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Comment annoncer sa grossesse à son enfant (et que dire en cas … – Magic Maman

Lorsqu’il s’agit d’annoncer sa grossesse à la famille et aux amis, on réfléchit souvent à des moyens originaux : une fête, une échographie dissimulée ou encore avec un pull avec inscrit “baby loading…”. La tâche s’avère plus compliquée quand on s’adresse à son enfant, pour qui la grossesse est un concept encore flou. Heureusement, on file à votre rescousse pour vous donner les meilleurs conseils ! 
Première étape : trouver LE bon moment pour annoncer votre grossesse à votre petit.e. “Lorsque l’on a connu la douleur et le deuil qu’impliquent les fausses couches, l’IMG ou des longs parcours avant de tomber enceinte (PMA/FIV), ou même par superstition, on se dit qu’attendre plusieurs mois avant d’annoncer sa grossesse est plus prudent, et évite aux enfants de partager nos douleurs”. Pourtant, votre aîné est directement concerné, dès le moment où vous discutez d’un deuxième enfant avec votre conjoint.e. En effet, “sans le mesurer vraiment, le couple, la famille et donc l’enfant ainé sont pris consciemment et inconsciemment dans des mouvements psychiques qui vont le bouleverser et modifier les relations, les discussions, les comportements etc.” N’oublions pas que les bébés sont des éponges émotionnelles, ils le restent quand ils grandissent.

“Dès l’envie d’un nouvel enfant, une femme comme un homme commence à se préparer à la parentalité et modifie ne serait-ce qu’un minimum son comportement vis à vis de lui-même, de son corps et bien sûr de son aîné. Cela peut être une nouvelle façon de manger, de se protéger le ventre, des rendez-vous médicaux, la prise de vitamines pré-conceptionnelles, un regard différent sur les gestes parfois brusques ou la possessivité du futur grand frère ou de la future grande sœur”.
Il est donc préférable d’en parler à votre enfant dès que le désir d’enfant est là. Ce peut être grâce à une phrase toute simple : “Papa et maman (ou maman et maman/papa et papa) aimeraient bien avoir une grande famille, et que tu aies un petit frère ou une petite sœur). Tu sais comme tel ami, ou tel cousin. On va essayer d’avoir un bébé”.
Bien évidemment, le choix du bon moment vous appartient, tout comme la façon de l’annoncer. 
L’envie d’un autre bébé est là, et vous souhaitez l’annoncer à votre enfant. Pour qu’il puisse bien comprendre, “décrivez l’envie de tomber enceinte dans les grandes lignes, avec transparence. Choisissez une phrase d’explication simple, courte, ouverte aux questions, pour qu’il vous dise à son rythme à quel point il souhaite les détails, comprendre et surtout avec quelle temporalité, c’est-à-dire s’il souhaite ou non recevoir de l’information, et à quel rythme”. Eveillez sa curiosité !
Par exemple : au moment de lui annoncer, “expliquez-lui que vous allez essayer d’avoir un enfant, que cela peut être rapide ou prendre du temps”. Si cela prend effectivement du temps et qu’il questionne, répondez-lui simplement : “oui, c’est long, ça m’embête, car j’en ai très envie, mais on est obligé d’attendre, cela viendra quand ton futur petit frère ou ta future petite sœur sera prêt.e à venir. J’ai hâte, et toi, tu as hâte ?””. Lui partager ces informations va lui permettre de comprendre ce qu’il se passe autour de lui et peut-être de poser des mots sur certaines situations.
La question qui fâche peut survenir. Parfois redoutée par les parents, elle est tout à fait naturelle : comment on fait les bébés ? Eh oui… si on annonce à son enfant qu’on souhaite avoir un bébé, la question est quasi inévitable. Afin de bien lui expliquer comment on fait les bébés, notre psychologue-clinicienne conseille la métaphore du jardin naturel. “Comme pour les fleurs, il y a des graines de maman et des graines de papa qu’il faut mélanger pour qu’elles deviennent une graine de bébé. Comme les fleurs, les parents décident de mélanger leurs graines dans le ventre de la maman, et ça peut fonctionner tout de suite, ou prendre du temps, parfois des mois ou des années. Papa et maman te diront quand la graine de bébé sera là, ça se verra grâce à un test”. A vous de trouver l’explication avec laquelle vous vous sentez le plus à l’aise ! 
Test de grossesse positif, YES ! Maintenant, il faut l’annoncer. “Vous pouvez approfondir l’annonce en expliquant qu’on voit que maman est enceinte. Pour l’instant, ce n’est pas un bébé, mais une graine de bébé, c’est-à-dire qu’une graine de bébé est dans son ventre et va grossir lentement, pendant 9 mois. Montrez-lui, dans la nature, comme une graine de fleur, elle peut grandir ou s’arrêter. Il faut attendre, bien s’en occuper. On ne sait pas si la graine va donner un bébé ou pas. Si ce n’est pas cette fois, ce sera une prochaine graine. En attendant de savoir, on va bien s’en occuper, manger ce qu’il faut, voir des docteurs pour regarder si elle pousse bien, etc”.
Plusieurs situations sont possibles :
– “S’il souhaite toucher votre ventre, regarder les résultats, poser des questions plus précises ou, au contraire, s’il semble ne pas s’y intéresser, laissez-faire à son rythme.
– Il est possible que l’idée que la graine ne pousse pas, c’est-à-dire du deuil pré-natal, lui cause de la peine immédiatement : “je ne veux pas qu’on perde la graine de bébé”, et même qu’il pleure. Laissez-le pleurer, partagez le fait que cela vous ferait pleurer vous aussi, mais qu’on ne peut pas savoir, qu’il faut attendre, que si ce n’est pas cette graine, ce sera une autre graine plus tard qui lui donnera son petit frère ou sa petite sœur. Laissez la peine s’exprimer en le soutenant, et projetez-le vers du positif, pas cela n’arrivera pas, mais cela peut arriver. Si cela arrive, on attendra notre tour et notre graine. Pour l’instant, on peut seulement faire de notre mieux pour cette graine et l’aimer quand elle est là dans le ventre, en attendant qu’elle pousse.
Si c’est une PMA, “vous pouvez expliquer simplement que les docteurs doivent vous aider pour faire le bébé et mélanger la graine de papa avec la graine de maman. Comme une recette ou une potion, il faut qu’ils trouvent le bon mélange pour que la graine devienne un bébé qui pousse dans le ventre de maman”.
Si c’est une adoption, “parlez du voyage, c’est-à-dire du temps d’attente, mais aussi quand les choses seront plus précises (premiers contacts avec l’orphelinat) de la rencontre de l’enfant qui vous attend. Expliquez qu’il faudra du temps pour trouver cet enfant, mais aussi du temps pour se sentir bien tous ensemble, qu’il aura besoin de temps pour se sentir bien avec vous et avec lui. Précisez que cet enfant peut être un peu triste ou apeuré au début car il a perdu sa première famille. Comme un nouveau copain, il faudra apprendre à se découvrir, et à trouver des points communs”.
– En cas d’IMG ou de fausse couche, “votre enfant peut être peiné de perdre le frère ou la sœur espéré, mais surtout être perturbé face à votre peine, aux soins médicaux impliquant une séparation, etc. Impossible de cacher votre peine, et inutile, cela n’aurait pas de sens pour lui comme pour vous, et pourrait même rajouter de l’angoisse (rejet). Rassurez-le, vous avez de la peine parce que vous auriez voulu que la graine de bébé devienne son frère ou sa sœur pour la vie. Il peut vous aider en jouant et en vous faisant des bisous et des câlins. Il peut pleurer lui aussi et être triste ou préférer ne pas en parler. Il a le droit de s’exprimer comme il veut, même par de la colère. Pourquoi pas le laisser s’exprimer par des dessins pour le bébé ou pour vous, ou pour les soignants qui se sont occupés de vous et de la graine de petit frère ou soeur. Expliquez-lui que bientôt, petit à petit, la peine sera de moins en moins forte. Vous penserez toujours à cette petite graine de frère ou de sœur”. N’hésitez pas à vous faire aider par les équipes de psychologues des services de médecine obstétrique”.
“Je ne veux pas avoir de petit frère ou de petite sœur !”. C’est encore un autre cas de figure, qui survient parfois. “Entre nous, il en a le droit et il a bien raison d’exprimer son mécontentement face au changement à venir. Laissez-le s’exprimer, et dites-lui que vous comprenez : c’est un grand changement, vous comprenez qu’il soit difficile pour lui de voir les côtés positifs. Ce bébé, avant de devenir un copain ou une copine pour la vie, va venir bouleverser son quotidien et lui prendre une partie du temps qui lui était réservé avec papa et maman. C’est un étranger, un inconnu, un tiers séparateur et concurrent. Bien sûr, il y aura du positif, il ne sera pas seul dans la vie, il aura un ou une amie pour la vie, et un nouveau rôle valorisant : partager ce qu’il sait et montrer ce qu’il connaît et apprécie. Ne le projetez pas tout de suite sur ce point positif, car il pourrait croire que vous n’écoutez pas sa détresse et que vous cherchez à l’annuler. Laissez un temps, puis petit à petit, lorsqu’il en parle ou en contexte, partagez ce qui peut être positif pour lui. Acceptez que rencontrer, accepter et intégrer un étranger puisse prendre du temps, et même parfois être ambivalent, un jour oui, un jour non, un jour j’adore, un jour je déteste et je refuse”.
Expliquer ce qu’est la grossesse à son enfant avec des mots, c’est très bien. Mais, le lui montrer, permet une meilleure compréhension. Quoi de mieux que des petits livres ou des jeux pour lui apprendre ? “Si ce n’est pas déjà fait, c’est le moment d’investir dans l’achat d’un poupon pour que votre enfant joue au papa et à la maman, ou même au grand frère ou à la grande sœur. Proposez-lui des scènes comme partir en balade avec bébé, nourrir bébé, aider à le changer en donnant un coton ou la crème de change”.
De nombreux livres géniaux adaptés aux différents âges existent. “Mon préféré, que j’ai utilisé avec mon grand d’ailleurs, c’est celui de Catherine Dolto, dans la collection Mine de Rien, pour les plus de 2 ans, J’attends un petit frère ou une petite sœur. Il propose à la fois une explication de la grossesse, de l’accouchement, des changements à attendre et des émotions et questions qu’un enfant se pose. On peut le lire à différents âges, petits pour une lecture des grandes lignes, une page à chaque étape, et aussi plus grands pour ouvrir la discussion sur les points plus “techniques” que les grands aiment aborder”.
Pensez également aux petites vidéos gratuites et explicatives sur YouTube à visualiser avec votre enfant.

Rassurez-vous, il n’y a pas d’annonce de grossesse à éviter. “C’est plutôt une façon de faire à éviter, qui consisterait en un tout, tout de suite, en bloc, ou à l’inverse un rien avant que le ventre ne permette plus de se cacher. L’idée, qui doit être verbalisée au désir d’enfant, c’est le désir, sans plus, et le temps nécessaire que l’on ne maîtrise pas. Lorsque le test est positif, c’est simplement d’en rester en première intention à l’annonce d’un changement, de l’arrivée de cette graine de bébé espérée et que l’on espère voir pousser. L’idée, c’est d’annoncer ce qui arrive, au fur et à mesure de ce qui arrive. On ne devance que si l’enfant pose des questions directes, car s’il les pose, c’est qu’il s’est fait une idée de la réponse. Or, cette idée qu’il s’est faite peut être fausse, ce qui n’est pas si grave, mais elle peut surtout être angoissante. Et lui répondre, c’est le rassurer, cadrer les fantasmes et rassurer les angoisses ou les fantasmes catastrophistes ou abandonniques. Par exemple, ce serait un enfant qui demande pourquoi on veut changer d’enfant, ou le remplacer ? S’il vous pose la question, répondez là-dessus, s’il ne pose pas ce genre de questions, pas besoin de devancer ou de créer une angoisse par des anticipations de ce qui n’existe pas et n’existera peut-être jamais. C’est votre enfant qui donne le rythme, répondez à ses questions, seulement à ses questions, sans anticiper d’autres possibilités”.
Pour comprendre un peu mieux les enfants, on vous invite à consulter La santé mentale et émotionnelle de l’enfant avec Koalou, chez La Maison Hachette Pratique, dont la co-auteure est Stéphanie Deparis Dusautois.

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https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

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