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«On n'arrive plus à produire assez pour tout le monde» – Luxemburger Wort – Edition Francophone

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47 rue Prince Henri à Ettelbruck, les stores sont encore baissés. Annoncé pour la mi-novembre, le nouveau local de la Stëmm vun der Strooss à proximité de la gare ne devrait finalement ouvrir que d’ici la fin de l’année, voire début 2023, à cause de retards dans les travaux. Vendredi dernier, des bruits de perceuses se faisaient encore entendre et des tuyaux étaient visibles au sol. Une fois les travaux finis, ce restaurant social pourra accueillir 30 personnes.
«Un comptoir sera installé pour l’encodage des personnes car elles doivent être inscrites dans notre système informatique. Le repas coûte 50 centimes et 25 centimes la boisson. Le prix est symbolique, parce que nous travaillons avec des offices sociaux qui leur donnent des jetons ou elles les achètent directement chez nous», explique Francesco Settani, responsable du site d’Ettelbruck. Il s’agit du premier local de la Stëmm situé dans le nord du Luxembourg. La ministre de la Santé Paulette Lenert (LSAP) s’était rendue sur place le 21 octobre pour se faire une idée de cette future structure.
Depuis le mois de mars dernier, l’asbl fournit des repas en face de la gare d’Ettelbruck sous un abri où sont installés des bancs et des tables et de quoi faire aussi griller de la nourriture. La grillade effectuée le vendredi connaît d’ailleurs un véritable succès. «En moyenne, 50 personnes nous rejoignent par jour, sauf le vendredi où nous atteignons 80 personnes», note Francesco Settani. Quel est leur profil ? «Il y a notamment ceux qui ont des problèmes d’alcool ou de stupéfiants.»
Assis avec un gobelet de café, Kim reconnaît être alcoolique. «Je viens ici pour voir des copains, des personnes sympas qui ne me jugent pas et pour ne pas être seul», confie-t-il. Ce dernier dit habiter dans une petite chambre «moisie» au-dessus d’un restaurant à Diekirch depuis huit ans et toucher le revenu d’inclusion sociale (REVIS). Reiner vient lui aussi à la Stëmm pour prendre un repas et discuter avec d’autres personnes: «Depuis trois mois, je suis à la rue et je trouve que c’est bien que cette structure existe ici aussi car on peut manger gratuitement. Le temps passe plus vite quand on peut parler à quelqu’un. C’est encore mieux s’ils arrivent encore à ouvrir leur local avant l’hiver, mais cela semble compliqué…»
De janvier à septembre 2022, la Stëmm a recensé 95.483 repas par jour distribués, soit près de 30.000 plats en plus sur la même période en 2021 sur les deux sites de Hollerich et d’Esch-sur-Alzette. Cela équivaut à environ +42% par rapport à 2021. Au total, près de 100.000 repas étaient servis sur toute l’année dernière.

«La demande est en constante hausse ces dernières années et quand nous ouvrons une nouvelle structure, elle est déjà complète. Nous ne sommes pas les seuls, c’est aussi le cas pour les autres services sociaux», souligne la directrice de l’association, Alexandra Oxacelay. C’est notamment le cas dans la commune eschoise où la demande a augmenté de près de 15 à 20% par rapport aux deux dernières années. «Esch a connu la plus forte progression, parce que la Stëmm y travaille sur deux sites. Avec le covid, nous étions obligés de travailler devant la porte et l’urgence s’est vue et nous sommes parvenus à obtenir ainsi une salle supplémentaire. À Esch, nous pouvons donc accueillir 100 personnes», note-t-elle.

Mais avec cette hausse, la Stëmm atteint aussi ses limites selon Francesco Settani, également responsable du site eschois: «On n’arrive plus à produire assez pour tout le monde. Nous sommes passés d’une moyenne pré-covid de près de 130 repas à environ 250 plats et nos machines ne peuvent pas faire plus. Nous n’avons pas assez de places non plus pour acheter de plus grosses machines»
Les solutions sur le terrain arrivent toujours moins vite que les problèmes.
Pour l’éducateur gradué, ce «problème logistique» a poussé l’asbl à lancer une nouvelle structure: «Le site d’Hollerich, entre autres, est débordé. L’urgence d’ouvrir une filiale Nord était là pour que les clients de Wiltz n’aient plus besoin de descendre au-delà d’Ettelbruck et puissent bénéficier aussi du même service.» Une décision saluée par les bénéficiaires rencontrés sur place.
Décentraliser les structures, le bon moyen pour répondre à la demande? Cette option s’avère nécessaire, mais est loin d’être suffisante selon la directrice de la Stëmm, active depuis 24 ans dans le milieu social: «La pauvreté augmente, il faut ouvrir davantage de structures et simplifier les procédures administratives. Les solutions sur le terrain arrivent toujours moins vite que les problèmes. Nous courons toujours après les solutions»
Le contexte économique tendu, avec encore une inflation prévue à 3,4% pour 2023 selon le Statec, pousse également de nouvelles personnes à venir demander de l’aide à la Stëmm. «L’impact de la crise énergétique n’est pas encore tout à fait là, certaines personnes l’anticipent déjà et viennent nous voir, mais on le ressentira vraiment au cœur ou à la fin de l’hiver quand les factures arriveront. Les personnes qui arrivaient à survivre vont couler», estime Francesco Settani.
Alexandra Oxacelay constate, quant à elle, déjà un changement dans le profil de ses «clients», notamment sur le site de Hollerich: «Jusqu’à présent, on ne voyait pas de bénéficiaires qui venaient en voiture se garer devant la porte pour venir prendre un repas à 50 centimes. Maintenant, nous avons des personnes avec un salaire minimum et qui déjà, à la moitié du mois, ont du mal à joindre les deux bouts. C’est pour ça qu’ils viennent nous voir. D’autres n’arrivent plus à payer leur loyer.»
Pour atténuer la pauvreté au Luxembourg, la directrice de la Stëmm estime nécessaire de miser sur la réinsertion professionnelle pour ceux qui ne parviennent pas à accéder au premier marché de l’emploi et développer davantage de logements sociaux.
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