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L'Union européenne prolonge de six mois ses sanctions contre la Russie – RTS.ch

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– L’Union européenne a prolongé vendredi de six mois ses sanctions contre la Russie pour la guerre en Ukraine et prépare de nouvelles mesures contre Moscou.
– Un parquet international chargé de rassembler des preuves du crime d’agression commis par la Russie en Ukraine peut être établi “rapidement”, estime l’Union européenne vendredi. Il s’agirait là d’une “première étape” avant la mise en place d’un tribunal spécial.
– Une bataille “féroce” est en cours pour Vougledar, ville de l’est de l’Ukraine, que les forces russes tentent de conquérir, ont indiqué les deux camps, Kiev assurant que Moscou “exagérait” le succès de son offensive.
Suivi assuré par RTSinfo
15h20
La Belgique va fournir des armes à l'Ukraine
15h05
L'UE prolonge de six mois ses sanctions contre la Russie
14h10
Varsovie fournira 60 chars supplémentaires à Kiev
12h50
Les Russes à l'assaut de Vougledar, bataille "féroce" en cours
12h30
Un parquet international peut être mis en place "rapidement", selon Bruxelles
11h00
"L'indifférence et la haine tuent", dit Zelensky, en commémorant l'Holocauste
10h30
Poutine accuse "les néonazis en Ukraine" de commettre des crimes contre les civils
09h50
Seule la justice peut permettre une "paix durable", dit Damien Cottier
08h00
Les Verts suisses et allemands divisés sur la réexportation d'armes vers l'Ukraine
06h00
L'Allemagne "pas fâchée" contre la Suisse sur la réexportation de munitions
05h00
Le père de Novak Djokovic au coeur d'une polémique à l'Open d'Australie
00h00
Retour sur les événements de jeudi
Le gouvernement belge a annoncé l’octroi à l’Ukraine de nouveaux financements pour l’aide civile et la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munitions et de véhicules blindés.
“Il s’agit notamment de missiles anti-aériens, de missiles anti-chars, de mitrailleuses, de grenades et de nombreux autres équipements militaires qui permettent à l’Ukraine de continuer à se défendre contre l’invasion” russe, a détaillé la ministre de la Défense.
En revanche la Belgique n’est pas en mesure de fournir des chars, comme le réclamait le président ukrainien Volodymyr Zelensky. L’exigence a été satisfaite par les promesses d’une demi-douzaine de partenaires occidentaux, dont les Etats-Unis, l’Allemagne, le Canada ou encore le Royaume-Uni cette semaine.
La ministre a expliqué qu’il n’y avait plus de chars dans les stocks de matériel disponible de la Défense. Ils ont été vendus il y a une dizaine d’années.
Le nouvel effort de la Défense a été évalué à 93,8 millions d’euros, portant le total de l’aide belge à près de 228 millions depuis le début de la guerre en février 2022.
Il a été présenté comme une contribution pour que l’armée ukrainienne puisse “contenir une nouvelle offensive de l’armée russe dans les prochaines semaines”.
L’Union européenne a prolongé de six mois ses sanctions contre la Russie pour la guerre en Ukraine et prépare de nouvelles mesures contre Moscou.
Les sanctions, imposées lorsque Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, ont été considérablement renforcées après le début de l’invasion en février 2022. Elles ont été systématiquement prolongées pour des périodes de six mois au cours des huit dernières années.
L’UE a imposé à la Russie neuf séries de sanctions depuis l’offensive militaire déclenchée le 24 février dernier. Les mesures ont notamment touché les La Place rouge à Moscou. [Alessandro Della Bella - Keystone]La Place rouge à Moscou. [Alessandro Della Bella – Keystone]principales exportations de pétrole de la Russie, coupé ses banques du système de paiement mondial Swift et ciblé personnellement le président Vladimir Poutine.
Certains pays d’Europe de l’Est ont cherché cette fois à prolonger les sanctions pour une année afin de verrouiller la mesure pour une période plus longue, mais ils n’ont pas obtenu gain de cause. Les sanctions sont décidées à l’unanimité des Vingt-Sept.
La Commission européenne travaille actuellement à l’élaboration de propositions pour un dixième cycle de sanctions. Mais il devient de plus en plus difficile de trouver un accord entre tous les États membres, soulignent les responsables européens.
L’Ukraine a appelé à sanctionner l’industrie russe des missiles et le secteur de l’énergie nucléaire. L’UE envisage également d’étendre les sanctions à l’allié de Moscou, la Biélorussie, utilisée par le Kremlin comme relais à l’effort de guerre russe contre l’Ukraine.
La Pologne livrera à l’Ukraine, outre 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande, une soixantaine de chars dont 30 PT-91, version modernisée du T-72 soviétique, une décision saluée par le président ukrainien.
“Je remercie (…) pour ces décisions si importantes de fournir à l’Ukraine 60 chars polonais, dont 30 PT-91, ainsi que 14 Leopard”, a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter, deux jours après l’annonce de l’Allemagne et des Etats-Unis de fournir des chars lourds à Kiev.
Une bataille “féroce” est en cours pour Vougledar, ville de l’est de l’Ukraine, que les forces russes tentent de conquérir, ont indiqué les deux camps, Kiev assurant que Moscou “exagérait” le succès de son offensive.
Le chef de l’occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé dans la nuit “attendre des bonnes nouvelles” de Vougledar, ville minière qui comptait 15’000 d’habitants avant l’invasion russe.
“L’encerclement et la libération à venir de la ville va résoudre certaines choses”, a-t-il dit à l’agence Ria Novosti, soulignant qu’une victoire permettrait de “changer le rapport de force sur le front” en ouvrant la voie à une offensive vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové, situées plus au nord.
Un de ses conseillers a indiqué vendredi à l’agence Tass que “des combats sérieux, brutaux” étaient en cours et que les forces russes se sont “implantées dans le sud-est et l’est de la ville”.
“L’ennemi exagère”
Le porte-parole de l’armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a de son côté confirmé “des combats féroces”, mais assure que les Russes ont été repoussés.
“L’ennemi cherche en effet à remporter un succès dans ce secteur mais il n’y parvient pas grâce aux efforts des forces de défense de l’Ukraine”, a-t-il dit à la télévision.
“L’ennemi exagère, et c’est un euphémisme, sa réussite”, a-t-il ajouté: “face à ses pertes, l’ennemi recule”.
Un parquet international chargé de rassembler des preuves du crime d’agression commis par la Russie en Ukraine peut être établi “rapidement”, selon l’UE. Cela dans une “première étape” avant la mise en place d’un tribunal spécial.
Ce “centre international de coordination pour la poursuite du crime d’agression” serait installé à La Haye au siège d’Eurojust, l’agence de l’UE pour la coopération judiciaire en matière pénale, selon la Commission européenne.
En attendant que les discussions sur l’établissement d’un tribunal spécial chargé de juger le crime d’agression de la Russie en Ukraine recueillent un soutien international suffisant, “nous devons commencer avec une première étape”, a souligné vendredi le commissaire européen à la Justice Didier Reynders., lors d’une réunion des ministres européens de la Justice à Stockholm.
Un parquet international sur l'agression de l'Ukraine par la Russie peut être mis en place "rapidement", selon Bruxelles. [Olivier Hoslet - EPA/Keystone]Un parquet international sur l’agression de l’Ukraine par la Russie peut être mis en place “rapidement”, selon Bruxelles. [Olivier Hoslet – EPA/Keystone]
Selon le commissaire belge, cette structure pourrait être constituée de l'”équipe commune d’enquête” qui associe déjà six Etats membres, l’Ukraine, le procureur de la Cour pénale internationale, Eurojust, et que les Etats-Unis devraient rejoindre “dans quelques semaines”.
La mise en place d’un tel parquet peut être “très rapide”, selon Didier Reynders. “Nous avons mis sur la table différentes propositions. Nous sommes en discussion avec les Etats membres, avec l’Ukraine”, a-t-il indiqué, ajoutant que le sujet serait évoqué la semaine prochaine lors d’une réunion à Kiev entre une partie de la Commission et le gouvernement ukrainien.
La Cour pénale internationale (CPI) n’est compétente que pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés en Ukraine, et non pour les “crimes d’agression” de la Russie, car Moscou et Kiev ne sont pas signataires du traité de Rome instituant cette juridiction. Le crime d’agression est imputable aux plus hauts dirigeants politiques et militaires d’un pays.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné à l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste que “l’indifférence et la haine” continuaient de tuer, faisant allusion sans la nommer à l’offensive militaire de la Russie.
“Aujourd’hui, comme à chaque fois, l’Ukraine honore la mémoire des millions de victimes de l’Holocauste. Nous savons, qu’ensemble, l’indifférence et la haine tuent”, a déclaré dans une vidéos sur les réseaux sociaux Volodymyr Zelensky, lui-même juif.
“L’indifférence et la haine crée ensemble le Mal”, a-t-il ajouté, avant d’appeler “les nations du monde à surmonter l’indifférence pour qu’il y ait moins de place pour la haine”.
Le président ukrainien s’est gardé cependant de citer la Russie et l’invasion de son pays dans cette vidéo.

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Moscou ne cesse d’accuser l’Ukraine d’être dirigée par des nazis cherchant à exterminer les russophones pour justifier son invasion. Le président russe Vladimir Poutine l’a répété vendredi encore dans son communiqué dédié à la journée de commémoration des victimes de l’Holocauste.
“Oublier les leçons de l’Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine”, a dénoncé Vladimir Poutine. “C’est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement” en Ukraine, a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine a accusé vendredi “les néonazis en Ukraine” de commettre des crimes contre les civils, à l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste, une rhétorique que le président russe utilise régulièrement pour justifier son offensive militaire.
Un nouveau procès de Nuremberg est-il possible en Ukraine? Le Conseil de l’Europe a, en tout cas, exigé jeudi à Strasbourg à l’unanimité la création d’un tribunal international spécial afin de poursuivre les dirigeants russes, mais aussi biélorusses, désignés comme responsables de la guerre en Ukraine.
Car la Cour pénale internationale, dont le siège est à La Haye, n’est compétente que pour les crimes de guerre et contre l’humanité et non pour le “crime d’agression”, la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine n’étant pas signataires du traité ayant institué la Cour.
“Le crime d’agression? C’est la décision de lancer un conflit international illégalement. (…) Depuis la fin de la Seconde guerre mondial, il est interdit de mener une guerre. Ce n’est pas un prolongement légitime de l’activité politique ou diplomatique”, souligne le président de la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme du Conseil de l’Europe Damien Cottier, vendredi dans La Matinale de la RTS.
Et d’ajouter: “Dans le jugement de Nuremberg, il est écrit que le crime d’agression est le crime suprême, parce qu’il permet tous les autres crimes. (…). Si on ne juge pas la notion de crime d’agression, on ne fait que la moitié du travail. C’est comme si on ne jugeait que la moitié des criminels.”
>> L’interview de Damien Cottier dans La Matinale:

L'invité de La Matinale (vidéo) - Damien Cottier, membre du Conseil national [RTS]

L’invité de La Matinale (vidéo) – Damien Cottier, membre du Conseil national / L’invité-e de La Matinale (en vidéo) / 12 min. / aujourd’hui à 07:33


>> En lire plus: Damien Cottier sur l’Ukraine: “Si on ne juge pas la notion de crime d’agression, on ne fait que la moitié du travail”
Alors que les Verts suisses s’opposent aux exportations d’armes vers l’Ukraine, leurs homologues allemands, eux, les soutiennent.
Deux partis au même ADN, avec des visions historiquement pacifistes, mais qui divergent sur les moyens pour aider Kiev à se défendre contre la Russie.
Le Vice-chancelier écologiste Robert Habeck assurait récemment sur les ondes de la RTS que le conflit ukrainien avait changé la donne, une position partagée par son collègue de parti, Tobias Bacherle, député au Parlement allemand.
>> Les précisions dans La Matinale:

Exportations d'armes. [Urs Flüeler - Keystone]Urs Flüeler – Keystone

La réexportation du matériel de guerre divise au sein même des partis politiques / La Matinale / 2 min. / aujourd’hui à 06:22

La Suisse pourrait toutefois changer son fusil d’épaule. La commission de sécurité du Conseil national a proposé cette semaine d’assouplir la loi afin d’autoriser des pays étrangers à livrer des armes de fabrication suisse à Kiev.
L’ensemble du Parlement doit encore se prononcer. Le groupe des Verts va tenter de le convaincre de ne pas rejoindre cette voie.
L’Allemagne n’est pas fâchée, parce que Berne lui interdit de réexporter en Ukraine des munitions fabriquées en Suisse, assure l’ambassadeur allemand en Suisse. Mais la Suisse “profite aussi de la sécurité que ses voisins lui procurent avec l’OTAN”, remarque-t-il.
“Personne n’a demandé à la Suisse de livrer des armes à l’Ukraine”, déclare Michael Flügger dans un entretien diffusé vendredi par ArcInfo, Le Nouvelliste et La Liberté. “Nous ne parlons que de réexportations de munitions produites en Suisse et achetées par l’Allemagne il y a vingt ans, pour des systèmes antiaériens et donc défensifs”.
Il note aussi que la Confédération helvétique contribue à la reconstruction de l’Ukraine. “Mais est-il vraiment logique d’attendre que les infrastructures soient détruites avant d’agir?”, s’interroge-t-il.
Si l’Allemagne devait entrer en conflit, Berlin “n’aurait pas de temps à perdre pour négocier des autorisations avec la Suisse, pour les munitions qu’elle lui a déjà achetées”, avertit l’ambassadeur. Il estime que le concept de neutralité coopérative, proposé l’an passé par le ministre suisse des affaires Ignazio Cassis, mais rejeté par le Conseil fédéral, aurait pu répondre à ce problème.
L’ambassadeur d’Ukraine à Canberra a exigé vendredi des organisateurs de l’Open d’Australie qu’ils retirent l’accréditation du père du tennisman serbe Novak Djokovic, Srdjan Djokovic, qui a été filmé avec des supporteurs brandissant des drapeaux pro-russes.
L’ambassadeur a également appelé Novak Djokovic, qui se préparait à affronter vendredi l’Américain Tommy Paul en demi-finale du tournoi, à s’excuser personnellement et à clarifier sa position sur l’invasion russe de l’Ukraine.
Dans la foulée, Srdjan Djokovic a annoncé vendredi qu’il renonçait à assister à la demi-finale de son fils Novak pour ne pas attiser les tensions.
>> Retrouvez le détail des événements de jeudi: Le Canada annonce à son tour la livraison de chars Leopard à Kiev

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