Interrogations sur la voie professionnelle, incertitudes sur les spécialités en classe de Première ou les vœux sur Parcoursup en Terminale… Un conseiller d’orientation est en mesure de répondre à ces questions et bien d’autres. Explications avec Studyrama et BNP Paribas.
Par Hélène Dorey
Contenu réalisé en partenariat avec BNP Paribas
Avant toute chose, il faut savoir qu’un Conseiller d’Orientation Psychologue de l’éducation nationale (COP) est un professionnel, qui dispose d’un diplôme d’État, de niveau Bac+5. Il fait partie intégrante de l’Éducation nationale. Il intervient dans les collèges et les lycées et les CIO (Centres d’information et d’orientation). Il est au fait des démarches à entreprendre, des conditions d’accès à telle ou telle filière, des passerelles possibles, etc. Ses conseils d’orientation sont d’ordre général. Et il n’y en a qu’un pour environ 1 600 élèves.
Un conseiller d’orientation scolaire privé offre un encadrement personnalisé, qui peut durer plusieurs mois et qui a un coût.
Le coach scolaire intervient, lui, prioritairement auprès d’élèves qui cherchent leur voie et rencontrent des difficultés scolaires. Il n’est ni un psychologue, ni un conseiller d’orientation.
L’orientation d’un élève se construit dès la classe de 6ème et tout au long de la scolarité. Mais la première classe “pallier” reste celle de 3ème. « Pour 99% des jeunes que nous suivons, nous intervenons à partir de cette classe, constate Sophie Laborde-Balen, fondatrice et dirigeante du réseau Tonavenir. Car c’est à ce moment qu’il peut être envisagé une orientation professionnelle. Dès la Toussaint, au plus tard à Noël, il faut faire attention aux notes. Si elles ne sont pas bonnes, il faut en trouver la raison. Il s’agit peut-être juste d’un accident de parcours et si le jeune est un battant, il va rebondir. Mais peut-être qu’il n’est pas “scolaire” et il va se révéler dans la voie professionnelle. » C’est au cas par cas. Tous les élèves de 3ème n’ont donc pas besoin d’un conseiller d’orientation.
La réforme du bac reste encore aujourd’hui obscure pour bien des parents. Les ajustements des derniers mois contribuent à la confusion. « Les parents ont aussi des questions sur les bacs technologiques, souligne Sophie Laborde-Balen. En Première technologique, ils découvrent par exemple le bac STMG, qu’ils confondent parfois avec l’ancien bac G (celui qui n’avait pas bonne presse dans les années 80). En Première technologique ou générale, dès le mois de juin, on commence également à parler du post-bac, afin de devancer les éventuels problèmes. Avec les lycéens de Terminale, nous les aidons le plus souvent à répondre à cette question : qu’est-ce que je veux faire ? L’inscription sur Parcoursup est aussi une source de stress pour eux comme leurs parents. »
Quelle que soit sa classe, il va être demandé à votre enfant de faire un bilan et des tests personnalisés. Ses motivations seront prises en compte, ses résultats scolaires analysés. « Nous lui posons aussi des questions sur ses hobbies, complète Sophie Laborde-Balen. À nous de l’aider à révéler ce qu’il est lui-même. Nombreux sont les critères qui entrent en ligne de compte. La plupart ne connaissent pas leur potentiel, n’osent pas se mettre en avant. Rappelons que non, tous les jeunes ne sont pas faits pour la fac ! Un jeune qui a 18 de moyenne dans les matières scientifiques n’est pas obligatoirement fait pour entrer en prépa non plus. Nous ne vendons pas du rêve. Nous sommes là pour les aider à faire ce qu’ils veulent vraiment faire. C’est un échange avec le jeune et sa famille. »
Evidemment, un conseiller d’orientation ne peut pas faire de miracles ! Votre enfant doit être moteur, soucieux de son orientation. « D’où l’importance de créer un climat de confiance avec le jeune et ses parents. » Un conseiller d’orientation ne doit porter aucun jugement de valeur sur les résultats académiques et préserver la liberté de décision de votre enfant.
Dans un CIO ou en prenant rendez-vous via l’établissement de votre enfant. Les conseillers d’orientation psychologues étant peu nombreux et leur prestation étant gratuite, il vous faudra peut-être attendre plusieurs semaines pour obtenir un créneau.
Vous pouvez également solliciter un conseiller d’orientation privé. Plusieurs cabinets dédiés à l’orientation scolaire et post-bac existent en France. Certains entretiens peuvent même avoir lieu à distance. Vous trouverez facilement des contacts sur Internet. Leurs tarifs varient en fonction de la formule choisie. Chez Tonavenir par exemple, cela va de 140 € pour obtenir des réponses immédiates à des questions d’orientation et de formations, à 590 € pour le “Pass Sérénité Parcoursup” qui inclut une prise en charge complète des inscriptions sur la plateforme.
Et ses jobs ?
Et son logement ?
Et son quotidien ?
Rencontrez en un lieu unique tous ceux qui vous aideront à bien choisir votre future formation ou à découvrir des métiers et leurs perspectives : responsables de formations, étudiants, professionnels, journalistes seront présents pour vous aider dans vos choix.
Retrouvez les indispensables de vos révisions sur la librairie Studyrama
Pour quelles études et quels métiers êtes-vous fait ? Faire le test
Echangez et partagez vos expériences sur notre forum
Trouvez votre formation et votre établissementRechercher
Studyrama vous donne RDV dès le 1er octobre dans toutes les villes de France
Trouvez un salon d’orientation près de chez vous