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Note de l’éditeur : ce qui suit contient des spoilers pour Avatar : la voie de l’eau
L’un des aspects les plus distinctifs de la campagne de marketing pour Avatar : la voie de l’eau qui était James Cameron ne taquinait pas une révélation majeure, un rebondissement ou la mort d’un personnage. Alors que les fans du premier Avatar avaient certainement des questions sur le sort de certains des personnages du premier film et étaient curieux de savoir comment Pandora avait évolué dans le temps qui s’était écoulé, marketing pour Avatar : la voie de l’eau vendait “l’expérience” plus que tout ; similaire à la sensation au box-office de Top Gun : Maverick plus tôt cette année, Avatar : la voie de l’eau était un film qu’il suffisait de voir sur grand écran pour ressentir toute la majesté des réalisations visuelles. C’est une bonne chose que le crochet marketing du film ne repose pas sur la mort d’un personnage majeur, car il est plus qu’un peu évident lequel des nouveaux personnages introduits dans Avatar : la voie de l’eau ne reviendrait pas pour Avatar 3.
Dans la séquence d’action finale sur le Colonel Quaritch (Stéphane Lang) radeau lors de la conclusion épique de Avatar : la voie de l’eau, la famille Sully est obligée de se lever enfin et de lutter contre les “gens du ciel” oppressifs après avoir fui leur maison dans la forêt plus tôt dans l’histoire. Jacques (Sam Worthington) a résisté à la guerre ouverte par crainte pour la sécurité de sa famille, mais sa femme, Neytiri (Zoé Saldana) est plus que conscient qu’ils ne font que prolonger l’inévitable. Une bonne narration dicte que nous allons avoir une confrontation au moment où Avatar : la voie de l’eau se termine, et nous savons qu’il faudra la mort d’un des enfants de Jake pour lui prouver que le moment est venu de se battre. Cette responsabilité incombe à son fils aîné, Neteyam (Jamie flatte), qui un jour l’aurait surpassé comme chef.
Il est très clair que Avatar : la voie de l’eau est destiné à être L’empire contre-attaque de la Avatar saga. C’est un épisode beaucoup plus sombre dans le Avatar série qui sépare les personnages en aventures individuelles et les rassemble pour une confrontation finale qui, nous le savons, ne mettra pas fin à tout le conflit. Afin de mettre en place un conflit plus excitant dans le troisième film (qui a presque terminé le tournage et est prévu pour une date de sortie en décembre 2024), il devait y avoir une mort de personnage majeur. Cependant, Avatar: La voie de l’eau est si peu subtil pour taquiner qui sera cette victime qu’il est plus difficile d’être surpris ; si vous vous attendiez à un véritable compte-gouttes, vous avez peut-être été un peu déçu.
Comme chaque monologue émotionnel du scénario semble le suggérer, Avatar : la voie de l’eau est une histoire de la façon dont les parents se reflètent dans leurs enfants. Nous voyons comment chacun des nouveaux personnages plus jeunes cherche à honorer ses parents, mais aussi à corriger ses erreurs. En plus des enfants biologiques de Jake et Neytiri, Neteyam, Lo’ak (Bretagne Dalton), et Tuk (Bonheur de la Trinité), nous rencontrons également leur fille adoptive Kiri (Sigourney Weaver), qui partage l’ADN avec le Dr Grace Augustine du premier film. Ils ont également accueilli le garçon humain Spider (Champion de Jack) comme l’un des leurs, même s’il est en fait le fils biologique du colonel Quaritch.
Lorsque les personnages s’aventurent dans la barrière de corail pour rencontrer le peuple Metkayina, le chef Tonowari (Falaise Curtis) et son épouse Ronal (Kate Winslet), ont la même peur que Jake ; ils craignent que le fait d’attirer l’enquête de la RDA chez eux ne mette en danger la vie de leurs enfants. Dans un parallèle thématique qui suggère que ces deux cultures ont beaucoup plus en commun qu’elles ne le pensent, nous sommes présentés aux enfants de Tonowari et Ronal, Reya (Basse Bailey), Aonung (Philippe Geljo), et un enfant à naître. Il ne semble pas probable que la mort de Reya ou d’Aonung ait un impact massif sur le public, compte tenu de leurs temps d’écran relativement brefs. Cependant, susciter un sentiment de communauté parmi les jeunes personnages suggère que l’un d’entre eux ne s’en sortira pas vivant à la fin de Avatar : la voie de l’eau. Lequel des enfants Sully est condamné ?
Quand on regarde la famille Sully, il est clair que Kiri ne périra pas dans Avatar : la voie de l’eau; il y a trop de questions intéressantes sans réponse concernant sa conception et sa connexion à Grace Augustine qui ne sont pas complètement résolues, et il semblait peu probable que Cameron veuille ramener une actrice aussi accomplie et talentueuse que Weaver pour un autre épisode, seulement pour la tuer à nouveau à la fin de Avatar : la voie de l’eau. De même, Spider doit lutter pour être le fils de deux mondes différents; choisira-t-il la famille qui l’a élevé ou celle qui l’a enfanté ? Le placer au milieu du conflit de Jake et Quaritch est certainement une façon intéressante de rendre leur bataille continue dans Avatar 3 et Avatar 4 plus émotionnel.
Cela laisse le reste des enfants de Jake, et même pour quelqu’un d’aussi audacieux que Cameron, tuer une jeune fille de l’âge de Tuk semble aller un peu trop loin pour un film qui attire un public de tous âges. Il serait plus logique de voir deux frères séparés, car ce serait une expérience à laquelle Jake lui-même pourrait s’identifier; dans le premier film, il reçoit quelques messages de son frère jumeau, Tom, assassiné sur Terre. La perte fraternelle fait toujours mal à Jake, et malheureusement, c’est quelque chose que Lo’ak ou Neteyam devront également gérer.
Dès le début de Avatar : la voie de l’eau, Neteyam semble juste un peu trop parfait ; c’est un redoutable guerrier qui obéit parfaitement aux ordres de son père et qui a tout pour devenir un grand chef. En comparaison, Lo’ak a tendance à avoir des ennuis et est facilement entraîné dans des conflits enfantins et distrait par l’attrait de l’aventure. Alors que Jake et Neytiri s’inquiètent de Lo’ak et de sa nature imprudente, ils peuvent être assurés qu’une fois que Neteyam sera chef, il aidera à enseigner la responsabilité à son frère. Il est plus que clair que Lo’ak devra apprendre cette leçon par lui-même, surtout après avoir subi une expérience de mort imminente, pour émerger avec une nouvelle connexion avec les créatures aquatiques. Il a encore de la place pour grandir et mûrir dans les prochaines suites.
Cameron est un conteur beaucoup plus intelligent qu’on ne le croit souvent, et il y a un sentiment d’inévitabilité qui accompagne les derniers instants de Neteyam. Nous savons qu’il est condamné, mais cela ne rend pas les sanglots déchirants de Neytiri moins émouvants, et cela ne fait pas de la séquence funéraire finale une note moins puissante pour terminer. Neteyam a peut-être été une pièce importante dans le sous-texte thématique de cette étape de la saga, mais en tant que personnage individuel, il était relativement plat. Avatar : la voie de l’eau a réussi à tuer un personnage légèrement sous-développé tout en invoquant nos sympathies, même s’il s’agissait d’une mort que nous avons vue venir dès le début.
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