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Ukraine : Kiev mettra fin aux négociations en cas d’assaut à Marioupol – Le Point

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Volodymyr Zelensky a tenu une conférence de presse, samedi 23 avril, depuis une station du métro de Kiev. Il a notamment assuré être toujours prêt à rencontrer Vladimir Poutine pour « mettre fin à la guerre » dès que possible. « Je pense que celui qui a commencé cette guerre pourra y mettre fin », a affirmé Volodymyr Zelensky, répétant qu’il n’avait « pas peur de rencontrer (M. Poutine) » si cela permettait de parvenir à un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine.
En revanche, a prévenu le président ukrainien, Kiev abandonnera les négociations avec Moscou si ses militaires, retranchés dans le vaste complexe métallurgique d’Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, sont tués par l’armée russe. « Si nos hommes sont tués à Marioupol et si de pseudo-référendums sont organisés dans la région de Kherson [sud, NDLR], alors l’Ukraine se retirera de tout processus de négociation », a affirmé Volodymyr Zelensky.
Par ailleurs, Volodymyr Zelensky a fait savoir que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, se rendrait à Kiev dimanche, deux mois jour pour jour après le début de l’invasion russe. « Demain, des officiels américains viendront chez nous : je rencontrerai le ministre de la Défense (Lloyd Austin) et Antony Blinken », a déclaré Volodymyr Zelensky. Ce sera la première visite officielle de représentants du gouvernement américain en Ukraine depuis le 24 février.

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Durant la conférence de presse, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la décision « illogique » du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres de se rendre à Moscou mardi, deux jours avant d’aller à Kiev. « C’est simplement erroné d’aller d’abord en Russie, puis en Ukraine”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée dans une station de métro sur la place centrale de Kiev. « Il n’y a aucune justice et aucune logique dans cet ordre », a-t-il déploré.
Huit personnes ont été tuées et au moins dix-huit autres ont été blessées dans des frappes russes samedi sur la ville portuaire d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, selon un nouveau bilan annoncé par le président ukrainien. « Huit personnes sont mortes à ce stade, et dix-huit ou vingt autres sont blessées », a affirmé M. Zelensky lors d’une conférence de presse à Kiev. Un précédent bilan, donné par le service d’État ukrainien pour les situations d’urgence, faisait état de six morts, dont un bébé, et plusieurs blessés.

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Selon Volodymyr Zelensky, « sept missiles ont visé Odessa » samedi, dont un qui « a touché un immeuble d’habitations » et « deux qui ont été abattus » par le système de défense antiaérienne ukrainienne. L’armée de l’air ukrainienne avait, elle, affirmé sur Facebook que les forces russes avaient tiré une série de missiles depuis des bombardiers Tu-95 au-dessus de la mer Caspienne. Deux missiles ont touché une installation militaire et deux autres des immeubles d’habitation, selon l’armée de l’air. Deux autres encore ont été détruits par le système de défense antiaérienne, toujours selon cette même source.
« Le seul objectif des frappes de missiles russes contre Odessa, c’est la terreur », a accusé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, en appelant à dresser « un mur entre la civilisation et les barbares qui attaquent des villes pacifiques avec des missiles ». L’armée russe a pour sa part affirmé samedi avoir visé avec des « missiles de haute précision » un terminal logistique de l’aérodrome militaire près d’Odessa abritant des armes livrées aux forces ukrainiennes par les États-Unis et des pays européens.

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Six civils ont également été tués samedi dans des frappes russes près du village de Guirské, dans la région de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé dans la soirée le gouverneur régional. « Pendant toute la journée, la commune de Guirské a essuyé de denses frappes russes », a écrit Sergiï Gaïdaï sur Telegram. « Six habitants de la communauté sont morts », a-t-il ajouté.
Les troupes russes se sont retirées fin mars de la région de Kiev et du nord de l’Ukraine. Elles occupent déjà une grande partie de l’est et du sud du pays. Il s’agit désormais d’assurer un couloir terrestre vers la Crimée et un autre menant à la Transdniestrie, région moldave prorusse où se trouve une garnison russe. Les autorités ukrainiennes de leur côté ont obtenu ces derniers jours une aide en armements plus substantielle des Occidentaux. Une nouvelle tentative d’évacuation de civils (enfants, femmes et personnes âgées) depuis le port de Marioupol a eu lieu à partir de 12 heures samedi.
Selon les autorités ukrainiennes, celle-ci a cependant été perturbée par les forces russes, samedi dans l’après-midi. Selon Petro Andriouchtchenko, adjoint au maire de Marioupol, quelque 200 résidents de ce port industriel sur la mer d’Azov avaient commencé à se rassembler pour être évacués lorsqu’ils ont été « dispersés » par l’armée russe. Certains auraient été ensuite contraints de monter dans des bus en partance pour une localité occupée par les Russes, à 80 kilomètres au nord. « Une fois encore les Russes ont perturbé une évacuation », a déploré l’adjoint au maire.

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Le président du Conseil européen Charles Michel a demandé au président russe Vladimir Poutine de garantir des corridors humanitaires à Marioupol, port stratégique du Sud-Est en grande partie détruit par plusieurs semaines de bombardements, et presque intégralement sous contrôle russe. Le Kremlin a de son côté affirmé à l’issue de cet entretien que Kiev refusait la reddition des derniers soldats ukrainiens présents dans la zone industrielle d’Azovstal, alors que l’armée russe se disait prête à observer « à tout moment » une trêve sur ce site pour permettre l’évacuation de civils et la reddition de combattants.
Moscou avait assuré avoir « libéré » Marioupol. Les combattants ukrainiens « tiennent bon » dans l’usine Azovstal où sont également retranchés des civils, d’après Kiev. Le président Poutine a ordonné de faire le siège, sans assaut, de cet immense complexe métallurgique. De son côté, l’ONU a répertorié une série d’actions des militaires russes pouvant relever de « crimes de guerre ». Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié vendredi de « réaliste » la possibilité que la guerre en Ukraine dure jusqu’à la fin de l’année 2023 en raison de la détermination de la Russie à poursuivre son offensive « épouvantable ».

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Les autorités ukrainiennes ont affirmé samedi avoir repris trois villages proches de Kharkiv (Est), deuxième ville d’Ukraine, tandis que les combats se poursuivaient dans le Donbass et le sud du pays. « Nos forces armées ukrainiennes ont réussi une contre-offensive lancée hier matin. Après des combats acharnés, nos unités ont délogé les troupes russes de Bezrouki, Slatine et Proudïanka », a déclaré sur Telegram Oleg Sinegoubov, gouverneur de la région de Kharkiv. De ces trois bourgs au nord de Kharkiv, Proudïanka est le plus proche de la frontière russe, à une quinzaine de kilomètres.
Selon le gouverneur, les bombardements russes dans sa région ont fait deux morts et 19 blessés au cours des dernières 24 heures. Selon le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, la ville de Kharkiv même, régulièrement frappée par l’artillerie russe, reste « partiellement bloquée » par les forces russes, qui « renforcent leurs positions » au sud de la ville.
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Question.
À Nicolasfrbo, Advenant le cas où Valenski ait choisi le statut quo qui prévalait depuis 90, nullement invivable d’après plusieurs témoignages de réfugiés, ni non plus, résister à l’invasion. Quel avantage les Russes auraient-il eu à tout détruire comme le laisse entendre son commentaire ? Ne peut-on imaginé, plus rationnellement, qu’ils auraient remis en place les conditions qui prévalaient avant l’élection de l’exalté chronique et se seraient retirés, rassurés d’avoir dorénavant, un voisin neutre ? Moralité dans ce cas : un pays resté intact, des milliers d’Ukrainiens toujours en vie ou pas blessés, des millions d’autres nullement obligés de s’expatrier dangereusement, une économie toujours performante, des enfants normalement éduqués et j’en passe. Ah oui ! C’est vrai, tout cela tellement moins glorieux et sans papelard ouvrant en théorie et à long terme, la porte de la riche EU.
Petit malin non il ne va y avoir aucune occupation avec exactions des russes
Aucun peuple qui peut se défendre se laisse prendre son pays, sa langue, sa culture, son droit d éxister surtout si il est aidé par l exterieur. Les russes massacreront, violeront, pilleront mais ils auront un résistance d un pays qui ne va pas les laisser sans morts et ça ne fait pas bien pour l image de poutine. Il massacrera encore plus pour l exemple mais dans un pays qui n a plus d entrée de devises c est dur de ventre ça. Comme ça aménera le guerre due a la transnitrie, ça complique les choses.
Drôle de personnage
Je veux bien croire que la pression et la tension sont extrêmes pour le président ukrainien.
Mais enfin, il raconte tout et son contraire, un jour prêt à rencontrer Poutine pour
négocier, un autre l’insultant et disant qu’il ne négociera pas si la guerre continu (!), ce qui n’est pas la meilleurs manière pour le faire.
On pourrait penser qu’il est “position de force” ce qui n’est évidemment pas le cas. C’est bien sont pays qui est envahi et ses villes détruites…

Idem avec ses alliés occidentaux, qu’il engueule copieusement plus souvent qu’à son tour (Macron, António Guterres… ). Là encore ce n’est pas très judicieux quand on attend tous d’eux.

J’ai du mal a me faire une idée de la qualité de cet homme. On en dit du bien, et on en disait du mal avant l’invasion.
Mais ce qui est certain c’est que dans leur malheur, les ukrainiens ont de la chance de l’avoir, car c’est pro de la “com” et de l’image. Il en joue à fond (conférence de presse dans le métro… ). Et çà marche !
Les journalistes “le bade” en perdant au passage leur sens critique professionnel.

Il ne vérifient pas grand chose, ne s’étouffent pas quand il leur interdit de filmer les combats, prennent tout pour argent comptant.
Or, on sait parfaitement qu’à la guerre la propagande règne en maître. Qu’importe ils nous resservent “l’information” issue des seuls services ukrainiens…

Et pourtant tout devra bien finir par des négociations, et il est hautement probable que les russes restent installés en Ukraine dans un statu quo qui va dure des années.
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