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Des centaines de militaires canadiens, dont plusieurs sont membres du Royal 22e Régiment, basé à Valcartier, sont déjà déployés en Lettonie (photo) dans le cadre de l’opération REASSURANCE. (Archives)
Photo : (Stephanie Jenzer/CBC)
Les familles des 120 militaires de la base de Valcartier appelés à se rendre en Europe de l’Est en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie peuvent déjà compter sur un réseau d’aide bien rôdé.
Ateliers de préparation au déploiement, services psychosociaux, groupes d’entraide, accompagnement en milieu scolaire : le soutien apporté aux soldats ainsi qu’à leurs conjoints et leurs enfants revêt différentes formes.On offre toutes sortes de services qui sont orientés autour de l'anxiété, de l'inquiétude [et des autres] émotions [qu’une mission] fait vivre aux familles
, explique le directeur général du Centre de ressources pour les familles Valcartier, Frédéric Moisan.
Le centre dirigé par Frédéric Moisan (photo) accompagne les militaires de Valcartier et leurs familles avant, pendant et après leurs missions.
Photo : Radio-Canada
L'établissement fondé il y a 30 ans a accompagné des militaires et leurs familles dans le cadre de multiples déploiements, notamment dans les pays de l’ex-Yougoslavie, en Afghanistan et, plus récemment, en Lettonie.
C’est d’ailleurs dans ce pays baltique, frontalier de la Russie et membre de l’OTAN , que les militaires de la base de Valcartier, près de Québec, seront déployés au cours des prochaines semaines dans le cadre de l’opération REASSURANCE.
Ils iront rejoindre les quelque 800 soldats des Forces armées canadiennes (FAC) qui se trouvent déjà sur place.
Même si l’invasion de l’Ukraine a provoqué la plus importante crise internationale depuis la fin de la guerre froide, allant même jusqu’à raviver les craintes d’un conflit nucléaire, le départ prochain de militaires canadiens à destination de l’Europe ne génère pas davantage d’inquiétudes, si l’on en croit Frédéric Moisan.
Le Centre de ressources pour les familles Valcartier reçoit chaque année en moyenne 5000 demandes pour des services.
Photo : Radio-CanadaPas présentement
, assure le directeur général du centre de ressources. Il y a toujours de l'inquiétude liée aux missions […] C’est publicisé, c'est dans les médias [et] nous, notre travail, c'est de les aider au travers de ça.
« On travaille sur la résilience de ces familles-là. C'est un entraînement pour [elles] aussi. »
À l'École Alexander-Wolff, qui est située à Shannon, tout près de la base de Valcartier, près d’un élève sur deux a au moins un parent dans les FAC .
Grande habituée des impacts associés aux déploiements de militaires à l’étranger, l’école dispose d’une cellule de crise pour venir en aide aux élèves en cas de besoin.On a une approche socioaffective basée sur les émotions des élèves. Ils savent qu’il y a déjà un filet de sécurité et qu’il y a des gens autour d’eux qui peuvent les aider
, explique Caroline Cusson, une éducatrice spécialisée.
Près de 50 % des élèves de l’École Alexander-Wolff, à Shannon, ont au moins un parent dans les Forces armées canadiennes.
Photo : Radio-Canada
Elle ajoute que les enseignants sont sensibilisés à prêter attention aux changements pouvant survenir dans le comportement des élèves.On va être là pour les élèves [et] s'il y a un enseignant qui vient nous voir, on va prendre l'élève, on va s'en occuper [et] on va répondre [à ses] questions
, précise Mme Cusson.
Natalie Richard enseigne l’anglais intensif aux élèves de sixième année de l’École Alexander-Wolff. À l’instar de Frédéric Moisan, elle n’a pas perçu de craintes particulières par rapport au déploiement imminent.Tous les parents qui sont dans ce coin-là [Lettonie] sont en sécurité depuis quelque temps. Je pense que les enfants étaient déjà un peu sensibilisés à ce qui pouvait se passer et que les parents les ont préparés aussi au fait qu'ils sont en sécurité
, mentionne Mme Richard, elle-même conjointe de militaire.
Natalie Richard (à gauche) et Caroline Cusson (à droite) participent à l’encadrement offert aux élèves ayant un parent militaire déployé à l’étranger.
Photo : Radio-Canada
Le personnel enseignant demeure toutefois alerte. Par rapport aux précédents déploiements de soldats canadiens, leurs enfants risquent d’être davantage exposés aux images de guerre qui circulent abondamment sur les réseaux sociaux depuis l'invasion de l'Ukraine.
Un phénomène susceptible d’alimenter les inquiétudes chez certains élèves.
Avec des informations de Marc-Antoine Lavoie et de Marie-Pier Mercier
NDLR : Certains propos recueillis dans le cadre de cet article ont été édités à des fins de clarté et de concision.
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source
https://netsolution.fr/piece-de-monnaie-commemorative-lettone-de-2-euros