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Paris tente l'apaisement avec le Burkina Faso, «n'impose rien» – Arabnews fr

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OUAGADOUGOU: Chrysoula Zacharopoulou, membre du gouvernement français, a rencontré mardi à Ouagadougou le président de transition du Burkina Faso Ibrahim Traoré pour décrisper les relations avec ce pays en proie aux violences jihadistes, affirmant que “la France n’impose rien”. 
La secrétaire d’Etat auprès de la ministre française des Affaires étrangères, chargée notamment du développement, a rencontré pendant près de deux heures le capitaine Traoré, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat fin septembre. 
“La France n’impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble”, a-t-elle déclaré à l’issue de cet entretien. “Je ne suis venue ici influencer aucun choix ni aucune décision, personne ne peut dicter ses choix au Burkina” et “nous sommes convenus avec le président Traoré d’avancer ensemble dans cet état d’esprit”. 
“En cohérence avec ce message, la France reste engagée sur tous les plans (humanitaire, sécuritaire, développement), au degré et dans les formes que souhaiteront les autorités burkinabè”, a affirmé Mme Zacharopoulou. 
Selon elle, “la France est en mesure de faire moins ou de faire plus, elle est aussi et surtout capable de faire différemment, dans l’écoute, le respect, l’humilité, car (…) c’est une attente qui est exprimée, avec force ici”. 
Cette visite intervient au moment où la France, ex-puissance coloniale est contestée au Burkina Faso et alors que la question d’un rapprochement avec la Russie se pose dans ce pays déstabilisé par les violences jihadistes depuis 2015. 
La semaine dernière, le ministère français des Affaires Etrangères a confirmé avoir reçu une lettre de la junte burkinabè demandant le remplacement de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade. 
Le diplomate, en poste depuis septembre 2019, est dans le collimateur des autorités après avoir fait état de la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina. 
“Les autorités ont demandé de nouvelles voix, de nouveaux visages. Nous sommes convenus de traiter de sujet en bonne entente et dans la forme diplomatique”, a commenté mardi Mme Zacharopoulou. 
En octobre, plusieurs centaines de personnes avaient manifesté pour exiger le retrait de la France de ce pays sahélien, qui héberge un contingent de près de 400 forces spéciales françaises. 
Puis, le 18 novembre, une autre manifestation contre la présence française s’était déroulée devant l’ambassade de France à Ouagadougou avant de se déplacer vers la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où sont stationnées les forces spéciales de l’opération Sabre, chargées de traquer les chefs jihadistes au Sahel. 
« Être souverains » 
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, n’avait pas écarté un départ du pays de ces forces, tout en rappelant que “Sabre a eu un rôle clé ces dernières années dans la lutte contre le terrorisme au Sahel”. 
Cette priorité stratégique depuis près d’une décennie pour Paris, qui a déployé des milliers de militaires dans la région dans plusieurs opérations, est désormais confrontée à une hostilité croissante dans certains pays. 
Ces derniers mois, Paris n’a cessé de répéter que la France était disposée à poursuivre le partenariat avec Ouagadougou, en particulier dans le domaine militaire, à condition que ce partenariat soit souhaité par les Burkinabè. 
Une condition clé pour le maintien ou non des forces spéciales, installées depuis 2011. “Rien n’est acté” à ce jour, a-t-on indiqué mardi au cabinet du ministère des Armées. 
Le précédent malien est d’ailleurs dans toutes les têtes. Après neuf ans de lutte antijihadiste, les militaires de l’ancienne puissance coloniale ont quitté le pays l’été dernier, poussés dehors par une junte hostile qui a fait appel aux Russes, via la sulfureuse société paramilitaire Wagner. 
Interrogée sur un éventuel appel des autorités de Ouagadougou à Wagner, Mme Zacharopoulou n’a pas souhaité “commenter des hypothèses ni parler à la place des autorités burkinabè”. “Je dis simplement que chaque choix a ses conséquences”, a-t-elle déclaré. 
La France, qui compte encore quelque 3.000 militaires au Sahel, après avoir mobilisé jusqu’à 5.500 hommes, a officiellement mis fin en novembre à son opération antijihadiste Barkhane, et s’est donné jusqu’au printemps pour finaliser sa nouvelle stratégie en Afrique. 
“Sur le plan international, nous n’avons forcément pas le même point de vue que tout le monde, mais nous avons décidé aussi d’être souverains”, a déclaré le 5 janvier le capitaine Traoré. 
Le Burkina semble de plus en plus réticent à faire appel à l’aide militaire française. 
“La dernière sollicitation (des autorités burkinabè) remonte à juillet 2022”, rappelle l’état-major français. Soit avant le coup d’Etat qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé par la force au pouvoir en janvier 2022 en renversant le président élu Roch Marc Christian Kaboré. 
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MONTPELLIER: Disparue depuis une semaine dans le Gard, Sihem, 18 ans, a été tuée par un proche avec lequel elle entretenait une “relation amoureuse”: son corps a été retrouvé dans la nuit de mercredi à jeudi, après les aveux de cet homme, déjà condamné plusieurs fois.
Entendu sous le régime de la garde à vue depuis mardi, le meurtrier présumé, âgé de 39 ans, a reconnu mercredi soir avoir tué la jeune fille, a précisé la procureure de la République de Nîmes jeudi lors d’une conférence de presse. Il a ensuite conduit les enquêteurs vers le corps, dans un bois, sur la commune des Salles-du-Gardon, village limitrophe de La Grand Combe.
De source proche de l’enquête, cet homme serait l’ex-compagnon d’une cousine de la victime, qui elle-même avait été placée en garde à vue mardi.
Sur ses indications, les enquêteurs ont découvert vers 01h00 du matin jeudi, “en bordure d’un chemin” sur un lieu isolé près de La Grand Combe, le “corps d’une jeune fille qui correspond en tous points” à la description de Sihem, même si les investigations scientifiques devront encore confirmer formellement son identité, a précisé Mme Gensac.
L’homme a assuré “avoir tué la jeune fille dans le cadre d’une dispute liée à leur relation amoureuse”, a ajouté la magistrate. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire. La femme qui était en garde à vue en même temps que lui a quant à elle été relâchée.
“J’ai assisté un homme qui a décidé d’affronter sa lourde responsabilité dans la disparition de Sihem et faire cesser un suspense insoutenable pour ses proches en guidant les enquêteurs”, a de son côté déclaré à l’AFP Jean-Marc Darrigade, l’avocat du meurtrier présumé.
 
«Aimée et appréciée de tous»
“Il sait que sa faute n’est pas pardonnable mais son silence n’aurait fait que l’aggraver”, a ajouté Me Darrigade, dont le client devait initialement comparaître mercredi devant la cour d’assises du Gard pour vol à main armée.
Cet homme avait été condamné cinq fois pour atteinte aux biens et huit fois pour des faits en lien avec la conduite d’un véhicule, selon Mme Gensac. Il avait notamment purgé une condamnation à 12 ans de réclusion prononcée par les assises du Gard pour vol avec arme et était sous contrôle judiciaire pour une affaire similaire, pour laquelle il devait à nouveau comparaître devant les Assises du Gard mercredi.
Demandant le respect d’un “temps de recueillement” et évoquant une jeune fille “aimée et appréciée de tous”, la famille de Sihem a assuré “place(r) son entière confiance dans l’institution judiciaire pour connaître et comprendre les circonstances de son décès”, selon un communiqué de ses avocats, Me Sara Benlefki et Mourad Battikh.
Sihem n’avait plus donné signe de vie depuis qu’elle avait quitté son domicile dans la soirée du 25 janvier. Ni les survols du secteur en hélicoptère, ni le recours à des chiens pisteurs, ni les perquisitions menées n’avaient permis de la retrouver.
Mercredi, la procureure de Nîmes avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour enlèvement et séquestration suite à cette disparition. La jeune fille “avait pour la dernière fois communiqué avec des amis aux alentours de minuit” le 25 janvier, alors qu’elle “s’apprêtait à sortir de son domicile, probablement pour rejoindre une personne de sa connaissance”, avait alors précisé la magistrate.
Les enquêteurs avaient dans un premier temps exploré la piste d’un éventuel enlèvement lié à des faits pour “obtenir des fonds”.
Le nombre de féminicides a augmenté de 20% en France en 2021 par rapport à l’année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, contre 102 en 2020, selon un bilan publié en août 2002 par le ministère de l’Intérieur. Le bilan moins élevé de 2020, avec 102 femmes tuées contre 146 en 2019, avait été exceptionnel, sans qu’on sache quel rôle y ont joué les périodes de confinements et couvre-feu.
https://arab.news/9tped
PARIS: Face à une opposition grandissante à sa réforme des retraites, Elisabeth Borne s’explique jeudi soir sur France 2 sur le sens de son projet, qu’elle défend comme “juste” même si elle demande un “effort”, autant que sur sa stratégie.
La Première ministre sera interrogée pendant 35 minutes par la journaliste Caroline Roux dans l’émission “L’événement”. Mais elle ne participera pas au débat qui suivra.
Elle entend “continuer à expliquer cette réforme, à rappeler pourquoi elle est indispensable pour sauver le système de retraites”, selon son entourage, tout en ayant “conscience de ce que travailler progressivement plus longtemps représente pour les Français”.
“Je mesure ce que cela représente pour beaucoup de Français et je sais que nous ne sommes pas tous égaux devant le travail. C’est pourquoi nous avons veillé à répartir le plus équitablement possible l’effort”, a-t-elle fait valoir devant le Sénat mercredi.
Après une mobilisation record mardi, avec entre 1,2 et 2,7 millions de personnes dans la rue, et en attendant deux nouvelles journées d’action la semaine prochaine, le gouvernement dit “entendre” et “comprendre” la colère des Français.
Mais Mme Borne a aussi serré la vis en affirmant dimanche que le report de l’âge de départ à 64 ans, qui cristallise le mécontentement, n’était “plus négociable”. Alors que l’exécutif cherche désespérément les mots justes pour vendre sa réforme, il s’agit aussi de son montrer résolue sur les fondamentaux: car “l’hésitation est mortelle”, résume un ministre.
Ce raidissement expose à d’éventuels blocages, que 60% (+3 points en une semaine) des Français “comprendraient”, selon un sondage Elabe publié mercredi, tandis que 71% restent opposés à la réforme.
Avant de s’exprimer sur la chaîne publique, la Première ministre a soigné cette semaine sa majorité qui n’est que relative à l’Assemblée. Le texte y a fait des débuts laborieux en commission, avant l’arrivée cruciale dans l’hémicycle à partir de lundi prochain, où chaque voix comptera.
Elle s’est d’abord rendue lundi soir devant le bureau exécutif du parti présidentiel Renaissance pour “mobiliser” ses troupes et leurs demander de “porter” la réforme, qui “demande des efforts” mais “sauve le système”.
Puis mardi, elle a participé à l’Assemblée à l’intergroupe de Renaissance et des partis alliés, Horizons et MoDem, au moment où s’élançait la manifestation parisienne contre son projet, qui suscite des critiques jusqu’au sein du camp présidentiel.
“La majorité sera unie”, a-t-elle assuré.
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PARIS: Les tensions croissantes autour de l’Iran et les violences israélo-palestiniennes seront au coeur d’une rencontre entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, attendu jeudi à Paris.
M. Netanyahu “discutera de l’effort international pour arrêter le programme nucléaire iranien et des moyens de renforcer et d’étendre les accords d’Abraham” normalisant les relations entre Israël et certains pays arabes, selon l’ambassade israélienne à Paris.
Selon l’Elysée, le Président Macron “exprimera une nouvelle fois la solidarité de la France avec Israël face au terrorisme”, “rappellera la nécessité pour tous d’éviter des mesures susceptibles d’alimenter l’engrenage de la violence, et exprimera sa disponibilité à contribuer à la reprise du dialogue entre les Palestiniens et les Israéliens”.
Les deux dirigeants se verront pour le dîner, mais aucune prise de parole publique n’est prévue.
Depuis plusieurs jours, des violences entre Israéliens et Palestiniens ont fait des dizaines de victimes.
Jeudi dernier, dix personnes, des combattants et des civils, ont péri dans un raid israélien dans le camp de réfugiés de Jénine, le plus meurtrier depuis des années en Cisjordanie.
Sept civils sont morts vendredi dans une attaque palestinienne à Jérusalem-Est, occupé et annexé par Israël. Et samedi un Palestinien a blessé deux Israéliens, un père et son fils, également à Jérusalem-Est, avant d’être blessé et arrêté. En Cisjordanie, des gardes israéliens ont tué dimanche un Palestinien et les forces israéliennes ont tué lundi un Palestinien.
Israël «abat la carte ukrainienne»
La partie israélienne souhaite surtout axer cette visite sur l’Iran, espérant notamment que son implication croissante dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine (le régime des mollahs est un important fournisseur d’équipements à la Russie) pousse les Occidentaux à accentuer la pression sur Téhéran, bête noire d’Israël.
L’Iran, qui appelle régulièrement à l’éradication de l’Etat hébreu, accuse son ennemi juré d’être derrière plusieurs attaques sur son propre sol contre son programme nucléaire (ce qu’Israël n’a jamais reconnu) ou en Syrie voisine, alliée de Téhéran, où Israël conduit régulièrement des frappes aériennes contre des intérêts iraniens.
Paris estime nécessaire une politique de “très grande fermeté” à l’égard de l’Iran, selon une source diplomatique, car “le programme nucléaire continue à un point qui est dangereux” et l’Iran s’implique dans la guerre d’Ukraine en Europe.
Cette implication de Téhéran dans une guerre en Europe permet à M. Netanyahu d’espérer “consolider un front anti-iranien”, explique David Khalfa, Co-Directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean Jaurès.
Il vise notamment un “accroissement des sanctions contre Téhéran et la mise à l’index complète des Gardiens de la révolution”, dans leur composante civile et militaire, une option pour l’instant refusée tant par Paris que par Berlin, explique-t-il.
Depuis plusieurs mois, l’Iran est devenu un acteur de plus en plus important dans la guerre d’Ukraine, en fournissant de nombreux drones à Moscou, alors même que les négociations sur le nucléaire sont au point mort, et que l’Iran détient plusieurs étrangers considérés comme des otages par les capitales occidentales.
Benjamin Netanyahu “est en train d’abattre la carte ukrainienne” de son jeu, explique David Khalfa, négociant un changement de posture israélienne sur l’Ukraine en échange d’un soutien européen sur l’Iran.
Le Premier ministre a annoncé mercredi ce qui semble être un important changement de stratégie, en se disant désormais prêt à envisager de fournir des armes à l’Ukraine.
Jusqu’ici, Israël avait pris soin de rester neutre entre les deux belligérants, notamment à cause de la présence de l’armée russe déployée en Syrie, donnant un levier à Moscou.
Israël doit notamment prendre en compte la présence dans ce pays voisin de systèmes anti-aérien russes, menacant ses opérations militaires aériennes au dessus de la Syrie.
Etat de droit 
En plus de ce volet diplomatique, M. Netanyahu “rencontrera des hommes d’affaires de premier plan en France dans le domaine financier et tiendra une réunion avec les chefs de la communauté juive”, selon l’ambassade. Il quittera la France samedi soir.
Arrivé au pouvoir en décembre à la tête d’une coalition alliant partis de droite, d’extrême droite et ultraorthodoxes juifs, dont les détracteurs craignent une dérive antidémocratique, le gouvernement de M. Netanyahu fait face à la contestation de certains secteurs de la société israélienne, dont le secteur financier.
Certaines entreprises se sont dites prêtes à quitter Israël, estimant que la réforme judiciaire prévue créerait de l’instabilité affectant leur activité. Le Premier ministre a notamment rencontré la semaine dernière les dirigeants des grandes banques pour tenter de les rassurer.

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