer le cours de l’histoire, explique-t-elle.
Je trouve qu’en ce moment, on est exactement dans cette situation-là, par rapport à la crise climatique par exemple. Dans quelques années, il va être trop tard, et on va se dire "hey, si on pouvait retourner en arrière et changer le cours des choses…" On est dans le Y en ce moment, est-ce qu’on va prendre le bon virage?
Jusqu’à ce qu'on meure a été imaginé de façon transversale, c’est-à-dire que le spectacle sera décliné sur différents médias. Après le spectacle immersif à l’Arsenal, Brigitte Poupart souhaite créer une installation basée sur cinq films qu’elle a tournés autour de cinq des personnages de l’intrigue. Ces films vont encore plus à rebours, ils racontent le parcours des gens qui se dirigent vers la fête. C’est le point de jonction avec le spectacle.
Finalement, le troisième chapitre de l’aventure sera la projection d’un court métrage de 20 minutes coréalisé avec Myriam Verreault, qui est une synthèse du spectacle et des cinq films. Brigitte Poupart vise une sortie en salle pour ce dernier volet. 
Ce texte a été écrit à partir d'une entrevue réalisée par Eugénie Lépine-Blondeau, chroniqueuse culturelle à l'émission Tout un matin. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté et de concision.
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