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Source : JT 20h WE
À Kramatorsk, deux casernements ukrainiens ont été visés la nuit dernière, assure l'armée russe, avec un bilan désastreux à l'appui. Pourtant, aucun document, aucune preuve n'est fournie. Les chaînes de télévision russes elles-mêmes utilisent des images d'archive pour relayer la déclaration. Les autorités ukrainiennes démentent.
Des explosions ont bien retenti à Kramatorsk, tout près des deux sites évoqués. Ils ont été inspectés par des journalistes occidentaux, notamment, le numéro 28. Dégâts minimes dans une zone de garage. Aucune victime ni ambulance observée. Quant au numéro 47, siège notamment d'un lycée technique et professionnel, il a été vide la nuit dernière. Toutes les vitres ont été soufflées par l'impact dans la cour, mais la structure est presque intacte. À l'intérieur, il n'y a pas de sang, ni de lit de camp.
L'attaque est présentée très officiellement par le commandant russe comme une opération de représailles. Le premier janvier, à Makiivka, l'armée ukrainienne avait annoncé avoir tué 600 soldats russes, 89 ont été reconnus par Moscou. Propagande, mensonge, dans quelques jours, quelques heures peut-être, les spécialistes du renseignement pourraient permettre de confirmer ou d'infirmer la communication russe.
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