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Lors d’un entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le président russe a également dénoncé la position « destructrice » de l’Occident.
Temps de lecture : 2 min
Le président russe Vladimir Poutine a signifié vendredi au chancelier allemand Olaf Scholz que les frappes massives de la Russie contre l’infrastructure énergétique de l’Ukraine étaient « nécessaires et inévitables », dénonçant en outre la position « destructrice » de l’Occident qui soutient Kiev. « Il a été souligné que les forces armées russes ont longtemps évité les frappes de missiles de haute précision sur certaines cibles en Ukraine, mais de telles mesures sont devenues nécessaires et inévitables face aux attaques provocatrices de Kiev », a indiqué le Kremlin dans un communiqué, résumant les propos de Vladimir Poutine à Olaf Scholz lors de leur premier entretien depuis la mi-septembre.
Selon Vladimir Poutine, Kiev est responsable des explosions qui ont détruit en partie le pont russe de Crimée et des installations énergétiques russes, et donc Moscou est dans son droit en bombardant les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, laissant dans le froid et le noir des millions de civils.
Vladimir Poutine, qui a lancé son assaut le 24 février, s’est une nouvelle fois plaint du soutien financier et militaire occidental à l’Ukraine, des approvisionnements qui ont permis à Kiev d’infliger d’humiliantes défaites à la Russie. Dès lors, pour le président russe, la position de l’Occident est « destructrice », car fort du soutien politique, financier et militaire occidental, « Kiev rejette l’idée de toute négociation » et « incite les Ukrainiens radicaux nationalistes à commettre des crimes sanglants ». Vladimir Poutine a ainsi appelé Olaf Scholz « à revoir son approche dans le contexte des événements ukrainiens ». Le président russe avait décrété l’annexion fin septembre de quatre régions d’Ukraine, bien qu’il ne les contrôle pas, en plus de la Crimée annexée en 2014. Kiev rejette de son côté toute négociation avec Poutine, sans respect de son intégrité territoriale, Crimée comprise.
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Militairement, l’armée russe a essuyé plusieurs défaites, ayant été obligée de se retirer du nord du pays en avril, puis d’une partie du nord-est en septembre et enfin d’une partie du sud en novembre. Depuis octobre, les forces russes ont donc adopté pour tactique de bombarder les installations fournissant électricité et chaleur au pays, alors même que l’hiver est en train de s’installer en Ukraine.
Enfin, un peu plus tôt vendredi, le Kremlin avait rejeté les conditions évoquées la veille par le président américain Joe Biden qui s’était dit « prêt » à discuter avec Vladimir Poutine si ce dernier « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine, fixant au passage comme première condition un retrait des troupes russes. Le président américain « a dit de facto que des négociations seraient possibles uniquement après que Poutine sera parti d’Ukraine », ce que Moscou rejette « bien évidemment », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « L’opération militaire continue », a-t-il insisté.
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Il paraît que cela bouge dans les coulisses au Kremlin, mais si le successeur est le père du mouvement Wagner, nous avons tout à craindre.
Étions nous chez nous en Algérie ?
Les russes ont dit non et que nous devions en partir bien que certains aient eu leurs grands parents qui y étaient nés car nous étions des envahisseurs.
Les ancêtres de bien des russophones se sont installés en Ukraine conquise en 1920 après l’holodomor qui a éliminé des millions d’ukrainiens et les russes disent qu’ils ont le droit d’y rester bien qu’ils soient des envahisseurs.
Curieux non ?
Poutine fait la guerre.
Une guerre totale et conventionnelle.
Les bombardements d’installations industrielles, des dépôts, des infrastructures énergétiques et autres (gare… ), font partie de la guerre.
Nous n’avons pas fait autrement dans les années 40 contre l’Allemagne, avec des bombardements encore plus massifs (Dresde, Cologne… ) qui aplatissaient tout, et sans se préoccuper si c’était l’hiver, et si les civils allemands, femmes et enfants, avaient froids.
La seule différence est que Poutine est l’agresseur, pas les alliés à cette époque.
Comparaison n’est pas raison, mais il faut comparer des choses comparables pour comprendre et donc des engagements avec des moyens considérables et non asymétriques avec des adversaires sans moyens lourds et aviation.
Nous ne sommes plus XX° siècle m’objectera-t-on. Justement, on voit que rien n’a vraiment changé, et que quand les circonstances sont comparables (armement et volonté), les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Je ne doute pas que d’aucun ici approuveraient sans limites des bombardements “massifs” des américains contre Sébastopol ou Belgorod !
Bref c’est la guerre, celle dont nous avions oublié les méthodes et les ravages…
Par ailleurs, je pense que les ukrainiens ne sont pas les derniers à causer des destructions.
Ils l’ont montré dans le Donbass durant 8 ans. Et s’ils tentent de reprendre Bakhmout où les russes sont solidement retranchés, ils bombardent forcément la ville et les bâtiments civils et infrastructures. On ne choisit pas les positions de ses ennemis…
Comme ils ont force canons (et missiles) russes, britanniques, français, américains, j’ai du mal à croire que leurs obus et missiles ne font aucun dégât ni victimes. C’est pourtant ce que l’on veut masquer : aucune image, aucun commentaire qui évoquerait le sujet.
Cela s’appelle de la propagande, et c’est de bonne guerre.
J’attends un petit couplet sur mo commentaire forcément “poutinien” puisqu’il ose s’écarter de la ligne du parti…
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