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Bilan carbone : un outil pour verdir la flotte – Flottes Automobiles

Le bilan carbone ? La question intéresse de nombreuses grandes entreprises engagées dans une transformation énergétique. Dans ces sociétés, les calculs du bilan carbone sont mis en avant par les employeurs. Ainsi, plus de 330 multinationales, dont Danone, BNP Paribas, L’Oréal, Roche ou le très pollueur Tata Steel, ont signé fin octobre 2022 une demande leur imposant d’évaluer et rendre public l’impact de leurs activités sur la nature, dans le cadre de la campagne Make it Mandatory. Pour les autres entreprises, soit la très grande majorité, celles plus préoccupées par la fin du mois que par la fin du monde, le bilan carbone demeure une « terra…
Le bilan carbone ? La question intéresse de nombreuses grandes entreprises engagées dans une transformation énergétique. Dans ces sociétés, les calculs du bilan carbone sont mis en avant par les employeurs. Ainsi, plus de 330 multinationales, dont Danone, BNP Paribas, L’Oréal, Roche ou le très pollueur Tata Steel, ont signé fin octobre 2022 une demande leur imposant d’évaluer et rendre public l’impact de leurs activités sur la nature, dans le cadre de la campagne Make it Mandatory. Pour les autres entreprises, soit la très grande majorité, celles plus préoccupées par la fin du mois que par la fin du monde, le bilan carbone demeure une « terra incognita ». Peu en font et encore moins en parle.
C’est le cas de cette société de la grande distribution. « Nous avons une flotte très restreinte d’hybrides depuis plusieurs années, commente le service de presse qui a refusé un entretien. Le développement de la mobilité douce à l’attention des collaborateurs consiste en une aide gouvernementale pour l’acquisition et l’entretien d’un vélo. » Le groupe met-il en place, c’est une obligation légale pour cette société, un bilan carbone ? « Le manager en charge n’aura pas le temps de répondre à vos questions… » De nombreuses entreprises sollicitées ont aussi décliné nos demandes.
« Le bilan carbone fait pourtant partie des outils que le gestionnaire de flotte doit savoir manier, déplore Robert Maubé, spécialiste en gestion de flottes pour le cabinet RRMC. Et s’il s’en occupe rarement, ce sera une demande à laquelle il devra répondre pour trouver des solutions à la décarbonation de son parc. » Comment dès lors comprendre ce peu d’intérêt ? « Le bilan carbone demande une approche globale et une culture d’entreprise. Et cette démarche prend du temps. Peu d’employeurs sont prêts à faire cet effort », explique Yohann Desalle, dirigeant de Thluki Conseils, une société accompagnant les flottes dans la transition énergétique. Il a lui-même suivi un cursus à l’Institut français des carbones.
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Les consultants tombent d’accord. Le calcul des rejets de gaz carbonique dus à l’activité des salariés français, ce que mesure un bilan carbone, devrait constituer une préoccupation majeure des employeurs et des responsables de parc. Et cela d’autant plus que les trajets de ces salariés génèrent une part importante des rejets de GES. En moyenne, le transport contribue à 30 % des GES émis par la France. Dans les entreprises de service, ce taux avoisine logiquement les 50 % et plus. Cela donne aussi des taux d’émission par collaborateur.
Chez le consultant en environnement Sami, la moyenne de CO2 émise par employé, sur les déplacements domicile-travail et professionnels, atteint environ 0,6 t de CO2 équivalent par an. Cette moyenne, toujours pour les déplacements, est de 2,24 t par an et par salarié chez les clients de ce spécialiste de la décarbonation. Or, pour circonscrire la hausse des températures de la planète à 1,5 ° C par rapport à l’ère pré-industrielle, soit l’objectif de l’accord de Paris lors de la COP 21, il faudrait, pour l’Hexagone, que le rejet global de CO2 soit de 2 t par habitant. Il est aujourd’hui de 10 t…
Réaliser le bilan carbone d’une flotte revêt plusieurs intérêts. Avec cette démarche, on peut, tout d’abord, mesurer ses GES pour les diminuer afin de maintenir un climat viable. Un argument qui pourrait suffire à lui seul. Selon une étude parue fin octobre 2022, « les concentrations de GES dans l’atmosphère ont atteint des niveaux records en 2021 », rappelle le bulletin annuel publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
« La principale mission d’un bilan carbone reste de mesurer la dépendance d’une entreprise aux énergies fossiles », ajoute Jacques Aflalo, responsable du cabinet A2DM, un « pur player » dans le domaine des stratégies bas carbone et des enjeux de RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Cette structure a mené plus de 200 bilans carbone et bilans GES depuis sa création en 2010. « Avec ce constat : plus une entreprise est dépendante des énergies fossiles, plus elle exposé aux risques liés à la hausse des coûts du baril de pétrole ou du gaz », poursuit Jacques Aflalo.
Le bilan carbone offre donc l’occasion de renforcer la résilience d’une entreprise et de trouver des solutions pour sortir de l’exposition aux variabilités des tarifs des énergies fossiles. Des tarifs qui, selon toutes les prévisions, ne feront que croître plus on s’approchera de la fin de l’exploitation de ces énergies. « Nous sommes en pleine analyse de notre bilan carbone, illustre Aurélie Giraud, dirigeante de LUM Transition, cabinet de conseil de trente collaborateurs spécialisés dans la transformation, entre autres énergétique, des entreprises. Je juge indispensable de faire un bilan carbone pour connaître les postes émetteurs de CO2. Sans ce bilan, le risque est élevé de lancer des “mesurettes“ sans impact. Ce bilan aide aussi à faire le point et peut réserver des surprises. Ainsi, notre principal poste d’émissions de GES demeure les déplacements. Nous ne nous en rendions pas compte mais ce poste génère plus de la moitié de nos émissions », complète Aurélie Giraud.
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Pour le gestionnaire de flotte, établir un bilan carbone sur la mobilité présente des avantages. Tout d’abord, il bénéficie « d’une vision complète des émissions des GES liées à sa flotte et aux trajets professionnels des collaborateurs. Il peut ensuite identifier les principaux postes émetteurs et construire un plan de mobilité adapté », commente Raphael Rousset, dirigeant de la société Mobilease, un cabinet de conseil en solutions de mobilité pour les entreprises.
Selon l’Ademe, le bilan carbone se répartit en trois scopes . Le scope 1 calcule « les émissions directes de GES générées par une entité. En plus de ces émissions directes, les facteurs d’émissions de la catégorie «combustibles» prennent en compte la part amont de l’utilisation des combustibles (extraction, traitement, raffinage, transport et distribution) ». Le scope 2 concerne « les émissions associées à la consommation d’électricité et de chaleur ». Enfin, le scope 3, parfois le plus important, calcule « les émissions indirectes de GES d’une organisation ». Les deux premiers scopes sont obligatoires pour les entreprises de plus de 500 salariés. Mais le troisième reste le plus complet en matière de rejets de GES. Ainsi, pour la société Adista évoquée dans notre article, le troisième scope représente 90 % des rejets de GES. Cet opérateur télécom s’appuie sur 900 salariés et 300 voitures principalement de fonction, pour proposer des services numériques aux entreprises.
En outre, ce gestionnaire inscrit sa démarche dans la politique RSE de son entreprise. « C’est aussi une obligation pour les entreprises de plus de 500 salariés », souligne Pauline Hantz, senior coach carbone pour la société Sami (38 salariés), évoquée plus haut, qui souhaite « démocratiser » les bilans carbone en simplifiant leur processus et en abaissant leurs coûts. Sans oublier les gros donneurs d’ordres et les entreprises les plus importantes qui poussent déjà leurs fournisseurs à calculer leur bilan carbone. Et pareillement, certains investisseurs privilégient les entreprises responsables. Publier son bilan carbone le plus tôt possible peut donc positionner une entreprise dans le camp des précurseurs.
Ce que confirme Philippe Bloquet, dirigeant de PeopleSpheres, un agrégateur de logiciels RH qui a réalisé son bilan carbone en 2021. « Pourquoi ai-je fait ce bilan ? C’est bien simple. Notre société a pour ambition de promouvoir une économie frugale. Mener un bilan carbone a alors offert d’améliorer la RSE de notre entreprise. Nos actionnaires sont aussi très concernés, très sensibles et très engagés dans ces démarches RSE. Cela nous a aussi poussés à mener cette démarche. Dans un premier temps, nous avons développé le niveau social de la RSE puis, avec le soutien de nos équipes montpelliéraines, nous avons lancé le volet environnemental », expose Philippe Bloquet qui dirige une équipe de 100 salariés.
Le bilan carbone se veut donc aussi un argument d’attractivité pour les employeurs qui vont pouvoir attirer les candidats sensibles à cette dimension environnementale. « Ce bilan vient nourrir le gestionnaire de flotte en arguments pour promouvoir l’électromobilité des déplacements », note Philippe Ambon, directeur du développement de Holson, acteur spécialiste de la performance des flottes. Cette société réalise une trentaine de missions par an sur ces questions de transition énergétique. Cela lui permet d’expliquer « pourquoi il ne faut pas passer du diesel à l’essence, parce que les rejets en CO2 sont alors majorés de 20 %, mais du diesel à l’électrique. Ce qui réduit d’environ de deux tiers les rejets de GES », conclut Philippe Ambon.
« Nous venons de calculer notre bilan carbone et par conséquent celui de nos trajets qui pèsent 5 % de nos émissions », explique Arnaud Clément, directeur de la RSE pour Adista. À la tête de 900 salariés pour 300 voitures principalement de fonction, cet opérateur télécom commercialise des services numériques auprès des entreprises. « Ce bilan nous indique un résultat avec un écart de 10 à 30 % par rapport aux taux de GES effectivement émis. Mais cela n’est pas grave. L’important est de disposer d’un tonnage à partir duquel nous mènerons des actions pour diminuer ces émissions. Notre bilan a été mené avec l’aide d’un prestataire. Je déconseille, pour ma part, de le faire seul car la démarche est compliquée. Il faut s’appuyer sur un professionnel chevronné qui réalise ces travaux depuis longtemps car il y a beaucoup de “margoulins“ sur ce marché en plein développement », avertit Arnaud Clément.
Ce (bon) choix effectué, la mesure du bilan carbone d’une flotte se fait en plusieurs étapes. La première consiste à relever des données nécessaires aux calculs du bilan. Il peut s’agir des kilomètres parcourus par les employés pour rejoindre leur lieu de travail, de ceux effectués professionnellement, des modes de transport, des fréquences des trajets, des modèles des véhicules, etc. On calcule alors l’empreinte carbone de chacun des modes de déplacement avec, in fine, le nombre de kilomètres parcourus par transport et en regard la conversion en tonnes de CO2 émises. On constate alors que « le kilomètre en voiture essence émet 190 g/km de CO2, alors que celui en TGV pointe à 2 g, celui de la marche est à zéro, celui du vélo électrique affiche 12 g, contre 7 g pour le vélo musculaire ou 2,5 g pour le métro, etc. », énumère Pauline Hantz pour le consultant en environnement Sami.
Ces données recueillies, il convient de les rendre compréhensibles et lisibles par le biais de graphiques et d’histogrammes pour bien signaler les modes de transport les plus émetteurs en carbone. Il sera alors plus facile de matérialiser ce qui émet des GES et en quelles quantités. Restera ensuite à formuler des préconisations pour limiter ces rejets.
Et justement, les solutions pour abaisser le bilan carbone des mobilités (et donc de la flotte) en entreprise sont nombreuses. Des prestataires en ont ainsi plus de 200 en magasin… « Mais l’idée générale reste de tendre vers la sobriété », pose Jacques Aflalo pour le cabinet de conseil A2DM. On doit, tout d’abord, électrifier sa flotte, préconiser le covoiturage avec des aides pour le covoitureur et le covoituré, mais aussi le vélo, la marche à pied ou les transports en commun. Il est pareillement important de mettre en avant l’éco-conduite auprès de ses collaborateurs et de suivre régulièrement les progrès enregistrés.
Certaines sociétés développent également des ateliers d’intelligence collective pour réunir plusieurs services, sous l’égide du gestionnaire de flotte, avec pour objectif de réduire l’empreinte carbone des véhicules en parc. On réunit alors les achats pour l’acquisition de modèles électriques, les services généraux pour implanter des bornes de recharge électrique ou l’opérationnel pour rendre moins énergivores les tournées des commerciaux ou des techniciens. On peut aussi se demander, avec ses clients, s’il est bien nécessaire de les rencontrer aussi souvent en présentiel…
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Plus largement, on peut aussi mettre sur pied des rencontres pour expliquer les enjeux de la décarbonation de la flotte, l’accord de Paris, le réchauffement climatique et ses conséquences. Toutes les actions, même les plus minimes, vont dans le bon sens. Car il s’agit de convaincre les collaborateurs de modifier, in fine, leurs habitudes. Cerise sur le gâteau : ces politiques de décarbonation des déplacements engendrent des résultats rapides, avec la possibilité faire reculer assez vite les rejets de GES de 10 à 20 %. Avec une proportion quasi équivalente de litres de carburant économisés…
« Cette démarche doit associer l’ensemble des parties prenantes et nécessite de la pédagogie, rappelle Raphael Rousset pour le cabinet de conseil en solutions de mobilité Mobilease. Il est important d’avoir les outils adaptés pour mesurer les évolutions, comme celle de la consommation de carburant, sur le long terme et de lancer des actions correctives si besoin. Il conviendra aussi de récompenser les salariés vertueux suite aux cours d’éco-conduite », illustre ce consultant.
Mais pour les gestionnaires de flotte, le calcul du bilan carbone peut se révéler très compliqué, entre une fiscalité mouvante et un TCO pas toujours bien maîtrisé. Si l’on compare deux véhicules par leur prix d’achat, celui qui s’équipe d’un moteur thermique reste moins cher que son équivalent électrique. Mais si l’on réfléchit globalement, on s’apercevra que l’électrique, in fine, peut revenir moins cher… Mais expliquer ce calcul contre-intuitif à ses collaborateurs demande beaucoup de temps. Il faut alors faire preuve de pédagogie et s’appuyer sur des relais. Ces derniers pourront alors expliquer que des arrêts de trente minutes pour recharger un moteur électrique permettent de se reposer, de respecter les conseils de sécurité routière et d’arriver à bon port moins fatigué.
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« Il faut embarquer le maximum de services, ajoute Arnaud Clément, directeur de la RSE pour l’opérateur télécom Adista. L’important est de pouvoir expliquer, avec par exemple une fresque du climat, le pourquoi de la démarche. En co-construction, sur la partie mobilité, notre idée a été d’électrifier la flotte et de l’imposer aux collaborateurs. Mais avec de la souplesse. Nous avons monté une bourse d’échanges pour que les réfractaires à l’électrique puissent prendre des véhicules essence plus anciens. Nous proposons aussi un crédit mobilité en argent à la place de la voiture de fonction et un forfait mobilités durables de 400 euros par an pour les autres salariés », relate ce responsable RSE.
Dernier avantage du bilan carbone : il offre au gestionnaire de flotte d’élargir son périmètre de responsabilité. En général, ce gestionnaire est rarement admis au comité de direction. Mais investir le champ du bilan carbone peut le propulser au centre de nombreuses décisions. Ce bilan, surtout dans les PME qui ne disposent pas de responsable RSE, met alors en lumière le rôle que peut jouer le gestionnaire de flotte en devenant gestionnaire de mobilité.
Pour cela, ce responsable doit tout d’abord s’appuyer sur une direction qui promeut les politiques de décarbonation. « Il faut se méfier des équipes dirigeantes, indique un consultant qui préfère garder l’anonymat. Certaines ne s’intéressent pas à ces questions et veulent en faire le moins possible. Très souvent, les mesures concernant la flotte passent à la trappe. On référence des Zoé électriques dans le catalogue, personne n’en prend et le tour est joué. Or, le bilan carbone doit amener à repenser la mobilité d’une entreprise dans son ensemble et nécessite une discussion entre la gestion de flotte, les RH, la finance, l’opérationnel et le comité exécutif. Le gestionnaire de flotte se retrouve ainsi à la table des décideurs », poursuit ce consultant.
À l’initiative de BPI France, avec l’aide financière de l’Ademe et en collaboration avec l’Association pour la transition Bas Carbone, le dispositif « diag décarbon’action » a été lancé en 2021 pour accompagner les PME dans la réduction de leur empreinte carbone. Ce dispositif rassemble des outils simples et complets pour mener à bien un bilan des émissions de GES. Il coûte 4 000 euros HT pour une PME de moins de 250 salariés, et 6 000 euros HT pour une PME dont l’effectif est compris entre 250 et 499 salariés.
Ce « Diag » de douze jours se déroule en trois phases. Pour une entreprise, il s’agit de mesurer, en premier lieu, ses émissions directes et indirectes de GES. Ensuite, sera rédigé un « plan de transition » co-construit avec l’expert mandaté. Et la démarche se conclut avec la « valorisation de la transition » et une nouvelle stratégie RSE à mettre en place. « Un bilan d’émissions de GES constitue la première étape indispensable pour toute entreprise qui veut réussir sa transition bas carbone, avance Damien Huet, délégué général au sein de l’Association pour la transition Bas Carbone. Il doit être pensé comme l’outil de pilotage de toute stratégie de décarbonation. C’est pourquoi il est important que ce bilan suive une méthode reconnue et qu’il soit réalisé par une personne compétente. C’est exactement ce que propose ce dispositif », conclut Damien Huet. Et cette analyse débouchera sur un plan d’actions sur mesure et un accompagnement de l’entreprise.
C’est vrai pour ce gestionnaire de flotte – il ne souhaite pas non plus être cité –, salarié d’une entreprise de taille intermédiaire, à la tête de 2 000 salariés pour un parc de 200 voitures. La dirigeante est très engagée et souhaite que sa société ne rejette plus de GES en 2040. Avec un prestataire, ce gestionnaire a travaillé pour acculturer les salariés à la voiture électrique. Il a aussi réalisé un bilan carbone et passé l’ensemble du catalogue de voitures en électrique, avec une dérogation pour ceux qui ne peuvent matériellement pas recharger chez eux pour l’instant. Cette démarche a été menée à bien avec la DRH et les achats. Ce gestionnaire est maintenant plus « employable » qu’auparavant et il pourra « se revendre » en arguant de son expérience en conduite du changement d’une transition énergétique.
« Malheur à ceux qui prendront le train du bilan carbone en retard, assène Marie-Hélène Benarouch, consultante achats et mobilité opérationnelle pour DB Consulting, cabinet de conseil en mobilité, achat, organisation et stratégie du parc automobile. C’est maintenant qu’il faut s’y mettre. Car, lorsque l’on imposera un bilan carbone pour postuler à un appel d’offres, il sera trop tard », avertit-elle. « C’est une question d’employabilité, complète Yohann Desalle, dirigeant de Thluki Conseils qui s’est formé au bilan carbone pour accompagner les entreprises dans la transition énergétique. Pour un gestionnaire de parc, connaître le bilan carbone est aujourd’hui un avantage. En 2030, ne pas le connaître sera un inconvénient. » Un bon résumé.
Consultez nos fiches pratiques rédigées par des experts de la gestion de flottes
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