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L’actrice Esmé Bianco et Marilyn Manson ont conclu un accord à l’amiable dans le cadre du procès pour agression sexuelle qu’elle a intenté contre lui et son entreprise, Marilyn Manson Records, Inc, en 2021. L’actrice, connue pour son rôle dans Game of Thrones, a affirmé que le chanteur, de son vrai nom est Brian Warner, l’avait violée et battue ; elle a également affirmé qu’il avait enfreint les lois californiennes sur le trafic d’êtres humains. Les termes de l’accord sont inconnus.
« Mme Bianco a accepté de régler ses plaintes contre Brian Warner et Marilyn Manson Records, Inc. afin de poursuivre sa vie et sa carrière », a déclaré son avocat, Jay Ellwanger, à Rolling Stone.
Bianco faisait partie d’un groupe de plus de dix femmes qui accusaient Warner d’abus sexuels après que l’actrice Evan Rachel Wood a affirmé sur Instagram en février 2021 que Warner avait abusé d’elle. Bianco (qui, avec Wood, a cocréé la loi Phoenix, qui étend les droits des victimes de la violence conjugale) a été la première femme à déposer une plainte contre lui. « M. Warner a eu recours à la drogue, à la force et à des menaces de recours à la force pour contraindre Mme Bianco à des actes sexuels à de multiples occasions, indique la plainte. M. Warner a violé Mme Bianco en mai 2011 ou aux alentours. » La plainte affirme également que Warner l’a agressée sexuellement alors qu’elle était inconsciente et incapable de consentir.
L’actrice vivait à Londres lorsqu’elle a rencontré le chanteur, et Warner, selon elle, l’a incitée à déménager à Los Angeles pour jouer dans un clip vidéo qui n’est jamais sorti et pour jouer dans un film qui ne s’est jamais concrétisé. « En s’immisçant dans le processus d’obtention du visa de Mme Bianco, M. Warner a pu contrôler cette dernière en menaçant de lui retirer son soutien si elle lui déplaisait », indique la plainte. Elle affirme également qu’à un moment donné, il l’a enfermée dans une chambre pour l’empêcher de s’enfuir. Elle allègue également qu’il l’a fait travailler gratuitement, en lui préparant à manger, en nettoyant son appartement et en chantant sur un album, ce qui constitue une violation des lois de l’État sur la traite des êtres humains. L’ancien manager de Warner, Tony Ciulla, était initialement cité comme accusé, mais son nom a été retiré par la suite.
Warner a nié les allégations d’abus au fil des ans par l’intermédiaire de son avocat. « Ces allégations sont manifestement fausses, a déclaré l’avocat de Warner, King, en 2021. Pour être clair, ce procès n’a été intenté qu’après que mon client a refusé de céder face à Mme Bianco et son avocat, avec leurs demandes financières scandaleuses basées sur une conduite qui n’a tout simplement jamais eu lieu. Nous allons vigoureusement contester ces allégations devant le tribunal et nous sommes convaincus que nous allons l’emporter. »
Mme Bianco s’est étendue sur ses revendications contre Warner dans l’article de Rolling Stone qui a enquêté sur les allégations contre Warner : « Ses victimes se sentaient complètement honteuses de ne pas avoir encore réalisé ce qui leur arrivait jusqu’à ce qu’il soit beaucoup trop tard. Il l’a dit au monde entier et personne n’a essayé de l’arrêter. »
Entre-temps, Warner a intenté un procès à Wood et à son amie, Illma Gore, pour diffamation, détresse émotionnelle et « usurpation d’identité sur Internet », entre autres. Cette plainte a été déposée juste avant la première sur HBO de Phoenix Rising, un documentaire sur Wood et les abus qu’elle affirme avoir subis aux mains de Warner. Dans ce documentaire, elle décrit comment elle a senti que Warner la manipulait et affirme qu’il l’a « essentiellement violée » sur le plateau de tournage de l’un de ses clips vidéo.
 
Kory Grow
Traduit par la rédaction

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« Un drame. Dra-me ». Voilà comment Christine McVie a décrit l’enregistrement de Rumours de Fleetwood Mac à Rolling Stone, peu après sa sortie le 4 février 1977. Et ce n’était pas exagéré. Les sessions pour le chef-d’œuvre de Fleetwood Mac contiennent tous les éléments d’une romance théâtrale méticuleusement écrite : des participations élaborées, beaucoup d’argent et des montagnes de cocaïne.
La saga Rumours est l’un des feuilletons les plus célèbres du rock. Le contexte : Stevie Nicks vient de rompre avec Lindsey Buckingham, son amant de longue date et partenaire musical, tandis que Christine est en plein milieu de son divorce avec le bassiste John McVie. Pendant ce temps, le mariage de Mick Fleetwood bat de l’aile, ce qui le mène à entretenir une liaison avec Nicks. Cette tourmente s’exprime dans des paroles très honnêtes, transformant l’album en une confession attrayante. Les vies personnelles des musiciens fusionnent en permanence et tous ceux qui écoutent Rumours deviennent des voyeurs de ce bazar douloureux et glamour.
Si on met de côté le drame, Rumours est l’un des meilleurs albums jamais produits par le groupe. « On a refusé de laisser nos sentiments nous écarter de notre engagement envers la musique, peu importe à quel point ils devenaient compliqués ou entrecroisés, a plus tard déclaré Fleetwood dans son autobiographie sortie en 2014. C’était dur à faire, mais nous avons joué malgré la douleur ».
Rumours est finalement une histoire d’amour malheureuse… qui finit bien. Au final, la pression émotionnelle insoutenable a fait naître un album rock somptueux de la fin des années 1970. La RIAA a plus tard certifié l’album comme tel. A ce jour, il s’en est vendu plus de 45 millions d’exemplaires à travers le monde, ce qui en fait l’un des albums les plus vendus de tous les temps.
Pour fêter le 40e anniversaire de Rumours, voici 5 histoires peu connues sur sa création.

Construite à partir d’une poignée de fragments, « The Chain » est la seule chanson attribuée aux cinq membres qui constituaient le groupe à la fin des années 70. En son centre se trouve « Keep Me There », la composition de Christine McVie (également connue sous le nom de « Butter Cookie »), un morceau plein de tension, interprété au clavier et resté incomplet pendant les premières sessions de l’album en février 1976.
« Nous nous sommes dit qu’elle avait besoin d’un interlude et on l’a revisitée dans le reste de la chanson », a déclaré Buckingham à Rolling Stone en 1977. Ils se sont mis d’accord sur un passage de basse à 10 notes joué par John McVie et sur un crescendo lent de batterie joué par Fleetwood. « On n’avait pas de paroles et on l’a laissée en morceaux pendant longtemps. Elle a failli ne pas figurer sur l’album. Puis on l’a réécoutée et on s’est dit qu’on aimait bien l’interlude, mais pas le reste de la chanson. J’ai donc écrit des couplets pour cet interlude, qui à la base n’était pas dans la chanson, et je les ai ajoutés ».
En travaillant à partir de l’interlude, il a utilisé la grosse caisse de Buckingham comme simple métronome pour garder la mesure. Il a également emprunté une guitare folk que l’on entend dans sa propre chanson « Lola (My Love) », enregistrée avec Nicks pour l’album pre-Fleetwood Mac sorti en 1973. « La fin était la seule chose qu’on avait gardée du morceau original [de Christine McVie]. On a fini par l’appeler « The Chain » parce que c’était un tas de morceaux ».
Les paroles sont arrivées en dernier. « A l’origine, on n’en avait aucune, a plus tard déclaré Fleetwood à la radio Lucky 98 FM. C’est vraiment devenu une chanson quand Stevie en a écrit quelques-unes. Elle est arrivée un jour et elle a dit « J’ai écrit quelques paroles qui pourraient être bien pour le truc que vous faisiez en studio l’autre jour ». On a donc tout assemblé. Lindsey a fait les arrangements et a créé une chanson à partir de tous les morceaux qu’on enregistrait ». La chanson reste un élément central des interprétations live du groupe, une métaphore appropriée des liens qui lient Fleetwood Mac malgré des décennies de tourmente.

Les sessions au Record Plant de Sausalito en Californie n’étaient pas une mince affaire. Pour éviter de s’ennuyer (et pour éviter de se disputer avec Buckingham), Nicks trouvait refuge dans un studio de Sly Stone. « Je prenais un piano électrique, mon crochet, mes revues, mes livres et mon art et je restais là jusqu’à ce qu’ils aient besoin de moi », s’est-elle souvenue en 1997 dans le documentaire Classic Albums: Rumours.
D’après elle, c’était un endroit plutôt inspirant, décoré dans le style des années 1970. « C’était une pièce noire et rouge avec un trou en contrebas. Au milieu, il y avait le piano et un grand lit en velours noir avec des rideaux victoriens, se souvient-elle dans Blender. Je me suis assise sur le lit, le clavier devant moi. J’ai trouvé un modèle de batterie, démarré mon petit radiocassette et j’ai écrit « Dreams » en 10 minutes environ ».
Consciente qu’elle avait quelque chose de spécial entre les mains, elle est retournée dans le studio où se trouvait Fleetwood Mac. « Je suis entrée et j’ai tendu une cassette de la chanson à Lindsey, a-t-elle déclaré au Daily Mail en 2009. C’était un enregistrement brut, juste moi qui chantais en solo et qui jouais du piano. Même s’il me faisait la tête à l’époque, Lindsey l’a écouté puis il m’a regardé et m’a souri. Ce qui se passait entre nous était triste : on était un couple qui n’arrivait pas à ses fins. Mais en tant que musicien, on se respectait toujours mutuellement ».
La chanson est devenue le deuxième single tiré de l’album Rumours, après « Go Your Own Way » de Buckingham. Nicks appelait les deux chansons « les chansons jumelles » car elles racontaient toutes les deux les difficultés à faire la part des choses entre leur relation toxique et leur partenariat professionnel qui connaissait un grand succès.
« Même si « Go Your Own Way » était une chanson colérique, elle était également honnête, a écrit Nicks dans le livret de la réédition de Rumours en 2013. J’ai ensuite écrit « Dreams » et parce que je suis la fille qui croit aux contes de fées et que Lindsey est un mec hardcore, ça ne rend pas pareil. Lindsey me disait de sortir avec d’autres hommes, de vivre ma vie merdique et [je] chantais à propos de la pluie qui nous purifie. On abordait la chanson de façon totalement opposée, mais en réalité, on disait exactement la même chose ».
Tandis que « Go Your Own Way » a atteint la place respectable de numéro 10, ça a sans doute fait plaisir à Nicks lorsque « Dreams » est arrivé en haut du classement Billboard. « Dreams » reste le seul single numéro un de Fleetwood Mac aux États-Unis.

Le premier morceau de l’album écrit par Buckingham commence comme une marche celtique provisoirement connue sous le nom de « Strummer ». Ne souhaitant pas contrarier Nicks davantage, il n’a pas divulgué les paroles acerbes et ils ont continué à travailler le morceau en version instrumentale.
« La chanson en elle-même a des influences écossaises. Quand on a commencé à travailler dessus, on a fait quelque chose qui ressemblait à une traduction littérale, se souvient-il dans le documentaire Classic Albums. Mais on voulait aussi garder l’élément pop parce que ça allait être la première chanson et que c’était un album pop ».
Intrigué par les rythmes haletants que l’on trouvait à l’époque dans « Jive Talkin’ » des Bee Gees (inspiré par le son de la voiture des frères Gibb traversant le Julia Tuttle Causeway de Miami), Buckingham a cherché à injecter un léger groove disco dans la chanson. Pour obtenir l’effet de percussion qu’il voulait, il a frappé sur une chaise trouvée dans le studio.
« Lindsey était le roi de l’accentuation, a déclaré Caillat au Grammy Museum en 2012. Il pouvait faire des accentuations avec des guitares, avec des toms [et] avec des chaises ».

L’album de 11 titres de Fleetwood Mac a été conçu comme s’ils allaient avoir du succès, un plan qui a fonctionné exactement comme le groupe l’avait espéré. Très bien adapté pour la radio, les quatre singles (« Go Your Own Way », « Dreams », « Don’t Stop » et « You Make Loving Fun ») ont atteint le Top 10 américain. Mais le contrôle qualité impitoyable a eu un effet secondaire inattendu : laisser l’un des futurs classiques de Nicks dans les cartons.
« Stevie est tellement prolifique ; toutes ses chansons duraient, à l’origine, environ 14 minutes, a déclaré Caillat dans le documentaire Stevie Nicks: Through the Looking Glass. Elle continuait encore et toujours. Il y avait des histoires sur sa mère et sur sa grand-mère et des histoires éloquentes sur son chien ou d’autres choses. C’était mon travail de m’asseoir à côté d’elle et de les réduire à trois ou quatre minutes. Il y a eu des larmes : « Tu ne peux pas enlever cette phrase ! ».
« Silver Springs » est une chanson pleine de reproches adressée directement à son ex. « J’ai écrit « Silver Springs » en parlant de Lindsey, a-t-elle déclaré dans Classic Albums. On était quelque part dans le Maryland en train de conduire. On est passés devant un panneau sur lequel on pouvait lire Silver Spring, Maryland. J’adorais le nom. « Silver Springs » me semblait être un endroit fabuleux. « You could be my silver springs. … ». C’est quelque chose de symbolique, ce que tu aurais pu être pour moi ».
Les vinyles ne pouvant contenir qu’environ 22 minutes par face, il était nécessaire de faire des modifications. Lorsque les sessions d’enregistrement se sont terminées à la fin de l’année 1976, Caillat a dû faire face à un problème mathématique et esthétique. « On était dans le neuvième mois d’enregistrement à l’époque et on commençait à réfléchir à quelles chansons on allait inclure sur l’album. On s’est rendu compte qu’on avait des chansons comme « Go Your Own Way », des chansons lentes et des chansons moins lentes. On avait peur d’avoir un album trop lent. On ne voulait pas poser l’aiguille du tourne-disques sur la face A et n’avoir que des chansons lentes ».
« Silver Springs » a donc été victime de ces tests. Afin d’apaiser Nicks, le groupe a enregistré le morceau instrumental de l’une de ses chansons pre-Fleetwood Mac, « I Don’t Want to Know », sans qu’elle le sache. Buckingham lui a finalement appris la nouvelle au moment d’enregistrer les paroles.
« Ils m’ont amenée sur le parking et m’ont dit « On retire « Silver Springs » de l’album parce qu’elle est trop longue » », a plus tard écrit Nicks dans le livret de Rumours. « Inutile de vous dire que je ne l’ai pas bien pris. J’ai demandé « Quelle chanson vous allez mettre à la place sur l’album ? ». Ils m’ont répondu « On a enregistré « I Don’t Want To Know » » et je pense que Lindsey croyait que ça m’irait parce que j’avais écrit cette chanson, mais ça ne m’allait pas du tout. Il y a toujours une ombre au-dessus de « I Don’t Want To Know », malheureusement, même si je l’adore et qu’elle est géniale ».
« Silver Springs » a été reléguée à la face B de « Go Your Own Way » de Buckingham, un choix irritant car la chanson faisait référence à Nicks par des paroles plus ou moins flatteuses comme « shacking up’s all you want to do ». Grâce à cette nouvelle version, le groupe a remporté un Grammy et Nicks en a tiré une réelle satisfaction.
« Vous devez comprendre que « Silver Springs » a été retirée de l’album il y a 20 ans et que j’étais réellement dévastée…parce que je l’adorais, a-t-elle déclaré à MTV à l’époque. Je n’ai donc jamais pensé que « Silver Springs » serait un jour jouée sur scène, [ou] qu’on l’entendrait à nouveau. Ma jolie chanson avait simplement disparu. Le fait qu’elle soit réapparue comme ça a vraiment été spécial pour moi ».
Lorsqu’on étudie l’enregistrement de Rumours, il est impossible d’éviter le sujet de l’utilisation effrénée de la cocaïne. Fleetwood a déclaré que s’il alignait toute la cocaïne qu’il a sniffée dans sa vie, la ligne ferait plus de 11 kilomètres. « Les récits des excès sont véridiques, mais on serait déjà tous morts si on n’était pas aussi forts, » a-t-il écrit dans Play On.
La cocaïne était moins un plaisir qu’une nécessité. Elle aidait à combattre la fatigue pendant les sessions éreintantes qui duraient plusieurs heures (et les émotions alambiquées). « On se sentait si mal en pensant à ce qui se passait qu’on se faisait une ligne pour se réconforter », a déclaré Nicks à Mojo en 2012.
La cocaïne a joué un rôle si important dans la production de Rumours que le groupe a sérieusement envisagé de remercier leur dealer dans les crédits de l’album, jusqu’à ce que la violence des gangs mit prématurément fin à l’idée. « Malheureusement, il a été tué avant que l’album ne sorte », a écrit Fleetwood dans sa première autobiographie sortie dans les années 1990, Fleetwood: My Life and Adventures in Fleetwood Mac.
Marilyn Manson et Esmé Bianco règlent à l'amiable une plainte pour ... - Rolling Stone Magazine
On s’est moqué de la réputation incestueuse de Fleetwood Mac lors de leur première apparition en couverture de Rolling Stone. Sur la photo, on voit tous les membres du groupe dans le même lit. « Le but était de parodier les rumeurs sur notre vie privée et pourtant, de façon symbolique, l’image nous montrait exactement comme on était : tous mariés les uns aux autres », a écrit Fleetwood dans Play On.
Annie Leibovitz, déjà icône de la photographie rock, a déclaré : « Je me suis dit qu’il fallait que je sois gentille et polie et j’ai apporté de la cocaïne pour tout le monde. A cette époque, pour les séances photos, vous apportiez de la cocaïne. Je l’ai sortie et ils ont tout d’abord semblé effrayés mais ils en ont pris au bout de 30 secondes. J’ai ensuite appris qu’ils avaient tous récemment fait une cure de désintoxication. Ils étaient donc tous un peu nerveux et tendus ».
Nicks ne se souvient pas de la cocaïne (« J’ai pensé que c’était un carton de champagne ») mais elle se souvient de l’agitation. « Quand Annie a dit qu’elle voulait qu’on s’allonge tous ensemble dans un grand lit, je lui ai dit « Euh… j’espère que tu as une idée de secours ». Elle m’a répondu « Non, tu vas être superbe, ça va être drôle, prends un verre de champagne »
« Pour Stevie et moi, les blessures et l’animosité étaient toujours très présentes, a déclaré Buckingham. L’idée de la photo n’était pas du tout drôle ».
Nicks a fini par accepter. « J’ai dit « Okay, mais je ne veux pas être à côté de Lindsey dans le lit ». Du coup je me suis allongée près de Mick durant les trois heures suivantes pendant qu’Annie était suspendue au-dessus de nous sur une plate-forme. Christine n’aimait pas vraiment être à côté de John parce qu’ils venaient de divorcer ». Le bassiste, seul, était absorbé par un exemplaire de Playboy.
Même s’ils ont essayé de garder une distance respectable, la session a brièvement réuni Nicks et Buckingham. « Après la séance photos, Lindsey et moi avons discuté : il n’y avait pas si longtemps, j’étais une serveuse et il n’avait pas de travail. Aujourd’hui, on était en couverture de Rolling Stone avec un album à succès. On est restés là pendant environ deux heures à parler et à s’embrasser. Annie nous a finalement dit de partir parce qu’elle avait loué la pièce pour un temps limité ».
Encore plus surprenant, les heures que Nicks a passées à câliner Fleetwood ont fait mouche. Fleetwood a plus tard écrit que la séance photos lui avait fait comprendre que Nicks et lui s’étaient « sans aucun doute connus dans une vie antérieure ». Nicks a elle-même admis que la session avait « planté les graines de la relation entre Mick et moi ».
Leur relation n’a finalement pas duré, mais Fleetwood en garde un bon souvenir. « On s’aimait simplement dans le vrai sens du terme, ce qui transcende la passion. J’emporterai mon amour pour elle dans la tombe parce que Stevie Nicks est le genre de femme qui inspire ce dévouement. Je n’ai aucun regret et elle non plus. Parfois on rit et on se demande ce qui se serait passé si on avait donné à cette passion l’espace et le temps pour se développer ».
Rumors a bénéficié d’une réédition pour ses 50 ans
Par Jordan Rungath / Traduit et adapté par Mélanie Geffroy

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Des centaines de photographies prises par Paul McCartney au début de la Beatlemania seront exposées à la National Portrait Gallery de Londres en juin prochain.
L’exposition « Paul McCartney Photographs 1963-64 : Eyes of The Storm » présente des clichés inédits des Beatles pris par Paul McCartney entre décembre 1963 et février 1964, une période de trois mois durant laquelle les Fab Four ont joué au Ed Sullivan Show et célébré le 21e anniversaire de George Harrison.
Selon le directeur de la National Portrait Gallery, le Dr Nicholas Cullinan, McCartney a contacté la galerie après avoir redécouvert les photographies en 2020. « Il a dit qu’il avait trouvé ces photographies qu’il se souvient avoir prises mais qu’il pensait avoir perdu. Nous avons discuté avec lui et avons commencé à les parcourir. C’était extraordinaire de voir ces images, qui n’ont jamais été vues, d’un moment culturel aussi bien documenté, célèbre et important », a déclaré M. Cullinan (via le Guardian).
« Elles sont prises par quelqu’un qui était vraiment, comme l’indique le titre de l’exposition, dans l’œil du cyclone, et regardait ce qui se passait à l’extérieur. »
Les 275 photographies de McCartney, prises avec un appareil 35 mm, documentent également les trois mois où les Beatles ont donné des concerts à New York, Washington, Londres, Liverpool, Miami et Paris.
« Paul McCartney Photographs 1963-64 : Eyes of The Storm » sera l’une des premières expositions de la National Portrait Gallery, récemment rénovée. L’exposition se tiendra de juin à octobre 2023.
Pour les fans des Beatles qui ne pourront pas se rendre à la galerie londonienne pendant l’exposition, pas d’inquiétude : McCartney prévoit de publier un livre présentant ses photos inédites à l’occasion de son 81e anniversaire en juin.
 
Daniel Kreps
Traduit par la rédaction

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La 17e édition des Nuits de L’Alligator se prépare à donner son coup d’envoi, le 30 janvier à La Maroquinerie (Paris) avec Staples Jr. Singers et Cory Seznec. Un programme qui s’étend sur 14 villes de France, et ce jusqu’au 25 février. Plusieurs plateaux d’artistes originaux et talentueux se succèderont au fil des dates proposées. Les places sont disponibles.
La première date aura lieu ce lundi 30 janvier, avec Staples Jr. Singers. Tout droit venu du Mississippi, le trio prend ses racines dans les années 70. Leur unique album, When Do We Get Paid, initialement enregistré en 1975, a été réédité en 2022. La famille Brown s’est ainsi reformée et passera donc par La Maroquinerie pour présenter sa soul incroyable. L’artiste franco-américain Cory Seznec sera également présent lors de la soirée.
Parmi les autres artistes seront présents les Américains North Mississippi All Stars et Death Valley Girls, les Turcs de Gaye Su Akyol, ainsi que les Français de Vicious Steel et Des Lions pour des Lions. Plusieurs facettes musicales seront ainsi représentées pour offrir des soirées variées et mémorables.
Le programmateur Stéphane Deschamps commente : « Des Américains, des Français, des Turcs et une seule langue que tout le monde comprend : la musique qui élève l’âme et fait bouger les jambes. »
Ci-dessous l’ensemble des dates et des artistes présents :
La billetterie est ouverte
Mathieu David

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Au-delà de ses multiples talents, Dan Auerbach a l’art d’occuper l’actualité. Certains auront beau jeu d’étaler leurs sarcasmes endémiques en proférant qu’il a une affaire à faire tourner avec Easy Eye Sound, le studio comme le label, il n’empêche : entre les albums qu’il produit au rythme d’un par mois au bas mot et les Black Keys, c’en est à se demander quand il dort… Partant de là, s’interroger sur comment il a su trouver le temps de donner naissance à ce second album de The Arcs, huit ans après le précédent (Yours, Dreamily,), aurait du sens… a priori.
Seulement voilà, avec lui comme avec d’autres, les a priori, il s’agit de s’en méfier. À plus d’un titre, en effet, Electrophonic Chronic est un projet de longue haleine. Ou à maturation lente. C’est selon.
Longtemps laissé dans un tiroir, dans son contenu comme dans ses motivations. Notamment à cause de la disparition de Richard Swift, en 2018, l’une des figures majeures de la scène musicale américaine et du groupe, qu’il avait rejoint sur le tard à l’époque, et que celui-ci était déjà devenu autre chose que son intention initiale, à savoir “simple” moteur d’un nouvel album solo d’Auerbach. Il aura fallu le désœuvrement d’un confinement pour qu’Auerbach et Leon Michels, cofondateurs du groupe pour faire simple, se penchent concrètement sur les nombreuses ébauches de chansons que l’équipée s’était plu à compulser dès que l’occasion lui en était donnée, avec l’envie de rendre le plus beau des hommages à Swift.
Les différents protagonistes le reconnaissent volontiers : si le courant est aussi vite et bien passé au sein de The Arcs, c’est qu’ils partageaient tous un amour immodéré du studio d’enregistrement. On s’étonnera donc encore moins que d’habitude du “peaufinage” apporté aux douze chapitres qui composent cet Electrophonic Chronic, instrumental (“Califone”) et… virgules (“Backstage Mess”, “Sporting Girls”) furtifs compris.
S’il s’agit de chercher un fil conducteur à l’ensemble, et compte tenu du fait que le vocable gentiment fourre-tout de “neo-psychedelic soul-rock” déjà avancé ici et là a toutes les chances de ne pas satisfaire grand monde, on ne retiendra que l’un de ces quatre termes : soul. C’est pour ainsi dire le point de départ de chaque chanson, quel que soit le chemin que celle-ci se plaira à emprunter par la suite, quand elle n’en sera pas… l’essence même, avec cette reprise du “A Woman Will Do Wrong”, clamé par Helene Smith en 1967 et devenu, pour l’occasion, “A Man Will Do Wrong”.
Le choix des… armes est alors presque un “détail”. Une guitare, un piano, un orgue ou des cuivres de temps à autre : l’objectif est clair et parfaitement atteint.

3.5 Avis de la Rédaction

Avis de la rédaction


Xavier Bonnet
Retrouvez cette chronique et bien d’autres dans notre numéro 149, disponible en kiosque et dans notre boutique officielle.
Electrophonic Chronic est disponible
The Arcs electrophonic chronicVoici la tracklist et la pochette :

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