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Handicap mental : définition, causes, liste, différents types, prise en … – Femme Actuelle.fr

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Le handicap mental n’est pas une pathologie. C’est un état, un statut social avec lequel les personnes concernées doivent vivre.
✔️ Validation médicale : Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste
On parle de handicap mental à la fois pour qualifier une déficience intellectuelle et ses répercussions sociales sur la vie de la personne concernée. Troubles de la compréhension, incapacité à prendre des décisions, difficultés de communication… Les différentes problématiques liées au handicap mental peuvent être compensées par un accompagnement personnalisé.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le handicap mental se définit comme « un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales ».
Ce trouble du développement se traduit ainsi par une baisse plus ou moins importante de la capacité intellectuelle et peut, ainsi, impacter différentes dimensions de la fonction cognitive : communication, compréhension, apprentissage, réflexion, prise de décision, conceptualisation, mentalisation…
Le quotient intellectuel (QI) est l’outil principalement employé pour distinguer les différents degrés de déficit intellectuel (OMS) :
Sur les 3,5 millions de personnes handicapées en France, 700 000 d’entre elles sont en situation de handicap mental. Cela représente environ 20 % des personnes handicapées. Chaque année, ce sont entre 6 000 et 8 000 enfants qui naissent avec une déficience mentale (Unapei). D’un point de vue plus général, le handicap mental touche légèrement plus d’hommes que de femmes.
Contrairement aux idées reçues, les personnes handicapées mentales disposent de capacités suffisantes pour vivre pleinement dans la société. Nombre d’entre elles possèdent un logement indépendant, exercent une activité professionnelle — protégée ou non — et développent des relations sociales. La méconnaissance du retard mental au sein de la population reste l’un des principaux freins à l’inclusion plus large des personnes en situation de handicap au sein de la société.
Le handicap mental peut être plus ou moins important en fonction des individus. Néanmoins, on retrouve certaines difficultés communes chez les personnes handicapées mentales dans les domaines suivants :
Les troubles et manifestations liés au handicap mental vont dépendre, en partie, du degré de la déficience intellectuelle (CIM-10) :
Dans 30 % des cas, la cause de la déficience n’est pas connue (Unapei). Pour les 70 % restants, les origines du handicap mental peuvent être diverses et variées :
La détection du handicap mental fait généralement suite à des inquiétudes des parents quant au développement de leur enfant. Soucieux de voir que leur enfant semble présenter des retards d’acquisition, ils vont consulter leur médecin traitant.
Si le praticien observe effectivement des retards dans des domaines tels que le langage, la motricité, la socialisation ou encore la cognition, il pourra orienter les parents vers un psychologue ou un psychiatre qui pourront évaluer la fonction intellectuelle de l’enfant. Dans la majorité des cas, plus la déficience mentale est profonde, plus les signaux d’alerte sont majeurs : hypotonie, retard postural, retard d’acquisition du langage, mauvaise ou absence d’interaction avec autrui…
Les déficiences légères sont plus compliquées à détecter précocement, car les bébés et les enfants n’évoluent pas tous au même rythme. Toutefois, les médecins prêtent une attention particulière aux facteurs de risque de déficience mentale, comme l’alcoolisme maternel, les accouchements difficiles ou encore les maladies contractées au cours de la grossesse.
Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), la déficience mentale doit répondre aux trois critères suivants pour être diagnostiquée :
S’il est possible de diagnostiquer une déficience mentale profonde avant l’âge de trois ans, il faudra attendre quatre ou cinq ans pour confirmer un retard mental moyen, et l’entrée à l’école primaire — voire plus tardivement — pour un déficit léger.
L’accompagnement des personnes en situation de handicap mental va dépendre essentiellement de leur degré de déficience et d’autonomie. Dans la majorité des cas, la prise en charge s’articule autour d’une équipe pluridisciplinaire réunissant différents professionnels de santé : médecin traitant, kinésithérapeute, orthophoniste, ergothérapeute, assistante sociale, psychomotricien (Le Manuel MSD)…
Dans tous les cas, la détection et l’accompagnement des personnes handicapées mentales doivent être le plus précoces possible, de manière à limiter la progression du déficit intellectuel. L’implication des parents et de l’entourage est en cela primordiale. La prise en charge doit également évoluer en fonction du handicap. Plusieurs situations vont également demander une approche individualisée :
L’accès à l’instruction est un droit universel auquel tous les enfants peuvent prétendre. Un Projet personnalisé de scolarisation (PPS) est généralement instauré en lien avec la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH). Via sa Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), cette dernière va déterminer, en lien avec les parents, les conditions de la scolarisation.
Plusieurs alternatives d’action éducative et pédagogique adaptée sont ici envisageables en fonction de la sévérité du déficit mental : classe ordinaire avec un accompagnement, classe ordinaire aidée du dispositif Unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS), section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), unité d’enseignement des instituts médico-éducatifs (IME) ;
La déficience mentale peut parfois altérer la capacité de la personne handicapée à exprimer les symptômes ressentis. Une prise en charge médicale attentive est généralement nécessaire, ainsi que des dépistages réguliers (vue, audition, santé buccodentaire, diabète, cholestérol…) ;
Cette question reste encore assez mal anticipée en France. Si les enfants et les adolescents bénéficient de structures d’accueil et d’accompagnement, les dispositifs d’insertion dans la vie sociétale restent moins nombreux, et les différentes aides ont tendance à ne pas être poursuivies à l’âge adulte.
La déficience mentale n’étant pas une pathologie, il n’est pas possible de prévenir sa survenue. Néanmoins, il est possible d’agir sur certains facteurs de risque qui ont été clairement identifiés comme pouvant potentiellement induire un retard mental.
Ainsi, la vaccination contre la rubéole et la méningite à pneumocoque fait partie des outils de prévention les plus efficaces contre les déficiences causées par une maladie contractée au cours de la grossesse. L’arrêt de la consommation d’alcool chez la femme enceinte est également préconisé pour éviter le syndrome d’alcoolisme fœtal, dont les répercussions neurologiques sur le bébé peuvent être graves (Le Manuel MSD).
Sources :
Unapei, Fondation pour la recherche médicale, Le Manuel MSD, Organisation mondiale de la santé
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