Depuis plusieurs semaines, la multiplication des blessures empêche d’autant plus les Espoirs du Stade Rochelais – derniers avec 7 défaites en 7 matchs – de s’entraîner normalement qu’une partie d’entre eux passe une partie de la semaine avec les pros. Mais en amont de la réception ce dimanche (à 15 heures) du SA XV, avant-dernier avec 5 points et une victoire…
Depuis plusieurs semaines, la multiplication des blessures empêche d’autant plus les Espoirs du Stade Rochelais – derniers avec 7 défaites en 7 matchs – de s’entraîner normalement qu’une partie d’entre eux passe une partie de la semaine avec les pros. Mais en amont de la réception ce dimanche (à 15 heures) du SA XV, avant-dernier avec 5 points et une victoire au compteur, les séances étaient différentes. Les pros étant privés des internationaux, les deux groupes se sont mêlés.
« C’était super intéressant, on a pu mettre en place nos structures à pleine vitesse, retrouver des contextes de match, ce qu’on n’arrivait pas forcément à avoir, réagit Sacha Idoumi, capitaine lors du dernier match à Agen (45-15). Le groupe était très content, on ne rêvait pas mieux. Et puis on a réussi à mettre en place certaines réunions, on est vraiment repartis sur de bonnes bases, sur autre chose. On se fixera des objectifs match après match. »
« C’était super. On a beaucoup de blessures devant, ce qui ne nous permet pas de bien travailler la conquête. Là, c’était une super opportunité pour les jeunes de retrouver des liens collectifs, note Gurthrö Steenkamp », l’entraîneur du jeune pack jaune et noir. Ce vendredi, en fonction de la composition en Top 14 et du bilan médical, il saura s’il peut s’appuyer sur les retours du pilier gauche Louis Penverne, du talonneur Nika Sutidze et du 3e ligne Édouard Richer.
Ce qui est sûr, c’est que Sacha Idoumi sera encore prêt à dépanner au poste de troisième ligne centre. Talonneur de formation, ce grand espoir était proche d’arrêter le rugby à seulement 18 ans après qu’un muscle était mal innervé. Heureusement, l’opération chirurgicale – une greffe – a fonctionné. S’il ne peut pas encore solliciter son corps en mêlée, il a retrouvé les terrains. « Je passe de quasiment rien à retrouver les Espoirs, voire le groupe professionnel. J’essaie d’apporter mon côté positif à l’entraînement, en apportant une rigueur, aussi », souligne-t-il.
« Il a les qualités d’un leader. Pendant les 580 jours où il n’a pas joué, il était toujours présent dans le groupe, c’était une force énorme, apprécie son coach. Même s’il vivait des moments difficiles, il ne l’a jamais montré, il était toujours au service des autres, c’était énorme. On a décidé de le nommer capitaine avec Sébastien Morel (le manager des Espoirs, NDLR), ça soulage ceux qui comme Noé (Della Schiava) font la navette avec les pros. On est super content pour lui d’assister à son retour, il a des super attitudes. »
« C’était compliqué dans un premier temps à Agen, mais Hugo Reus (lui aussi de retour de blessure, NDLR) a un côté leader qui m’a bien épaulé aussi. Et au bout d’un moment, tout le monde s’aide sur le terrain, glisse Idoumi. Plus jeune, j’ai joué pilier, mon premier match en Espoir c’était en 3e ligne, je suis très content de dépanner à ce poste. Mais je suis très bien au talon, j’espère vite retrouver ce poste, surtout en mêlée. C’est un endroit que je n’ai pas découvert à haut niveau, j’ai vraiment envie d’apprendre. »