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L'assertivité, quelle est cette technique qui aide les femmes à dire … – Psychologies.com

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Mis à jour le 05 septembre 2022 à 12:47

Avez-vous déjà ressenti des difficultés à exprimer un refus ? Dire “non” n’est pas toujours pris au sérieux, notamment lorsqu’on est une femme. Pour grand nombre d’entre elles, l’exprimer clairement et sans renoncer peut parfois être compliqué. L’assertivité, telle que la définit Anne Dickson, peut aider les femmes.


Avez-vous déjà ressenti des difficultés à exprimer un refus ? Dire “non” n’est pas toujours pris au sérieux, notamment lorsqu’on est une femme. Pour grand nombre d’entre elles, l’exprimer clairement et sans renoncer peut parfois être compliqué. L’assertivité, telle que la définit Anne Dickson, peut aider les femmes.
“Je rencontre des difficultés à dire ‘ non’ dès qu’un homme attend quelque chose de moi, que cela soit sexuel ou sentimental,” raconte Elsa*, 25 ans. “J’ai peur que mon refus brise notre amitié”. Gênée par les attentes de l’autre, créant une atmosphère oppressante pour elle, la jeune femme se sent souvent contrainte d’y succomber sans réelle envie. “Il y a un an, un homme souhaitait plus qu’une relation amicale avec moi, ce qui n’était pas mon cas, mais je me suis sentie obligée de m’engager sur tous les plans, car je ne voulais pas perdre notre amitié.” Douze mois plus tard, la jeune femme constate : “briser cette amitié me semble désormais moins grave que le fait d’avoir eu une relation sexuelle avec lui sans sentiment…Je ne veux plus ça aujourd’hui”. 
Comme Elsa, de nombreuses femmes ressentent des difficultés à exprimer leur refus clairement et sans renoncer, selon les écrits d’Anne Dickson, auteure de A Woman in Your Own Right, (en français « Vivre en femme libre l’assertivité et vous (et les hommes aussi) »). Dans son ouvrage, elle cite plusieurs raisons qui empêchent les femmes de répondre par la négative. Parmi elles, la peur de renvoyer une mauvaise image : paraître “insensible, indifférente, égoïste”, voire “étroite d’esprit, impolie et agressive”. 
Pour une femme, dire ‘non’ peut aussi s’apparenter à une offense envers les autres, qui peuvent alors se sentir blessés et rejetés, tout comme l’a ressenti Elsa au moment de décliner les avances d’un ami souhaitant plus. Une inquiétude que partage complètement Lina*, 24 ans : "J’ai peur de décevoir l’autre et qu’il ne m’apprécie plus du tout si je refuse un flirt. J’aimerais pouvoir dire un « non » direct sans avoir peur de la réaction de l’homme.” 
Une publication partagée par Agence Sophie Turpaud (@sophieturpaud)
Par ailleurs, ce sentiment désagréable ne s’étend pas seulement à la vie personnelle. Il envahit également le milieu professionnel. “Dans le domaine du travail, dire ‘non’ donnera l’idée que vous êtes incompétente”, écrit avec ironie l’auteure britannique dans son ouvrage. Une peur réelle et partagée par certaines femmes, comme Marie* qui reconnaît  : “J’ai tendance à dire systématiquement oui pour des demandes à traiter. J’aimerais pouvoir répondre ‘non je n’ai pas le temps de traiter la demande, j’ai d’autres contraintes’ par exemple, en étant ferme et sûre de moi.” Un comportement qu’elle adopte malgré elle, même lors de situations simples comme pour un déjeuner entre collègues. “Je dirais difficilement ‘non’ même si la proposition ne me plaît pas, et cela pour contenter tout le monde, peut-être par désir de plaire, ou alors ne pas me faire ‘mal voir’.” Une observation très fréquente selon Anne-Laure Forest et Jane Hodgson, psychanalystes et traductrices du livre d’Anne Dickson. Elles expliquent : “Les filles sont habituées à faire plaisir, à vouloir plaire, même dans la sphère du travail.” 
Cette crainte d’être vue différemment ou de froisser les liens, est aussi ce qui rend plus complexe une situation dans laquelle vous avez choisi de ne pas consentir à une demande. Pour certaines femmes, exprimer clairement un refus est si étranger à elles-mêmes qu’elles acceptent une proposition, notamment lorsqu’elle est sexuelle, alors qu’au plus profond de leur être, ce n’est pas leur désir. Mais elles ne savent pas l’exprimer. Elles s’adonnent alors à certaines relations sans vraiment le vouloir, par peur, angoisse ou encore de sentiment d’être “redevable”. En effet, c’est ce que réalise Elsa en se remémorant certaines de ses expériences avec les hommes : “Je me sens comme redevable lorsque le désir de l’autre est trop palpable, créant une sorte de ‘pression sexuelle’. Souvent, elle est omniprésente quand il m’offre un ‘service’.” Lors d’une soirée avec un nouvel ami ou même un collègue masculin, la jeune femme s’inquiète souvent de ses intentions. “Je me demande : “Que va-t-il vouloir faire après ? Nous prenons un verre mais souhaitera-t-il aller plus loin?” 
Une publication partagée par OSER DIRE NON (@oserdirenon)
Elsa assimile cette interrogation à l’image d’un premier rendez-vous où l’on pense que l’on doit respecter certains codes sociaux comme s’embrasser lorsqu’on se quitte. “En réalité, dans ce genre de situation, je suis rarement vraiment consentante”, prend-elle conscience avec étonnement. “Paradoxalement, j’accepte d’aller plus loin car je ne me sens pas dans la maîtrise à cause de cette pression sexuelle où l’homme n’a que cela en tête. Pour moi, le ‘subterfuge’ pour arrêter ce malaise, cette ambiguïté insupportable, c’est d’accepter la relation sexuelle, en espérant qu’elle ne soit pas trop longue…” Elle conclut : “De cette façon, il a ce qu’il veut et on peut enfin passer à autre chose, revenir à une relation neutre. Avec du recul, je me rends compte que c’est horrible et je ne veux plus vivre ça.”
S’il semble inconcevable pour de nombreuses femmes de dire ‘non’, il est possible d’apprendre à l’exprimer plus clairement, honnêtement, spécifiquement et sans renoncer grâce à  l’assertivité, une technique pour “oser exprimer ses droits et ses choix”, selon Anne-Laure Forest et Jane Hodgson, psychanalystes et traductrices de l’ouvrage d’Anne Dickson. 
Contrairement aux préjugés qui voient le refus comme une agression, dire ‘non’ avec assertivité c’est éviter à la fois “l’agressivité, la passivité ou encore la manipulation.”
On forme de plus en plus à l’assertivité, notamment dans les formations chez Pôle Emploi, pour s’entraîner à négocier une augmentation avec un supérieur. Mais comme le déclarent les deux psychanalystes: “L’assertivité telle que nous la concevons, c’est en premier lieu se positionner sur un pied d’égalité avec son interlocuteur. On n’essaie pas nécessairement de convaincre. On n’obtient pas toujours ce que l’on veut non plus.” Elles ajoutent : “L’objectif est de faire passer un message spécifique de la meilleure manière possible : être authentique avec soi-même sans manipuler l’autre.”
L’assertivité peut permettre de se sortir de situations dites « difficiles », indépendamment des personnes et de leurs degrés d’émotions. Dans les lieux publics, et notamment la rue, de nombreuses personnes se voient dans l’embarras d’exprimer leur désaccord, de répondre à une interjection ou de dire ‘non’ pour décliner une avance. Les psychanalystes se souviennent d’un événement en particulier qui les ont inspirées en tant qu’exemple où elles auraient pu exploiter cette technique. “À ce moment-là, nous nous promenions sans masque, pendant la période où nous avions le droit de le retirer dans la rue. Un monsieur nous a arrêté et nous a agressé verbalement en nous disant de le remettre. C’est là que nos réactions se sont différenciées : Jane a réagi passivement et a décidé de l’ignorer, tandis que moi, j’ai choisi de réagir instinctivement en m’énervant. ‘De quoi je me mêle ?’ ” 
Après avoir travaillé avec Anne Dickson, l’auteure du livre, elles savent désormais ce qu’elles auraient pu répondre avec assertivité : “Monsieur, je me sens agressée par votre remarque non sollicitée, vous avez le droit de porter votre masque tout comme j’ai le droit de ne pas le mettre. Je vous souhaite une bonne promenade.”
Une publication partagée par Active ton Talent ! (@amcoachingpro)
Si cette interjection restait désagréable, d’autres situations, comme le harcèlement de rue, peuvent aussi être traitées avec l’assertivité, même si cela peut être très difficile, “dépendant de la situation, du profil de l’individu et de ses propos”, comme le précisent les psychanalystes. Elles remarquent : “Dans le cas d’une remarque déplacée, on se sent débordée émotionnellement, on se sent salie, insultée…Souvent, les émotions et sentiments nous traversant nous rendent plus passives ou plus agressives. 
Dans un cas, nous prétendons ne pas entendre l’autre et continuons notre chemin en espérant qu’il abandonne. Dans l’autre, nous répondons de façon verbalement violente, ce qui peut nous faire perdre un certain contrôle.” Comment réagir face à un harcèlement de rue ? “On peut répliquer par exemple :’ Monsieur je ne vous connais pas, je vous prie de ne pas me tutoyer, votre commentaire sur mon physique est déplacé, je vous prie d’arrêter immédiatement.’ Là, on reste en phase avec notre discours de vérité tout en étant ferme”.  
Il est important de souligner que cela ne peut pas toujours fonctionner comme on le souhaite, cette situation étant parfois très délicate et dépendante de l’interlocuteur. Cependant, d’un point de vue psychologique et émotionnel, “le simple fait d’exprimer nos émotions et sentiments permet de les extérioriser, ce qui fait aussi descendre le niveau d’angoisse,” ajoutent Anne-Laure Forest et Jane Hodgson. “Dans ce type de situation où l’angoisse monte fortement – mais aussi en général – cette technique permet de mieux l’appréhender. Nommer le sentiment réduit son intensité”, concluent-elles. 
*Les noms des femmes interrogées ont été changés pour raison d’anonymat.
Une publication partagée par OSER DIRE NON (@oserdirenon)
Anne-Laure Forest et Jane Hodgson, psychanalystes et traductrices du livre d’Anne Dickson A Woman in Your Own Right, en français Vivre en femme libre l’assertivité et vous (et les hommes aussi…) 

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source

https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

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