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La Tunisie de Kaïs Saïed (7). La nouvelle Constitution soumise à référendum lundi 25 juillet consacre une rupture avec l’esprit du « compromis tunisien », analyse le politologue Michel Camau.
Temps de Lecture 7 min.
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Michel Camau est professeur émérite, politologue spécialiste du monde arabe et musulman. Ses travaux ont surtout porté sur l’autoritarisme et la démocratie dans cette région, en particulier en Tunisie. Il est notamment l’auteur du Syndrome autoritaire. Politique en Tunisie de Bourguiba et Ben Ali (Presse de Sciences Po, 2003) avec Vincent Geisser et L’Exception tunisienne. Variations sur un mythe (IRMC-Karthala, 2018).
Dans un entretien au « Monde Afrique », M. Camau analyse le projet de nouvelle Constitution du chef de l’Etat, Kaïs Saïed, soumise à référendum le 25 juillet, comme « la remise en cause » de « ce que pouvait représenter la tunisianité », à savoir un « compromis » entre « l’appartenance arabe mâtinée d’islam » et « un projet moderniste dans le sillage des Lumières ».
Il faut revenir à l’indépendance. La Tunisie politique connaît un problème qui est largement partagé de par le monde. Ce problème réside dans un rapport différencié au politique suivant les couches de la population. Une partie d’entre elles, identifiée généralement aux élites, revendique la citoyenneté en fonction des notions et représentations de la liberté politique, de la société civile et de l’Etat de droit. Une plus large composante de la population n’a de rapport au politique que du point de vue de l’accès à des conditions de vie dignes. En d’autres termes, elle est tributaire de la définition et de l’impact de politiques publiques à même de répondre à ses besoins.
Avec Bourguiba, la tentative de « solution » du problème a résidé dans la mise en place d’un dispositif de paternalisme d’Etat. Cet Etat, qui promettait « la joie de vivre », s’est lancé dans des programmes d’infrastructure en matière de santé, de logement, d’éducation. Il dispensait ses « bienfaits », il ne reconnaissait pas des droits. A l’époque, le géographe Habib Attia a pu écrire que les populations rurales attendaient moins de Dieu que de l’Etat. Cette formule paternaliste a trouvé dans le parti unique le moyen d’articuler les relations entre ces populations et les élites. Cela correspondait à une période bien précise qui était celle du développementalisme, en Tunisie et ailleurs.
La formule a été également une formule de paternalisme d’Etat, mais dans un tout autre contexte qui était celui de la mondialisation libérale. Elle a consisté, pour l’essentiel, dans la mise en place de filets sociaux. Malgré tout, l’Etat n’était plus à même de répondre véritablement aux besoins de la majorité de la population par des politiques publiques efficaces. Là encore, le parti jouait le rôle d’articulateur entre les deux types sociétés.
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