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Retraites: les syndicats de la SNCF appellent à une grève unitaire le … – BFM Business

Décembre s'annonce agité à la SNCF avec un premier mouvement des contrôleurs qui contraint la compagnie à annuler 60% de ses TGV et Intercités de vendredi à dimanche
Au lendemain de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le calendrier syndical s’éclaircit pour les prochains jours. Les syndicats de la SNCF ont, par exemple, appelé à la grève le 7 février.
À l’Assemblée, les députés ont mis fin à l’examen en commission du texte sans que 4997 amendements n’aient été étudiés.
Merci de nous avoir suivis, nous nous retrouverons dès demain matin pour traiter de l’actualité de cette réforme qui fait tant parler.
Les députés ont mis fin mercredi soir à leurs travaux en commission sur la réforme des retraites, sans parvenir jusqu’au bout du texte, désormais attendu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 6 février dans la version initiale déposée par le gouvernement.
Les débats ont patiné pendant trois jours, chacun se renvoyant la responsabilité des blocages. Il restait 4997 amendements à la fin des travaux et les députés n’ont pas eu le temps d’aborder l’article clé sur le report de l’âge légal à 64 ans.
Les organisations syndicales rendent actuellement leurs derniers arbitrages en vue des prochaines journées de grève à la SNCF. Selon nos informations, Sud Rail et la CGT maintiennent leur appel à la grève pour les 7 et 8 février. L’UNSA et la CFDT maintiennent leur appel pour le 7 mais non pour le 8.
Concernant le 11 février, les syndicats se donnent jusqu’à vendredi pour prendre une décision commune.
Le gouvernement continue d’essayer de chercher une majorité. Élisabeth Borne a reçu, tôt ce matin à Matignon, Éric Ciotti et Olivier Marleix, les deux personnalités importantes des Républicains, a appris BFMTV.
Un point central dans cette négociation: les carrières longues, en abaissant à 43 années de cotisations ceux qui ont commencé tôt à travailler.
Le gouvernement peut-il reculer sur les 64 ans? Oui, selon le président de la CFE-CGC, François Hommeril, invité de BFM Business ce mercredi: “Je pense qu’il y a moyen que le gouvernement revienne à la raison mais tout dépend aujourd’hui de la décision d’Emmanuel Macron. (…) C’est à l’Elysée que cela va se décider”, a-t-il dit.
Après deux journées de mobilisation réussies contre la réforme, “le gouvernement n’est pas dans un position facile, il se fissure un peu”, a estimé le leader syndical. Il y a par ailleurs “des députés qui doutent et c’est une très bonne chose. Moi je fais mon travail et je les fais douter pour certains. J’estime que c’est mon rôle”, a ajouté François Hommeril.
Le soutien au mouvement social contre la réforme des retraites se confirme. Ainsi, selon notre sondage “L’Opinion en direct” conduit par l’institut Elabe et que nous publions ce mercredi, les deux tiers – 64% exactement – des Français souhaitent une poursuite de la mobilisation.
60% des Français sont prêts à soutenir un éventuel blocage du pays pour que le gouvernement retire son texte, et ils sont 71% à dire leur opposition projet (74% le trouvant “injuste”).
Le soutien au mouvement social contre la réforme des retraites ne se dément pas, comme le montre notre reportage ci-dessous, tourné aux abords de la gare Montparnasse à Paris.
Il apparaît que si les Français sont donc très nombreux à soutenir les manifestations, ils sont plus incertains au moment de rallier personnellement les prochaines journées de grève.
Interrogée au Sénat par Patrick Kanner, patron des sénateurs PS, la Première ministre est passée à l’offensive: “Vous avez vous-mêmes soutenu la réforme de madame Touraine!” Une apostrophe qui visait l’élu nordiste et son groupe plus largement.
Elisabeth Borne s’est prévalue d’une “seule volonté”: “Assurer l’avenir de notre système de retraites par répartition”. “Nous sommes prêts à enrichir le texte et ne doute pas que le Parlement y contribuera”, a-t-elle achevé.
L’exécutif est-il piégé dans ses propres calculs? Son projet de réforme des retraites devait lui permettre d’économiser 18 milliards d’euros de financement d’ici 2030, comme l’ont rappelé nos journalistes en plateau, de manière à susciter un excédent de près de 5 milliards d’euros par rapport au déficit prévu de 13 milliards.
Mais des mesures additionnelles devraient grever cet excédent au point de réduire comme peau de chagrin l’objectif financier de cette réforme déjà impopulaire.
L’intersyndicale des organisations représentatives à la RATP appelle à nouveau à la grève les mardi 7 et samedi 11 février contre la réforme des retraites, suivant le mot d’ordre des huit principaux syndicats français, lancé mardi soir.

“Nous appelons tous les agents de l’entreprise à poursuivre et amplifier la mobilisation par la grève et la manifestation le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme”, ont écrit aujourd’hui la CGT, FO, l’UNSA et la CFE-CGC dans un communiqué commun.
Certains Français ayant commencé à travailler à 20 ans pourraient devoir travailler pendant 44 ans pour bénéficier d’une retraite anticipé à taux plein. Les Républicains réclament des mesures pour y remédier, mais le gouvernement n’y est pas favorable.
“Je rappelle aussi pour mémoire que l’âge en pratique de départ à la retraite […] est de 63,3 ans parce qu’un grand nombre de Français cotise davantage pour avoir un meilleur niveau de pension de retraite. Je ne suis pas sûr que ça change grand-chose de ce point de vue-là” mais “ça peut avoir un coût”.
“Nous sommes ouvert à tous les enrichissements”, mais “ce n’est pas dans notre objectif” de renoncer aux “équilibres trouvés”, “y compris celui qui fait que ceux qui ont commencé à travailler à 20 ans partent à la retraite à 64 ans”.
Les entreprises françaises ont plutôt appris à conserver leurs seniors mais ne savent pas les embaucher, a dit Benoît Serre, DRH de L’Oréal France et vice-président de l’association nationale des DRH au micro de BFM Business.
“Je pense que l’index [senior] sans une politique volontariste, ça ne sert pas à grand-chose,” a-t-il ajouté au sujet des mesures incluses dans la réforme des retraites.
Toujours face à la presse, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, est revenu sur la mobilisation d’hier, constatant d’abord qu’il y avait eu “un peu plus de manifestants mais un peu moins de grévistes.”
Relayant la parole de l’exécutif, il a dit que celui-ci regardait les événements avec “humilité et concentration”, tout en gardant son “cap”, qui “est de conserver notre souveraineté”.
“On doit continuer à expliquer, à échanger, dialoguer”, a-t-il, affirmé.
Son rôle et l’attitude du groupe qu’il préside à l’Assemblée nationale seront particulièrement scrutés lors du vote du projet de réforme des retraites à l’Assemblée nationale. S’exprimant ce mercredi devant l’Association des journalistes politiques, Olivier Marleix a encore réservé sa consigne de vote, tout en renouvelant son soutien à l’esprit du texte.
S’il a salué le report de l’âge légal de départ en retraites, il a toutefois souligné: “Il y a beaucoup d’autres sujets” Il a notamment cité “l’emploi des séniors”, ou “les carrières longues”. “Il y a un certain nombre de sujets sur lesquels on attend encore du gouvernement”, a-t-il insisté.
Encourageant son groupe à ne pas adopter des “postures a priori”, il a voulu tout à la fois dépeindre LR comme force d’opposition mais aussi soutien de la réforme: “On a le droit de ne pas aimer Emmanuel Macron mais on n’a pas droit de ne pas aimer nos retraités”. “64 ans, il faut le faire”, a-t-il jugé.
“La quasi totalité des députés LR – à part ceux qui ont une religion précise – attendent de voir les réponses du gouvernement”. “S’il répond aux différents sujets, je pense qu’il y aura une majorité pour soutenir la réforme”, a-t-il enfin déclaré.
Dans un entretien qu’il a accordé au Figaro Magazine, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, – soutien assumé du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement – a appelé sa famille politique à épauler l’exécutif avec davantage d’enthousiasme. Une question de cohérence selon lui:
Il a de surcroît mis en avant la méthodologie qu’il avait employée lors de sa propre réforme en 2010. Visiblement, il conseille à Emmanuel Macron et Elisabeth Borne de ne pas transiger avec les oppositions: “Plus vous négociez, plus vous mobilisez la gauche qui pense que vous allez céder, et plus vous démobilisez la droite qui ne comprend plus ce que vous voulez faire”.
“Il n’y avait rien à négocier. Il fallait seulement écouter et informer, c’est ce que nous appelions ‘concerter'”, s’est-il souvenu.
Introduisant son point-presse, Olivier Véran, ministre du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, s’en est pris aux milliers d’amendements (plus de 5000 sont encore au programme de la Commission des Affaires sociales ce mercredi) déposés par l’opposition au projet de réforme des retraites.
“Avec plus de 7000 amendements, nous sommes clairement dans une volonté d’obstruction parlementaire. Nous regrettons que certains groupes d’opposition ne respectent pas le rôle du Parlement”, a-t-il commencé. Il a alors suggéré: “De quoi ont-ils peur? De l’émergence du consensus? Qu’on torde le coup à des contre-vérités propagées par des experts?”
Il a ensuite fait mine de s’interroger: “Ou alors craignent-ils d’être en fâcheuse position au moment de défendre leur contre-projet?” Un contre-projet qu’il a qualifié de “chimérique”.
Fustigeant un système de financement actuel qui ne serait plus tenable avec “20 millions de retraités supplémentaires à terme”, il a avancé: “Avec notre réforme, les pensions augmenteront.”
Thomas Ménagé, député RN élu dans le Loiret a proposé la suppression du minimum vieillesse à destination des étrangers pour “récupérer de l’argent”, enjoignant la majorité de “penser à la retraite des Français”.
Il s’est attiré cette réponse de la présidente de la commision Fadila Khattabi: “Il n’est même pas encore 10h et vous êtes remontés comme des coucous ouvrez vos chakras !”
Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de Paris Anne Hidalgo est intervenu sur notre antenne pour défendre l’initiative municipale de déployer une banderole favorable “au mouvement social” et donc hostile à la réforme des retraites au fronton de l’Hôtel de ville.
“Ça déplaît que nous donnions notre avis? Nous allons continuer à le faire, je m’en excuse par avance”, a-t-il repris.
Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a pourtant déclaré sur RTL y voir une “rupture” du devoir de neutralité des services publics. Emmanuel Grégoire s’est récrié: “La neutralité de l’activité municipale est assurée.”
Plus d’informations ici.
Une rude journée commence pour la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, chargée d’examiner les amendements au projet de réforme des retraites avant son arrivée dans l’Hémicycle lundi.
Selon notre journaliste Thomas Soulié, il reste 5143 amendements à examiner… soit 10 amendements par minute d’ici la clôture de cet examen ce soir, à 20h.

Après la fin des debats en commission, le texte passera donc dans l’hemicycle (et dans sa version initiale si les travaux en commission n’ont pu avancer) lundi après-midi.
Le député de la majorité et questeur à l’Assemblée nationale, Eric Woerth, était notre invité ce matin. A l’origine d’une précédente réforme des retraites en 2010, il a dénoncé la vision que les opposants au texte ont de l’actuel projet: “Il peut y avoir des manifestations, c’est très respectable. Les manifestants défilent contre eux-mêmes, contre leurs propres enfants”. 
“Ils veulent bâtir le système de financement sur du sable”, a-t-il repris, enchaînant: “Personne ne veut d’un système par capitalisation et les opposants ont bien raison. On ne peut pas non plus le financer par la dette”.
Face à la réforme des retraites, l’unité syndicale reste “très solide”, affirme Marie Buisson, secrétaire général de la fédération CGT de l’Éducation nationale, sur RFI.
“Chacun, dans nos organisations, nous sommes très clairs sur le refus d’accepter ce recul de l’âge en retraite à 64 ans”, assure la responsable syndicale, pressentie pour succéder à Philippe Martinez à la tête de la CGT.
“La population a l’air d’attendre ça car, à cet appel des huit syndicats, elle répond systématiquement en nombre”, estime-t-elle.
Si elle n’a pas exclu de voter de possibles “améliorations” que le gouvernement pourrait apporter à son projet de réforme des retraites – sans paraître trop y croire – Marine Le Pen a confirmé que la position de son groupe n’était pas appelée à changer.
“Mais on votera contre le texte puisque Elisabeth Borne a dit que 64 ans ça ne bougera pas. Donc nous voterons contre”, a-t-elle posé.
Marine Le Pen a également été interrogée sur franceinfo au sujet des amendements que les députés doivent examiner autour du projet de réforme des retraites. Elle a d’abord assuré que son groupe voterait les amendements proposés par d’autres formations opposées au texte, exigeant une forme de réciprocité: “Il faut arrêter la tartufferie. Et il n’y a pas un amendement de la Nupes qui soit passé sans les voix du RN”.
Elle a toutefois reproché à la gauche de multiplier les amendements démesurément au risque de dépasser le calendrier parlementaire: “Le risque, c’est que l’Assemblée ne puisse arriver jusqu’au vote. Or, à ce stade, le projet serait rejeté. Il faut arrêter la puérilité de ce type de combat politique”.
Fraçois Bayrou réagit aux déclarations de Gérald Darmanin sur la gauche. Le ministre de l’Intérieur a accusé la Nupes de vouloir “bordéliser le pays”, tançant au passage une “idée gauchiste, bobo, celle d’une société sans travail, sans effort”.
Pour François Bayrou, ce “genre d’affrontement est la plus mauvaise manière d’engager le débat”.
Pour le secrétaire général de la CGT, le mouvement de contestation contre la réforme des retraites doit “passer à la vitesse supérieure”.
Avec 2,8 millions de manifestants en France le 31 janvier, la mobilisation est plus forte lors des manifestations. Par contre, Philippe Martinez constate un affaiblissement des grévistes dans le secteur public.
“C’est ce que je crois”. Marine Le Pen a affirmé que l’exécutif ne faisait pas le nécessaire pour empêcher l’action des black blocks et ce, sciemment.
“Et s’ils avaient voulu régler le problème, il serait réglé”, a-t-elle relancé.
“Le sentiment d’injustice par rapport à cette réforme” est “ancré” et “viscéral”, assure Murielle Guilbert, co-déléguée de l’Union syndicale Solidaires (Sud), sur BFMTV. “Il ira au-delà des désagréments” au sujet des vacances car “ce sentiment d’injustice [y] est supérieur”.
Marine Le Pen a rappelé sur franceinfo qu’elle ne manifesterait pas son opposition à la réforme des retraites dans la rue, se réservant pour le combat parlementaire. “Je ne vais jamais manifester. Ce qui ne veut pas dire que nos électeurs n’y vont pas, ou des députés. Chacun est libre”.
“Je suis à la tête d’un groupe de députés. Nous avons été envoyés à l’Assemblée pour combattre ce texte. C’est ce que nous faisons”, a-t-elle justifié
Sur France Inter, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, propose de “mettre à contribution les revenus du capital” pour financer les retraites.”
Pour le secrétaire général de la CGT, “ce n’est pas en faisant travailler les gens plus longtemps, surtout dans les travaux pénibles”, qu’on améliorera le système.
Ce week-end, à l’occasion d’une législative partielle, le RN a perdu un siège de députée, la parlementaire sortante Anne-Sophie Frigout étant défaite dans la 2e circonscription de la Marne. Marine Le pen, invitée de la matinale de France Info, a ironisé: “Grâce à la Nupes, il y aura donc un député de plus pour voter la réforme des retraites”. le groupe RN à l’Assemblée nationale, quant à lui, ne compte plus que 88 représentants.
Pour elle, l’événement démontre le “caractère fallacieux de l’opposition de la Nupes à la réforme des retraites”. “Ils ont aussi appelé à voter Emmanuel Macron en 2022”, a-t-elle insisté.
Sur BFMTV-RMC, François Bayrou fustige les opposants au texte du gouvernement.
Avant d’insister: “La vérité des chiffres […] c’est qu’aujourd’hui et depuis de très nombreuses année, les retraites sont déficitaires de 30 milliards d’euros par an”.
Invité de BFMTV-RMC, François Bayrou, estime qu'”une partie très importante de l’opinion ne se reconnaît pas dans cette réforme” des retraites.
Pourquoi?
“C’est précisément pour la justice qu’il faut qu’une réforme soit construite”, dit François Bayrou. Néanmoins ce terme n’est plus utilisée par le camp présidentiel ces derniers jours. “Peut-être à tort”, glisse le triple candidat à la présidentielle.
Après un jeudi et un mardi, les syndicats appellent cette fois-ci à se mobiliser un samedi. “La journée du 11 février, c’est pour qu’il y ait encore plus de monde dans la rue”, explique Murielle Guilbert, co-déléguée de l’Union syndicale Solidaires (Sud), sur BFMTV.
Mais “il y aura évidemment aussi des grèves parce qu’il y a aussi des salariés qui travaillent le samedi”, précise-t-elle.
Selon l’Unef, 150.000 jeunes ont manifesté en France ce mardi contre la réforme des retraites, dont 18.000 à Paris.
Après que Gérald Darmanin a stigmatisé dans un entretien au Parisien dimanche une gauche conduite selon lui par la “paresse” et le désir d’une société “sans travail” ni “effort”, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, s’est démarqué des propos de son collègue sur France Inter ce matin.
“Je ne dirai jamais à quelqu’un qui doute de cette réforme, qui s’oppose à cette réforme parce qu’il a un travail pénible qu’il est un paresseux. C’est quelqu’un qui se lève le matin qui va travailler dans des conditions difficiles”, a-t-il dit.
Mais pourrait-il faire cette critique à l’égard des appareils partisans? “J’essaie de pacifier les choses, d’avoir un dialogue de fond”, s’est-il récrié.
Comment s’opposer à la réforme des retraites? Invitée d’Europe 1, la députée écologiste Sandrine Rousseau souhaite “une correspondance entre la rue et l’hémmicycle”.
L’idée: que “la parole qui est exprimée massivement dans toutes les villes de France […] puisse avoir une resonance dans l’hémicycle”
“Si j’étais député, je regarderai combien il y avait de manifestants dans ma circonscription et qui manifestait. Ce sont des gens très divers, des gens qui sont ou pas mes électeurs, mais qui représentent le monde du travail d’aujourd’hui”, secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur RTL.
“Ne votez pas cet article 7 qui repousse l’âge légal de départ en retraite à 64 ans”, a déclaré Laurent Berger, s’adressant aux députés. “J’appelle le gouvernement et le Parlement à comprendre qu’on ne peut pas faire passer une réforme qui concerne le monde du travail contre le monde du travail”.
“Hier on a eu la plus grande manifestation depuis 1995, 1995 compris”, se félicite le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur RTL. Le leader syndical évoque une manifestation “dans le calme” et même “assez festive”.
Invité de France 2, Olivier Dussopt indique que le gouvermement n’est pas dans “le déni”. Le ministre du Travail reconnaît une “mobilisation très importante”, après les manifestations et grèves qui se sont déroulées ce mardi. Pour autant, il se monter ferme: “On ne vacille pas sur nos certitudes”, dit-il.
L’ancien du Parti socialiste se montre ouvert à des inflexions sur certains points. “On peut aller plus loin sur l’emploi des séniors”, déclare-t-il. “Et que le dispositif concerne pourquoi pas les entreprises de plus de 50 et non de 300 salariés”.
Ce dispositif “d’index”, inscrit à l’article 2 de la réforme des retraites, serait obligatoire dès 2023 pour les entreprises de plus de 1000 salariés, et pour celles de plus de 300 salariés à partir de 2024. Il vise à améliorer “la place des salariés en fin de carrière.” Les employeurs seraient passibles de sanctions financières en cas de non-publication de cet index, mais aucune obligation de résultat n’est fixée en termes d’emploi des seniors.
Malgré un système basé sur la répartition, les régimes de retraite cumuleent ensemble plus de 200 milliards d’euros de réserves financières. Mais, à y regarder de plus près, certains sont à sec tandis que d’autres ont amassé une petite cagnotte.
Après un coup d’envoi lundi en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, les débats autour de la réforme des retraites ont de nouveau été très tendus ce mardi dans l’enceinte du Palais-Bourbon.
>>Retrouvez les temps forts de cette journée dans notre article
L’importante journée de mobilisation partout en France n’inquiète pas le sommet de l’État qui pointe la baisse de grévistes chez les fonctionnaires et se repose sur un calendrier favorable, de prime abord.
>> Notre article
Ce mardi 31 janvier, près de 250 rassemblements étaient prévus partout en France, et ont rassemblé plus de 2,8 millions de manifestants selon la CGT. Le principal rassemblement était organisé à Paris, où étaient présents de nombreux leaders politiques et syndicaux.
Sur cette carte, découvrez le nombre de manifestants hier dans votre commune.
Le ministre de la Fonction publique a réaffirmé sur BFMTV que le gouvernement espérait obtenir une majorité de votes à l’Assemblée, notamment avec l’aide des Républicains.
>> Notre article
Ouvriers, infirmières, cadres, fonctionnaires… Plusieurs milliers de Français ont défilé dans les rues de Paris ce mardi contre la réforme des retraites. Des manifestants du cortège parisien ont confié à BFMTV.com leur colère, leur agacement et les craintes.
>> Notre article
Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l’actualité de la réforme des retraites.
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