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Flottes des TPE-PME : une équation toujours complexe en 2023 – Flottes Automobiles

En 2023, les enjeux pour les TPE-PME restent identiques à ceux des plus grandes structures. Leurs flottes subissent ainsi les hausses des coûts, les délais de livraison allongés et l’arrivée des ZFE-m (zones à faibles émissions-mobilité).
D’où le tableau que brosse Marc Charpentier, directeur commercial de One Lease, loueur spécialiste des petites et moyennes flottes. « Avec vingt ou de 300 véhicules, le constat demeure identique : les gestionnaires de flotte sont perdus. Avant, ils prenaient des diesel sur 36 mois/90 000 km. Dorénavant, il faut analyser les besoins au cas par cas pour sélectionner les modèles et les motorisations. Ensuite,…
En 2023, les enjeux pour les TPE-PME restent identiques à ceux des plus grandes structures. Leurs flottes subissent ainsi les hausses des coûts, les délais de livraison allongés et l’arrivée des ZFE-m (zones à faibles émissions-mobilité).
D’où le tableau que brosse Marc Charpentier, directeur commercial de One Lease, loueur spécialiste des petites et moyennes flottes. « Avec vingt ou de 300 véhicules, le constat demeure identique : les gestionnaires de flotte sont perdus. Avant, ils prenaient des diesel sur 36 mois/90 000 km. Dorénavant, il faut analyser les besoins au cas par cas pour sélectionner les modèles et les motorisations. Ensuite, ils ne savent pas quand ils seront livrés ni si le véhicule ne va pas disparaître dans les quinze jours avec les pénuries. Et, parfois, quand le véhicule sort d’usine, il ne répond plus à la demande initiale », déplore ce loueur. Qui conclut : « Face à cette situation complexe, on établit plus une car policy fixe mais on fait “des coups“ en fonction des opportunités et on commence à référencer des outsiders étrangers comme Kia, Hyundai, Toyota ou MG », ajoute Marc Charpentier.
Certes, les petites flottes ont un atout : « Elles sont plus flexibles et à même de saisir les opportunités car leurs prises de décision sont plus courtes », estime Régis Masera. Ce directeur consulting d’Arval France souligne aussi un intérêt pour la LLD. « En période de risque, ceux qui sont en achat ont tendance à passer à la location. Les petites entreprises veulent limiter le recours aux fonds propres ou au crédit dans un contexte inflationniste. Et elles vont de plus en plus vers une logique de consommation plutôt que d’acquisition, afin de ne supporter que l’usage et non plus le financement. Cette réflexion est adaptée à l’électrique, complète Régis Masera, car les technologies et les autonomies évoluent vite. »
Autre atout : « Si les grandes flottes pâtissent de l’absence de remises commerciales, cela touche moins les petites flottes qui n’ont jamais réussi à obtenir 30 ou 40 % sur une Clio. Elles perdent alors moins. Mais avec l’inflation, elles ont plus de difficultés à absorber les surcoûts. Nos clients n’hésitent donc pas à prolonger les contrats », souligne Marc Charpentier pour One Lease.
Marc Charpentier poursuit : « Alors que les véhicules thermiques sont toujours plus chers, l’électrification est une solution pour maîtriser les coûts : les valeurs résiduelles se tiennent bien et les coûts d’entretien restent plus faibles. De ce fait, les loyers demeurent compétitifs. » Ce loueur met aussi en avant le bioéthanol (E85) qui « améliore le bilan carbone du “puits à la roue“ en passant du «champ à la roue“, et peut générer des économies sur le seul poste où il reste une marge de manœuvre : le carburant. Mais il faut convaincre le collaborateur de prendre le bon pistolet à la station : celui de l’E85 à la place du sans-plomb », recommande-t-il.
Face aux délais de livraison, les petites flottes sont aussi touchées de plein fouet car elles ont plus de mal à anticiper les accroissements d’activité. « C’est le cas des artisans. La moyenne durée et surtout le véhicule d’occasion sont alors des solutions car ils répondent à deux préoccupations : bénéficier d’un véhicule rapidement et à un coût le plus économique possible », avance Guillaume Maureau, directeur général adjoint d’ALD Automotive France.
« Notre clientèle s’agrandit rapidement, confirme Vincent Dreyfus, cofondateur de Flease qui propose des VO en location aux TPE-PME. Les petites flottes ont moins de visibilité que les grands groupes et elles ne peuvent pas prendre autant de risques. Le VO est donc adapté car les délais de livraison sont moins longs et les tarifs inférieurs, même pour des modèles très récents. Et de ce fait, cela permet aussi d’optimiser les amortissements non déductibles », argumente ce loueur. Les durées d’engagement sont aussi moins longues et l’offre plus flexible. « Avec un contrat de trois ans, on peut changer de véhicule au bout d’un an et demi pour l’adapter à de nouveaux besoins, et prendre un modèle électrique sur la seconde partie du contrat », conclut Vincent Dreyfus.
« Notre flotte comprend une quinzaine de VP, une douzaine en location et trois en propriété, et un VU. Nous avons deux véhicules électrifiés et un hybride simple. Notre ambition est de passer au 100 % électrique dès 2023 ou 2024. Cela répond à la stratégie de notre P-DG et à sa volonté de limiter les émissions », explique Stéphane Merlo, chargé des achats et de la maintenance pour le laboratoire pharmaceutique Provepharm. Tout en soulignant que ce P-DG roule en PHEV et désormais en électrique depuis onze ans. D’ailleurs, l’entreprise a fait installer une vingtaine de bornes pour les collaborateurs et les visiteurs, y compris pour les personnes à mobilité réduite. Les TPE-PME ne sont pas en retard sur le verdissement dès lors que l’impulsion vient de la direction. Et dans ce cas, la souplesse des petites structures les fait avancer rapidement.
Pour faciliter la transition, Provepharm compte « passer à 100 % en LLD et ajouter un loueur pour avoir un plus large choix de véhicules », anticipe Stéphane Merlo. Ce laboratoire d’environ 120 salariés réfléchit aussi à plusieurs options pour faciliter les trajets alors que son site se situe en périphérie de Marseille. « Nous envisageons la mise en place de trottinettes et de vélos électriques, par exemple pour les petits trajets pendant le déjeuner, et nous favorisons le covoiturage avec le prestataire Karos », détaille Stéphane Merlo.
Et pour les TPE-PME comme pour les grandes entreprises, un des enjeux majeurs reste la recharge, « d’autant que l’installation d’une borne à domicile coûte au moins 2 500 euros », rappelle Marc Charpentier pour One Lease. Ce dernier met en avant des solutions intermédiaires : « Les prises renforcées connectées coûtent deux fois moins cher et on connaît le montant des recharges à rembourser aux collaborateurs. Autre alternative : le câble connecté, avec une carte SIM intégrée, pour se recharger à plusieurs endroits et rembourser le collaborateur. En revanche, le problème se pose pour les gros rouleurs qui, eux, ont besoin d’une borne », nuance Marc Charpentier.
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Rémy Collot, fondateur de Radeau, une entreprise de portage de repas, évoque une piste. « L’intercommunalité peut investir dans des parkings équipés en panneaux solaires ou autre énergie verte et offrir des places de recharge aux entreprises du secteur moyennant un tarif de location. Cela serait utile pour les TPE qui laissent les VU à leurs salariés pour rentrer chez eux quand ils ne peuvent pas disposer de bornes à domicile », expose ce dirigeant.
De fait, les petites structures qui roulent en VU sont à la peine. « Pour l’instant, nos VU restent en diesel. Il n’y a pas d’autres solutions du fait des autonomies. Et l’électrique pose des contraintes de recharge. On pourrait installer une borne sur le site mais impossible de recharger sur les chantiers où il n’y en a pas », regrette Amandine Goudard, cofondatrice d’Origin Rénovation Responsable, une entreprise qui rénove des bâtiments avec des matériaux biosourcés et place la RSE au cœur de sa stratégie.
CEPI, spécialiste des installations de cloisons et plafonds dans les salles propres ou blanches, conserve aussi ses VU diesel. « Les salariés partent le lundi matin pour des chantiers dans toute la France et rentrent le vendredi soir. Ils roulent 40 000 à 50 000 km par an et surtout sur autoroute. Le diesel est donc la seule solution, pointe Jean-Michel Pinel, le dirigeant. Je fonctionne essentiellement en crédit-bail car la LLD n’est pas adaptée à nos lois de roulage et je garde nos VU trois ans en moyenne. Le fait de renouveler tous les trois ans m’assure d’avoir des diesel aux meilleures normes anti-pollution et Crit’Air 2. Nous roulons peu en centre-ville mais dans les années à venir, l’instauration des ZFE-m sera probablement une contrainte », anticipe ce dirigeant. Le temps est compté.
Les petites entreprises prennent au sérieux la question de la sécurité routière. Ainsi, le spécialiste du portage de repas Radeau suit ses nouveaux entrants. « Ils sont accompagnés par un tuteur pendant quinze jours et bénéficient d’une formation de deux heures en auto-école avant la prise en main du véhicule. Ensuite, dans les trois ans, ils font un stage de deux jours chez Centaure », détaille Rémy Collot. Et les règles sont strictes : « Les bénéficiaires de nos repas ne connaissent pas le téléphone des livreurs, ce qui évite de les déranger au volant. Ils appellent le bureau et nous envoyons des e-mails aux livreurs concernés. Le téléphone, y compris en Bluetooth, est interdit au volant », rappelle ce responsable.
De son côté, CEPI compte mettre en place une formation axée sur la sécurité routière chez Centaure pour ses salariés qui sont des gros rouleurs. « Quand j’ai repris la société, j’ai instauré des règles strictes et une tolérance zéro. J’ai repris les sept engagements de la Sécurité routière dans notre règlement intérieur, indique Jean-Michel Pinel. Nous avons aussi aménagé les plannings pour que les salariés puissent mieux préparer les trajets. Le temps de route, c’est du temps de travail, il faut qu’il soit bien vécu et il faut aussi prendre en compte les aléas pour ne pas mettre la pression. Pour que les salariés soient exemplaires, il faut avoir soi-même une politique exemplaire. Notre sinistralité a baissé et je n’ai pas de remarques sur la fatigue ou les maux de dos », se félicite ce dirigeant.
Consultez nos fiches pratiques rédigées par des experts de la gestion de flottes
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