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Rapports accablants et sortie de crise : une année chargée pour l … – Radio-Canada.ca

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Après 22 mois tumultueux, l’Université Laurentienne a conclu sa restructuration financière en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
Photo : Radio-Canada / Yvon Theriault
Pour certains, l’année qui s’achève a permis à l’Université Laurentienne de jeter les bases d’un nouveau départ, après une crise financière sans précédent. Mais pour bien d’autres, il est toujours impossible de tourner la page sur ce chapitre sombre de l’établissement postsecondaire qui a fait les manchettes en 2022 pour une deuxième année consécutive.
L’année n’a pas été de tout repos pour le président de l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne Fabrice Colin. 
Ça a été une année riche en rebondissements […], en événements et en émotions, affirme-t-il. 
Avec peu de marge de manœuvre, il a dû continuer à représenter ses collègues, pour la plupart toujours stupéfaits devant la crise financière de leur employeur, la première université publique au pays à se placer à l’abri de ses créanciers
Si les conséquences les plus concrètes de la crise se sont manifestées en 2021, avec la suppression de plusieurs dizaines de programmes et le licenciement de plus d’une centaine de professeurs et d’employés, ce n’est qu’en 2022 que le public a pu obtenir certaines réponses sur les réelles causes de la crise.
Le premier coup de marteau tombe en mars. La commissaire aux services en français de l’Ontario Kelly Burke tranche que l’Université Laurentienne a enfreint la Loi sur les services en français (LSF) dans son processus de restructuration. 
L’établissement désigné en vertu de la LSF depuis 2014 a supprimé tous les programmes menant à deux diplômes désignés sans en informer le gouvernement et sans consultations publiques.  
Mme Burke, qui a aussi blâmé le ministère des Collèges et Universités et celui des Affaires francophones pour leur laxisme dans ce dossier, estime qu’il y a eu, depuis, «du progrès» dans la mise en œuvre de ses recommandations
En mars 2022, la commissaire aux services en français de l’Ontario, Kelly Burke, a blâmé l’Université Laurentienne pour avoir enfreint la Loi sur les services en français.
Photo : Chaîne de Queen’s Park
En avril, la vérificatrice générale de l’Ontario Bonnie Lysyk, qui enquête aussi sur la crise financière, donne une première mise à jour sur son travail. Son verdict est sans équivoque : [l’Université] Laurentienne n’était pas tenue de se placer à l’abri de ses créanciers en vertu de la LACC. Elle a stratégiquement planifié et choisi de le faire.
Elle identifie les dépenses en immobilisations peu réfléchies comme étant la cause principale des déboires financiers de l’Université et déplore le manque de surveillance adéquate du conseil des gouverneurs de l’établissement ainsi que du ministère des Collèges et Universités.
Dans son rapport d’enquête, la vérificatrice générale de l’Ontario Bonnie Lysyk a déterminé que l’Université Laurentienne «a stratégiquement planifié» de se placer à l’abri de ses créanciers.
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
Mme Lysyk montre aussi du doigt l’augmentation considérable des salaires des hauts dirigeants de l’Université, qui a eu une incidence négative sur la situation financière de la Laurentienne.
Elle exonère par la même occasion les professeurs, dont la masse salariale était relativement comparable à celle d’universités de taille similaire, contrairement à ce que soutenait l’administration de l’Université en invoquant la LACC.
Dans son rapport complet publié en novembre, Mme Lysyk reprend ces conclusions, ajoutant également que les administrateurs de l’Université n’ont pas eu recours à un processus rigoureux en déterminant les programmes à supprimer.
Après sept prolongations accordées de sa période de protection contre ses créanciers, l’Université Laurentienne a finalement conclu, le 28 novembre, son processus de restructuration sous supervision judiciaire, qui aura donc duré 665 jours. 
Ce processus a pris fin quelques semaines après l’adoption par les créanciers du plan de restructuration de l’Université, puis de son entérinement par la Cour supérieure de l’Ontario
En vertu de ce plan, la majeure partie des créanciers de l’Université Laurentienne, dont les professeurs et les employés licenciés, ne s’attendent qu’à recevoir tout au plus entre 14 % et 24 % de leurs indemnités de départ. 
L’Université Laurentienne a commencé à rembourser ses créanciers.
Photo : Radio-Canada / Yvon Theriault
Pour rembourser ses créanciers, l’établissement compte sur la somme de 45 à 53 millions de dollars qu’il devrait prélever grâce à la vente de bâtiments à la province
Le plan de restructuration met aussi en place des changements au niveau de la transparence dans la gouvernance à la Laurentienne. 
Il a également précipité le départ à la retraite du recteur Robert Haché et celui de la vice-rectrice aux études Marie-Josée Berger. 
Une nouvelle rectrice et une vice-rectrice par intérim ont été nommées en attendant la sélection de dirigeants permanents. 
Il y a maintenant un avenir pour l’Université Laurentienne. Il y a la possibilité d’un renouveau qui s’est matérialisé et il ne faut pas l’oublier la vérité a éclaté, analyse Fabrice Colin avec un certain optimisme. 
Avec les deux hautes dirigeantes nommées plus tôt ce mois-ci et un conseil des gouverneurs presque entièrement nouveau, il dit croire fermement au retour de la collégialité dont il déplorait le manque avec les anciens administrateurs. 
« Il faut faire en sorte que l’Université Laurentienne puisse renaître, qu’un certain nombre de postes puissent être rouverts dans les meilleurs délais parce que les besoins sont absolument critiques.   »
Fabrice Colin est le président de l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne.
Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga
Des discussions se tiennent entre le syndicat et l’administration pour le renouvellement du corps professoral, signale M. Colin et elles sont très ouvertes.
Donc c’est déjà un changement notable par rapport aux années précédentes. 
Mais la centaine d’anciens professeurs victimes des compressions n’ont pas le même optimisme. 
Pour l’économiste David Leadbeater, il n’est pas possible de tourner la page s’il n’y a pas de justice.
« Il faut d’abord une question de justice, pas juste pour les profs licenciés, mais aussi pour les droits des francophones, des autochtones et la population générale. Le conseil des gouverneurs n’a jamais admis que ses décisions étaient responsables du désastre. »
L’économiste David Leadbeater a enseigné à l’Université Laurentienne pendant près de 30 ans avant de perdre son emploi au printemps 2021.
Photo : Radio-Canada
Malgré les divers rapports d’enquête publiés au cours de cette année, on n’a pas eu la vérité, maintient-il.
Il réclame la tenue d’une enquête publique pour savoir ce qui s’est passé, une démarche que soutient aussi le syndicat des professeurs. 
Une enquête publique doit être lancée pour que les personnes qui n’ont pas pu s’exprimer puissent parler, notamment les employés, note Fabrice Colin.
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