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Tennis Canada a fait son bilan de l.année parlant de la saison de Félix Auger-Aliassime – RDS

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MONTRÉAL – L’année 2022 a été historique pour Tennis Canada. Cependant, même si l’organisation a remporté la Coupe Davis pour la première fois de son histoire, celle-ci ne compte pas se vautrer dans la complaisance en 2023 – loin de là.
Ainsi, sept ans après avoir mené le pays au sommet du tennis junior, Félix Auger-Aliassime, Denis Shapovalov et leurs coéquipiers ont pu soulever le Saladier d’argent, le trophée le plus prestigieux dans le monde du tennis par équipes.
Le Canada est du même coup devenu le 16e pays à remporter les grands honneurs de cette compétition, le mois dernier. De plus, il est assuré de participer aux Finales de la Coupe Davis de 2023, qui s’amorceront le 11 septembre.
« Pour expliquer un petit peu ce succès en Coupe Davis, c’est sûr qu’il y a eu un petit concours de circonstances. Je pense qu’on peut dire que c’est l’un des plus grands moments du tennis canadien, clairement. Et peut-être même un des plus grands moments sportifs, tout simplement, au Canada. Ce qu’il faut retenir de cette victoire, c’est l’opportunité qu’elle représente pour l’avenir de notre fédération, pour amener notre culture du tennis au prochain niveau », a déclaré le chef de la performance chez Tennis Canada Guillaume Marx en visioconférence mardi.
Marx a donné une partie du crédit pour ces récents succès à l’ex-vice-président élite de l’organisation, Louis Borfiga, qui a quitté son poste à l’automne 2021.
« Oui, on peut le dire, absolument (que 2022 fut l’apogée de Tennis Canada), a d’abord lancé Marx. Je me souviens que quand Louis Borfiga était arrivé, il nous avait dit que ça prendrait 10 ans. On s’était tous regardés en se disant que c’était long, 10 ans. »
« Ça prend énormément de temps, ça se construit petit à petit, avec les résultats chez les jeunes. On les a vus arriver, depuis longtemps. Chaque année, on fait des résultats chez les jeunes qu’on n’avait jamais faits auparavant. Et finalement, nous sommes arrivés au niveau où on obtient des résultats chez les professionnels, des résultats jamais faits auparavant. Donc pour nous, c’est sûr que c’est une consécration, mais en même temps il faut déjà se concentrer sur la suite et pas juste admirer le trophée », a-t-il poursuivi.
Marx a d’ailleurs souligné la contribution exceptionnelle de l’une des principales têtes d’affiche de Tennis Canada, Auger-Aliassime, qui a notamment décroché trois titres consécutifs à un certain moment cet automne.
« Il s’installe véritablement dans le top-10 mondial. On l’a vu avec l’autorité avec laquelle il est allé chercher cette Coupe Davis. Je pense qu’il s’installe parmi les meilleurs joueurs du monde et il suit son chemin, je pense, pour remporter un titre du Grand Chelem d’ici les deux prochaines années », a avancé Marx, sans hésiter.
Il a souligné du même souffle que les performances du Québécois, qui pointe au sixième rang mondial, pourraient avoir un effet d’entraînement auprès des jeunes espoirs canadiens qui poussent derrière. À ce sujet, il a notamment évoqué les noms d’Alexis Galarneau et Gabriel Diallo.
« On voit beaucoup de choses arriver avec un gros trophée comme celui-là (de la Coupe Davis), mais pour nous ce succès vient des jeunes. Notre but est d’arriver à refaire les résultats de Denis (Shapovalov), Félix (Auger-Aliassime) et Milos (Raonic), à obtenir de meilleurs résultats qu’eux chez les jeunes l’an prochain. On veut qu’ils se rendent loin en Grand Chelem, et pour Alexis (Galarneau) et Gabriel (Diallo), notre objectif, c’est qu’on accueille d’autres jeunes qui viennent renforcer notre effectif, nous donner un peu plus de profondeur dans le top-100 », a résumé Marx.
Enfin, Marx a aussi offert une mise à jour de l’état de santé de l’Ontarien Milos Raonic – oui, il est encore là!
« Je lui ai parlé au téléphone il y a quelques jours. Il compte toujours revenir au jeu. Si on comprend ses communications, il a indiqué qu’il parlerait une fois seulement qu’il aura un agenda précis, qu’il aura une idée précise de la date de son retour. Vous comprendrez que ce n’est pas du court terme, mais on espère le revoir au printemps », a-t-il résumé.
Déception chez les dames
Chez les dames, le ton de Sylvain Bruneau, chef du tennis féminin professionnel et de transition de Tennis Canada, tranchait avec celui plus festif de Marx.
Bruneau n’a pas caché qu’il avait été déçu du résultat de ses protégées à la Coupe Billie Jean King le mois dernier. À ce sujet, il a rappelé que le Canada avait joué de malchance et affronté les deux derniers pays champions de la compétition – la Russie en 2021, et la Suisse en 2022.
« C’est difficile d’être parfaitement satisfait, parce que nous avions toutes nos joueuses – c’est probablement le critère le plus important lorsqu’on veut bien faire en compétition par équipes. Nous étions franchement déçus, même en affrontant une très bonne équipe comme la Suisse. (…) Mais ce sera partie remise », a-t-il dit.
« Leylah a seulement 20 ans et Bianca a 22 ans, donc elles seront là pendant encore longtemps. Et avec les joueuses qui montent, l’objectif c’est vraiment d’avoir plein de joueuses qui peuvent prendre la relève. Que ce ne soit pas sur les épaules d’une ou deux joueuses uniquement », a dit Bruneau, en citant les exemples de l’Italie et de la France, entre autres, qui comptent une dizaine de joueuses dans le top-100.
« Dans le cas de Leylah (Fernandez) et Bianca (Andreescu), on parle peut-être d’une année en demi-teinte, parce qu’on compare avec leurs résultats passés en Grand Chelem. On espérait voir des joueuses solidement établies dans le top-20, ou mieux encore, mais ça n’a pas été le cas. »
Selon Bruneau, ces résultats sont attribuables en partie aux relâchements qui se produisent parfois après de grands résultats – il a cité les cas d’Eugenie Bouchard après Wimbledon en 2014, d’Andreescu après les Internationaux des États-Unis de 2019 et de Fernandez après ceux de 2021. La blessure de Fernandez aux Internationaux de France l’été dernier, et la pause d’Andreescu entre novembre 2021 et avril 2022, ont également affecté leur progression respective au classement.
Et comme ce fut le cas pour Raonic du côté masculin, Bruneau a indiqué qu’il faut s’attendre à revoir Bouchard sur les courts en 2023.
« J’ai eu une conversation avec Eugenie, parce qu’elle est intéressée à jouer pour le Canada, a évoqué Bruneau. Elle s’entraîne, elle est en Floride, elle a joué beaucoup la semaine dernière avec un groupe de jeunes joueuses prometteuses. Encore cette semaine, je la verrai jeudi soir, et je pense qu’elle est encore très motivée. Ça n’a pas été facile, car elle a quand même été à l’écart pendant près d’un an et demi, donc de la voir gagner quelques matchs dans des tournois, je pense que c’est un retour positif. »
« Elle sera (aux Internationaux) en Australie, elle est en santé, elle travaille fort et elle veut jouer au tennis en 2023. Elle aimerait obtenir quelques bons résultats, et je pense que c’est très réalisable. Il faut donc être optimiste dans son cas, car sa blessure semble être derrière elle », a-t-il conclu.
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