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Réplique | La Caisse de dépôt et les critères ESG – La Presse

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La Caisse de dépôt et placement du Québec
En réponse au texte d’Olivier Rancourt, « Régime des rentes du Québec – Pour le bien-être des Québécois, il faut pouvoir se désaffilier » ⁠1, publié le 19 août.
L’économiste Olivier Rancourt a publié une opinion qui affirme essentiellement deux choses : 1) Que la Caisse de dépôt ne devrait pas imposer aux Québécois des choix moraux en faveur des critères ESG. M. Rancourt n’en souffle mot, mais la même logique devrait sans doute s’appliquer au Régime de pensions du Canada. 2) Que les Québécois (et les Canadiens…) devraient avoir le droit de se désaffilier du régime de rentes de base.
Tous les investisseurs institutionnels font le métier d’actionnaire et, à ce titre, ont le pouvoir et le droit d’influer sur les décisions stratégiques des entreprises dont ils détiennent des actions. Les critères ESG s’inscrivent dans ce droit d’influence.
Commençons par le « G », comme dans gouvernance. Une bonne gouvernance n’est pas une mode pour faire joli. Ce sont bien les actionnaires qui, depuis 50 ans, ont sans cesse rehaussé leurs exigences en matière de gouvernance d’entreprise.
Il est maintenant abondamment documenté qu’une bonne gouvernance est positivement liée à la valeur économique d’une entreprise, et non simplement aux « valeurs » des dirigeants, comme le laisse entendre M. Rancourt.
La Caisse, et avec elle tous les investisseurs institutionnels, n’a donc pas seulement la légitimité, mais le devoir d’exiger une gouvernance rigoureuse et transparente. Il n’est pas anodin que la Coalition canadienne pour la bonne gouvernance, qui regroupe plus de 50 investisseurs institutionnels, ait été cofondée par Claude Lamoureux, ex-président de Teachers’, et Stephen Jarislowsky, fondateur et ex-président de Jarislowsky Fraser, deux investisseurs institutionnels de premier plan.
Poursuivons avec le « S » de société. Le succès des entreprises n’est pas le seul fait de leurs dirigeants. Il repose sur de nombreuses externalités associées à la qualité des écosystèmes dans lesquels elles évoluent : paix sociale, main-d’œuvre éduquée, milieu de vie social et physique attrayant, infrastructures en bon état, État de droit robuste et prévisible… ce sont d’ailleurs autant de facteurs de localisation des entreprises. Il est donc de leur intérêt — intérêt égoïste, mais bien compris – de se préoccuper de cet écosystème, d’y contribuer ou au moins de ne pas lui nuire. Il est par conséquent de l’intérêt des actionnaires de se préoccuper du comportement des entreprises à cet égard. Ça n’a rien à voir avec les valeurs des dirigeants, et tout à voir avec la valeur des entreprises.
Complétons avec le « E » d’environnement. Les investisseurs institutionnels affichent trois caractéristiques qui manquent cruellement aux États démocratiques pour contribuer à résoudre des enjeux environnementaux d’envergure mondiale, en particulier l’enjeu climatique :
1) un horizon de décision qui dépasse, et de loin, les prochaines élections ;
2) une envergure internationale qui les oblige à intégrer la nature mondiale des défis climatiques ;
3) une motivation financière importante : les risques environnementaux se traduisent en risques financiers aux conséquences potentielles littéralement incalculables.
Ainsi, pour un investisseur institutionnel, le choix des critères ESG n’est pas un choix moral. Il s’inscrit au contraire dans toute stratégie rationnelle de gestion de risques.
Quant à savoir si un citoyen du Québec ou d’ailleurs au Canada devrait avoir le droit de se désaffilier de son régime de rentes de base, la question est conceptuellement intéressante. Toutefois, elle n’a absolument rien à voir avec les critères ESG — puisque ceux-ci ne relèvent pas des valeurs morales, mais bien de la valeur économique.
J’ai tendance à aborder cette question avec pragmatisme.
S’il est vrai qu’aujourd’hui, le monde du placement est beaucoup plus accessible aux particuliers qu’en 1966, il est aussi vrai qu’il est devenu infiniment plus complexe qu’à cette époque.
L’expertise d’investisseurs professionnels pour garantir à tout cotisant une rente de base à la retraite demeure précieuse, d’autant plus qu’ils ont accès à des véhicules de placement inaccessibles aux particuliers, comme les placements privés et les infrastructures.
Par ailleurs, il est illusoire de penser que les épargnants désirant gérer eux-mêmes leur cotisation du RRQ assumeraient entièrement le risque supplémentaire ainsi encouru : les travailleurs imprévoyants, les gestionnaires inexpérimentés de leur patrimoine ou simplement malchanceux feraient, au moment de la retraite, appel au filet social de l’État. La société canadienne ne leur refuserait pas ce bénéfice. Le programme fédéral de supplément de revenu garanti pour les retraités moins nantis témoigne déjà de notre solidarité. La participation obligatoire au régime de base est justement une façon équitable de faire assumer à chacun sa part d’épargne et de risque.
En dernière analyse, d’ailleurs, M. Rancourt indique que son argument fondamental est que « nous n’avons pas le droit de nous opposer à des choix libres et éclairés ».
C’est bien lui, et non la Caisse, qui se fonde sur un argument moral.
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