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Publié le , Marie-France Sarrazin
Adhérer à l’UPE 05 (Union pour l’entreprise des Hautes-Alpes) est un bon moyen de se constituer un réseau, mais c’est aussi la garantie de voir ses intérêts défendus. Face à des points de blocage rencontrés par certains chefs d’entreprise et plus globalement pour donner un coup d’accélérateur à des projets profitant à l’ensemble du territoire, une délégation de l’UPE 05 s’est rendue cette semaine à Paris, pour rencontrer les représentants du Medef et le secrétaire d’Etat à la ruralité, le Haut-Alpin Joël Giraud.
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En amont, un groupe de travail avait réfléchi aux sujets à aborder. Le président de l’UPE Michel Garcin, la secrétaire générale Laura d’Amore, les membres du bureau Karine Cazettes (urbaniste), Gérard Lagier (paysagiste), Lucile Bernard-Reymond (négociante en matériaux) et Sébastien Matheron (directeur d’Enedis Alpes du Sud) ont été reçus au Medef par Patrick Martin, président délégué, Jean-Luc Monteil, vice-président, et déjeuné avec le président, Geoffroy Roux de Bézieux. L’arrivée des Haut-Alpins n’est pas passée inaperçue, alors que se tenait l’assemblée des territoires. « Nous avons été accueillis en grande pompe. Ils étaient parfaitement au courant de ce qui se passe au sein du réseau haut-alpin et nous ont cités en exemple pour notre capacité à fédérer – nous comptons 600 adhérents – et notre dynamisme, avec un grand nombre d’événements organisés chaque année », se félicite Michel Garcin.
En plus petit comité, ils ont ensuite échangé avec les représentants du Medef et Joël Giraud, et ont commencé par évoquer les « nœuds » administratifs entravant deux dossiers. Le premier concerne une entreprise bénéficiant du plan de relance pour la construction d’une extension, mais qui nécessite une modification du plan local d’urbanisme. Or, cette formalité impose des délais trop longs, incompatibles avec le calendrier imposé par le plan de relance. L’UPE demande plus de souplesse concernant les dates butoir. Le second porte sur le projet d’entité touristique et résidentielle au Sauze-du-Lac (30 M€), qui n’a toujours pas abouti après 15 ans de bataille, complexe car soumis aux lois Montagne et Littoral et ayant fait l’objet de multiples recours de la part d’associations écologistes. L’UPE s’était déjà mobilisée, aux côtés de la Chambre de commerce et d’industrie et de la fédération du BTP, en rencontrant la préfète des Hautes-Alpes pour expliquer « la force économique de ce projet structurant pour le département ». A Paris, l’organisation a demandé « d’accélérer les procédures ».
L’UPE a ensuite interrogé le ministre au sujet du plan Avenir montagnes (650 M€), visant à construire un modèle touristique plus diversifié, durable et à enrayer les lits froids par leur réhabilitation. « Nous voulions qu’il nous dise à qui s’adresse ce plan pour drainer un maximum de fonds », précise Lucile Bernard-Reymond. « Il y aura une première salve d’appels à candidatures, qui doivent être portées par les collectivités, par le biais d’une lettre de motivation, avant le 30 août. Une grosse partie de l’enveloppe est consacrée à l’ingénierie du tourisme. Il faut absolument que les intercommunalités des Hautes-Alpes s’en saisissent », exhortent Michel Garcin et Karine Cazettes. Le gouvernement réfléchirait également à un « plan de relance bis destiné aux plus petites structures qui n’ont pas forcément profité du plan de relance. Ils essaient d’identifier les trous dans la raquette ».
Il a ensuite été question de l’idée lancée par Mobil’Idées d’un train pendulaire entre Veynes et Embrun. La Région a annoncé la mise en place d’un train pendulaire dès cet été, ralliant Gap à Serre-Ponçon, pouvant être étendu aux stations en hiver. « Se pose déjà le problème technique de stockage des trains dans la gare d’Embrun. Donc un train entre Veynes et Embrun est impossible. Il faut vraiment aménager l’ensemble de la voie jusqu’à Briançon. Joël Giraud estime que cette réflexion doit être portée à l’échelle du département et non se concentrer sur les seules rives du lac ou sur du déplacement interurbain », indique le président de l’UPE qui partage ce point de vue : « Il faut que ce soit un service régulier qui évite simplement de prendre sa voiture. »
L’UPE a ensuite relayé l’inquiétude des autocaristes face aux zones à faibles émissions (ZFE). « Des véhicules qui sont pourtant aux normes Euro 6 ne vont plus pouvoir pénétrer dans certaines zones urbaines. On leur demande d’acheter des autocars qui, avant même d’être amortis, ne sont plus aux normes, car on s’oriente désormais vers l’hydrogène. Se pose aussi le problème des appels d’offres auxquels les petites structures alpines ne pourront pas répondre, face à des grands groupes nationaux ayant les moyens de se mettre aux normes. »
L’organisation patronale a alerté le ministre, pour le compte des opérateurs du tourisme et de la vente de marchandises, sur la conquête du territoire par des plateformes internationales, comme Airbnb, Booking ou Amazon. « Elles confisquent une partie des activités et des ressources jusqu’alors pleinement maîtrisées par les prestataires locaux. Nous aimerions favoriser le développement d’acteurs du numérique ayant un impact positif sur l’économie locale », plaide Michel Garcin.
La délégation haut-alpine est ressortie satisfaite de cette rencontre. « Joël Giraud nous a dit de ne pas hésiter à le saisir dès qu’un point de blocage se présente. Il nous a même proposé de le solliciter avant de monter un projet, de ne pas foncer tête baissée, afin de lui donner toutes ses chances. Nous allons rester en contact, et ne pas lâcher l’affaire », promet Michel Garcin.
Auteur
Marie-France Sarrazin
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