Rubriques et services du Figaro
Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
Dans un article publié le 1er décembre dans Psychology Today, une gestalt-thérapeute américaine propose une technique simple pour reconnaître et éviter une personne toxique en une heure.
Une heure. C’est la durée qu’il pourrait nous suffire pour déceler chez un interlocuteur un potentiel futur effet toxique sur soi. Voici ce qu’affirme Elinor Greenberg, psychothérapeute américaine, dans un article publié le 1er décembre sur le site Psychology Today . La gestalt-thérapeute, spécialisée dans le diagnostic et le traitement des troubles de la personnalité borderline, narcissique et schizotypique, y présente une méthode accessible à tous pour observer les éventuels comportements nuisibles d’un nouvel ami, amant, ou encore d’un membre de sa famille.
La technique consiste à avoir une conversation de 60 minutes avec la personne que l’on soupçonne d’être toxique. À cette occasion, on compte le nombre de commentaires négatifs émis par ladite personne, explique la psychothérapeute. On observe alors la fréquence à laquelle elle se plaint, dénigre un individu ou un objet, partage des commérages malveillants, ou exprime une aversion envers quelque chose, précise la spécialiste. «Si cette personne émet quatre remarques péjoratives ou plus en une heure, elle est susceptible d’avoir un effet toxique sur notre vie», prévient Elinor Greenberg.
À lire aussiLa méthode imparable pour sortir d’une relation toxique
La psychothérapeute rappelle que le malheur est contagieux. L’objectif n’est évidemment pas de s’entourer uniquement de personnes qui vont bien, mais de côtoyer des d’individus positifs, bienveillants, hors de tout jugement permanent. Christophe Haag, chercheur en psychologie sociale et auteur de La Contagion émotionnelle (1) nous le confirmait dans un précédent article : «Il faut seulement 21 millièmes de seconde pour qu’une émotion passe d’un individu à un autre. Ce qui signifie que dès qu’on est en interaction avec quelqu’un, on attrape ses émotions. Si ce sont des personnes bénéfiques, aux pensées positives, elles vont nous aider à nous réguler et nous apaiser émotionnellement».
À lire aussiCes signes qui prouvent que vous êtes dans une relation toxique
Dans son article, la thérapeute le conçoit : il peut arriver à tout le monde d’être dans un état d’esprit négatif. «Mais la plupart d’entre nous ne le fait pas aussi régulièrement et continuellement en seulement une heure de temps», insiste-t-elle. Pour le prouver, elle propose d’effectuer l’exercice expliqué plus haut avec un proche, puis de comparer le score obtenu avec la personne de confiance à celui obtenu avec la personne que l’on soupçonne d’être toxique.
Bien sûr, la méthode n’est pas infaillible, admet Elinor Greenberg, notamment lors de nouvelles rencontres, où certains individus peuvent d’abord se montrer à leur avantage puis devenir négatifs au cours du temps.
À lire aussi«Il a tissé sa toile autour de moi» : comment le conjoint peut isoler de la famille et des amis
Pour cette raison, la psychothérapeute préconise aux personnes ayant été abusées par le passé, d’apprendre à connaître quelqu’un avant de s’impliquer émotionnellement. Et si les doutes persistent, il est tout à fait envisageable d’effectuer le test à plusieurs reprises au cours de la relation.
Ludosteo
le
Bon alors si on me parle de Macron, de l’immigration, du laxisme et de LFI positivement, je suis de suite catalogué… Remarque, je saurais qui ne pas côtoyer! Quel test en mousse !
TermeBlanc
le
Ironiquement un fléau dans le monde du travail US c’est justement la “positivité toxique” où seul les exclamations enthousiastes sont autorisées et qui cause un deni de réalité.
55/f1.4
le
Je ne suis pas psy mais je trouve la pensée de cette psychologue un peu lourde. Il me semble que les personnes vraiment toxiques savent faire preuve de subtilité et manipuler leur auditoire avec beaucoup de finesse. Ce qui ne saurait se résumer à un simple comptage d’opinions négatives.
Sur ses comptes TikTok et Instagram, Larry Mitnaul, psychiatre américain et père de six enfants, dévoile certaines erreurs à ne pas commettre en matière d’éducation.
Offrir du sens plutôt qu’une avalanche de cadeaux, imaginer un menu écolo qui titille les papilles… Et si on partageait les fêtes autrement, en calmant notre frénésie consommatrice sans renoncer à l’art de la joie ?
Une chercheure américaine en sciences du comportement a créé un questionnaire en huit étapes pour faire le point sur ses ressentis au retour d’une rencontre amoureuse. Des interrogations bien éloignées des critères physiques que l’on peut s’imposer.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
La méthode d’une psychothérapeute pour reconnaître une personne toxique
Partager via :
31 commentaires
31
Madame Figaro
Les articles et recettes en illimité 0,99€ le premier mois sans engagement