L’interdiction s’étend aussi aux femmes hautes fonctionnaires, ainsi qu’aux députés et aux élus locaux. Kiev accuse le CIO d’être un «promoteur de la guerre.» Notre suivi
«Rien n’est interdit par principe», a répondu prudemment Emmanuel Macron, interrogé à La Haye à propos de l’hypothétique envoi d’avions de chasse à l’Ukraine. Le président français a souligné des «critères» avant toute décision: une «demande formulée» par l’Ukraine, que cela ne «soit pas escalatoire» et «pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l’effort de résistance» et que «ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l’armée française.»
«Par définition, rien n’est exclu» a-t-il dit, tout en soulignant que les Ukrainiens «ne font pas cette demande aujourd’hui.» Or, «c’est à l’aune de ces trois critères que nous continuerons de regarder au cas par cas» les livraisons d’équipements militaires. «C’est en fonction des demandes qui sont formulées mais pas en fonction des bruits qui courent» que les décisions sont prises, a encore souligné le chef de l’Etat français en précisant que le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, était attendu demain à Paris pour des entretiens avec son homologue Sébastien Lecornu.
Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a souligné de son côté qu’il n’y avait «pas de tabou mais que ce serait un grand pas» si des avions de chasse étaient livrés à Kiev. Les Pays-Bas n’ont pas non plus reçu pour l’heure de demande de Kiev en ce sens, a-t-il dit, en approuvant les critères déroulés par son homologue français.
Partage
«Rien n’est interdit par principe», a répondu prudemment Emmanuel Macron, interrogé lundi à La Haye à propos de l’hypothèse d’envoi d’avions de chasse à l’Ukraine pour l’aider à combattre l’invasion russe.
Le président français a souligné des «critères» avant toute décision: une «demande formulée» par l’Ukraine, que cela ne «soit pas escalatoire» et «pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l’effort de résistance» et que «ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l’armée française».
Partage
TvBoy est le pseudonyme de Salvatore Benintende, un artiste urbain italien de 42 ans qui vit à Barcelone. Invité en Ukraine par la fondation Cesvi – l’une des plus grandes organisations humanitaires d’Italie, il a visité les villes de Boutcha et d’Irpin, mais aussi plusieurs villes et villages du nord de la région de Kiev.
Ces lieux sont devenus des champs de bataille et ont été lourdement bombardés lorsque les troupes russes ont tenté d’atteindre la capitale ukrainienne en février et mars 2022. Il les a sillonnés et a pu inscrire sur un bout de mur ou une carcasse de char des traces de son passage.
Partage
La Norvège compte envoyer des chars Leopard 2 à l’Ukraine «aussi vite que possible», a déclaré le ministre norvégien de la Défense, laissant entendre que ces livraisons pourraient intervenir fin mars. La semaine dernière, le pays scandinave avait annoncé son intention de fournir à Kiev un certain nombre de Leopard 2, dont 36 exemplaires sont en service au sein de son armée de Terre. «Nous n’avons pas encore déterminé le nombre, a poursuivi le ministre de la Défense, Bjørn Arild Gram. C’est important que cela soit coordonné de manière étroite avec les partenaires, de sorte que cela soit un don qui fasse une différence pour l’Ukraine.»
«Nous souhaitons que cela se fasse aussi vite que possible, bien entendu. Il y a un besoin urgent», a-t-il ajouté en marge d’une visite d’un site d’assemblage de missiles antiaériens NASAMS, de conception américano-norvégienne, à Kongsberg, dans le sud-est de la Norvège. Plusieurs autres pays occidentaux ont exprimé leur intention de fournir rapidement des chars lourds à l’Ukraine, à l’instar du Royaume-Uni qui compte livrer des Challenger fin mars.
Partage
Gazprom va prochainement se retirer du consortium grec Prometheus Gas, dont l’actionnaire grec Copelouzos qui détient 50% du capital va racheter l’autre moitié appartenant jusqu’ici au géant russe de gaz naturel. «C’est un divorce par contentement en raison surtout de la guerre en Ukraine et des sanctions européennes», affirme un responsable du groupe Copelouzos à Athènes ayant requis l’anonymat.
Il souligne que la fin de ce partenariat qui date de 1991, «sera décidée d’ici quinze jours» et que «le contrat actuel en cours arrivera à terme en décembre 2027, comme prévu.» La quantité de gaz russe «a diminué considérablement depuis l’année dernière et le prix a», pointe le responsable grec. La presse grecque spécialisée a récemment rapporté le «divorce» entre Gazprom et Prometheus Gas, rappelant que le groupe Copelouzos deviendrait désormais l’unique actionnaire de Prometheus Gas.
Relire notre analyse: Le gaz, une arme à double tranchant pour Moscou
Partage
Le gouvernement ukrainien a interdit à ses hauts fonctionnaires et à tous les élus de partir en vacances à l’étranger. Adoptée vendredi, une résolution gouvernementale en ce sens «est déjà entrée en vigueur», indique le porte-parole des gardes-frontières ukrainiens, Andriï Demtchenko. «Ils ne peuvent désormais partir que dans le cadre d’une mission.»
Juste après le début de la guerre en février 2022, l’Ukraine a interdit aux hommes en âge de combattre – de 18 à 60 ans – de se rendre à l’étranger sauf en cas de rares exceptions nécessitant pour les responsables publics l’autorisation de leurs supérieurs. Avec cette nouvelle résolution, les hauts fonctionnaires ne pourront partir en vacances à l’étranger uniquement s’ils rendent visite à leurs enfants, en cas de traitement médical, ou encore lors du décès d’un proche.
L’interdiction s’étend aussi aux femmes hautes fonctionnaires, ainsi qu’aux députés et aux élus locaux, précise ce document publié sur le site officiel du gouvernement. La députée Iryna Guerachtchenko dénonce sur Facebook une «décision populiste.» «Le pouvoir a d’abord appelé tous ceux qui peuvent à partir pour l’hiver avec leurs enfants et maintenant c’est l’interdiction de sortir, déplore-t-elle. Dans les conditions de la guerre, il est important de préserver la santé psychologique des femmes et de leurs enfants.»
La résolution du gouvernement a été adoptée après des révélations de presse selon lesquelles un procureur général adjoint était récemment parti en vacances à Marbella, une célèbre station balnéaire espagnole. Un député du parti présidentiel a par ailleurs été exclu le 26 janvier du groupe parlementaire du parti présidentiel après un voyage en Thaïlande. Enfin, un influent média a accusé vendredi l’ancienne première ministre Ioulia Timochenko d’avoir passé des vacances dans une villa de luxe aux Emirats arabes unis.
Partage
L’Iran a convoqué le chargé d’affaires de l’Ukraine à Téhéran après les propos d’un conseiller de la présidence ukrainienne sur une attaque de drones ayant visé un site militaire iranien, annonce la diplomatie iranienne. Téhéran a critiqué le fait que Mykhaïlo Podoliak, conseiller du président Volodymyr Zelensky, ait mentionné dans un tweet à la fois l’attaque samedi soir du complexe militaire dans la province d’Ispahan et un incendie dans une usine publique d’huile de moteur dans le Nord, sans qu’aucun lien ne puisse être fait entre les deux.
«Une nuit explosive en Iran – production de drones et de missiles, raffineries de pétrole», a tweeté le conseiller ukrainien. «L’Ukraine vous avait mis en garde», a-t-il ajouté, ajoutant que «la logique guerrière […] fait payer ceux qui en sont auteurs et complices.» Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié d’«étrange et biaisée» la position du conseiller, et exigé «une explication officielle et immédiate du gouvernement ukrainien» sur cette déclaration, ajoute le texte. Kiev et ses alliés occidentaux ont accusé l’Iran d’avoir fourni des drones à la Russie pour sa guerre en Ukraine, une affirmation catégoriquement rejetée par Téhéran.
War logic is inexorable & murderous. It bills the authors & accomplices strictly.
Panic in RF – endless mobilization, missile defense in Moscow, trenches 1000 km away, bomb shelters preparation.
Explosive night in Iran – drone & missile production, oil refineries.
🇺🇦 did warn you
Partage
La France et l’Italie ont convenu de fabriquer 700 missiles antiaériens de moyenne portée Aster supplémentaires, traduisant ainsi leur volonté commune de «moderniser et pérenniser leurs capacités terrestres et navales de défense antiaérienne», souligne un communiqué du ministère français des Armées. Le groupement d’intérêt économique franco-italien Eurosam (MBDA et Thalès) s’est vu notifier fin décembre «un contrat pour la production de près de 700 missiles Aster», note ce communiqué publié trois jours après la rencontre à Rome entre Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, et son homologue italien Guido Crosetto.
«Cette commande concerne plusieurs versions de ce missile unique en Europe», précise le ministère, qui évoque des Aster 15 et Aster 30 B1 ainsi que la dernière version Aster 30 B1NT. «Il s’agit d’une des plus importantes commandes pour ce missile antiaérien, seul système européen offrant de telles capacités opérationnelles, poursuit-il. Cette commande globale va nécessiter des adaptations au niveau de l’ensemble de la chaîne industrielle afin de répondre aux enjeux de l’économie de guerre.»
Aucune mention n’est faite d’une possible livraison de certains de ses missiles à l’Ukraine, alors que Kiev insiste sur le besoin de plus de livraison d’armes, notamment de défense antiaérienne. Ce nouvel investissement s’inscrit dans la volonté commune aux deux pays «de moderniser leurs systèmes terrestres de défense antiaérienne de moyenne portée […] afin de faire face à l’évolution de la menace», précise le texte.
Partage
L’Ukraine dément que les troupes russes progressent près de la ville de Vougledar. «Des unités se sont établies dans l’Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs», avait affirmé dans la matinée le chef de l’occupation russe dans la région de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par les agences russes. Un porte-parole de l’armée ukrainienne en charge de cette zone, Ievguen Ierine, a, lui, assuré que les attaques russes dans la zone avaient échoué. Selon lui, les forces ukrainiennes ont pu repousser les Russes à l’aide d’«armes à feu et de l’artillerie.»
«L’ennemi n’a pas enregistré de succès et s’est replié. Nous n’avons pas perdu nos positions», soutient Ievguen Ierine. Pour sa part, Denis Pouchiline affirme que l’armée ukrainienne s’est retranchée dans un secteur qui compte «un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur», ce qui facilite les opérations défensives. «Nous partons du principe que l’ennemi va résister», a-t-il poursuivi.
Vougledar, ville minière qui comptait 15 000 habitants avant le début de la guerre, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout – autre point chaud du front oriental que l’armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.
Partage
Le Kremlin a accusé de «mensonge» l’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson, qui affirme dans un documentaire que le président russe Vladimir Poutine l’a menacé d’utiliser des missiles peu avant l’offensive en Ukraine.
«Ce qu’a dit Monsieur Johnson, c’est un mensonge. C’est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but? Soit c’est un mensonge involontaire, dans la mesure où il n’a pas compris ce que lui disait le président Poutine», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant qu’il n’y avait eu «aucune menace au moyen de missiles».
Partage
Le ton monte entre la présidence ukrainienne et le Comité international olympique, qui examine la possibilité d’autoriser la participation d’athlètes russes sous bannière neutre aux JO-2024.
#IOC is a promoter of war, murder & destruction. The IOC watches with pleasure RF destroying 🇺🇦 & then offers 🇷🇺 a platform to promote genocide & encourages their further killings.
Obviously ru-money that buys Olympic hypocrisy doesn’t have a smell of 🇺🇦 blood. Right, Mr. #Bach?
«Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l’Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide» des Ukrainiens, a lancé ce lundi matin le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité.
Partage
Il existe en Suisse une base juridique permettant d’utiliser les fonds russes pour l’Ukraine, affirme l’expert bâlois Mark Pieth. Mais il faut pour cela, que le président Vladimir Poutine et les oligarques soient considérés comme des organisations criminelles.
Selon l’article 72 du code pénal, les valeurs patrimoniales «qui sont soumises au pouvoir de disposition d’une organisation criminelle ou terroriste» peuvent être confisquées, déclare le professeur de droit pénal et expert en corruption Mark Pieth dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.
«Les oligarques, qui remplissent le trésor de guerre de M. Poutine, seraient des complices de la même manière que les sbires de la mafia», explique le pénaliste. La Suisse devrait en outre vérifier pour chaque oligarque si et dans quelle mesure il est encore considéré comme un soutien du Kremlin, ajoute-t-il.
Partage
L’oligarque russe Roman Abramovitch disposait de fonds en Suisse, selon des documents provenant d’une fuite de documents au sein d’une société chypriote de conseil en patrimoine, qui ont pu être consultés par les journaux du groupe Tamedia, en collaboration avec les médias britannique The Guardian et allemand Paper Trail Media. Parmi ces documents figurait une lettre datée du 24 février 2022, le jour de l’invasion russe en Ukraine, contenant «des listes de comptes UBS en Suisse» appartenant à Roman Abramovitch: parmi ceux-ci, un compte avec «plus de 290 millions de dollars fin septembre 2021», un autre avec «plus de 420 millions» le 21 janvier 2022.
La cellule d’enquêtes de Tamedia note, qu’«UBS a pris des risques considérables pendant des années» en continuant d’héberger les fonds du milliardaire russe alors que les tensions internationales et risques de sanctions se faisaient de plus en plus précis. Les journaux notent que ses conseillers financiers de Roman Abramovitch avaient «désigné sept enfants de l’oligarque comme bénéficiaires de divers trusts» dès le début du mois de février pour éviter les sanctions européennes. Il n’est toutefois pas clair si les avoirs de celui-ci chez UBS étaient concernés, ou s’ils font partie des montants bloqués par la Suisse. Roman Abramovitch a finalement été placé sur la liste des personnes sanctionnées par la Suisse le 16 mars 2022.
Partage
Le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé que son pays ne permettra pas que la guerre en Ukraine se transforme en conflit entre la Russie et l’OTAN. «Nous avons contribué à ce qu’il n’y ait pas d’escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l’OTAN, cela n’arrivera pas, nous l’empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu’à présent et nous continuerons à le faire», a déclaré le chef du gouvernement allemand. Olaf Scholz, en déplacement à Santiago du Chili, a ajouté que lui et son homologue américain Joe Biden refusraient «d’envoyer des troupes en Ukraine».
Partage
Dans un documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC Two, l’ancien chef du gouvernement britannique Boris Johnson raconte son «très long» et «extraordinaire» appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février dernier. A cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu’il n’avait aucune intention d’envahir son voisin ukrainien, malgré l’afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières. Boris Johnson, lui, raconte qu’il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les Occidentaux s’il s’engageait dans cette voie.
«Il a dit: «Boris, vous dites que l’Ukraine ne va pas rejoindre l’OTAN de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par «pas de sitôt»?», raconte Boris Johnson. «Eh bien elle ne va pas rejoindre l’OTAN dans un avenir proche, vous le savez parfaitement», poursuit l’ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens.
«A un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit: «Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute +ou quelque chose comme ça», poursuit Boris Johnson. «Je pense que d’après le ton très détendu qu’il prenait, le détachement qu’il semblait avoir, il se jouait de mes tentatives de l’amener à négocier», ajoute l’ex-dirigeant britannique, qui a quitté Downing Street début septembre après une succession de scandales.
Partage
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé entendre que la Turquie pourrait approuver la candidature de la Finlande à l’OTAN, sans faire de même pour la Suède. «Si nécessaire, nous pouvons donner un message différent concernant la Finlande. La Suède sera choquée lorsque nous donnerons un message différent sur la Finlande», a affirmé le chef de l’Etat turc en réponse à une question sur la candidature des deux pays nordiques à l’OTAN lors d’une rencontre télévisée avec des jeunes.
Ankara laisse ainsi pour la première fois entendre être prêt à traiter la candidature de la Finlande séparément de celle de la Suède. La Turquie a donné un coup d’arrêt mardi à l’adhésion des deux pays, après qu’un militant d’extrême droite a brûlé un exemplaire du Coran à Stockholm.
Partage
Petr Pavel, qui a remporté samedi l’élection présidentielle en République tchèque, s’est entretenu dès avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Petr Pavel, un ancien général et ancien chef du comité militaire de l’OTAN, partisan de l’aide militaire à l’Ukraine, doit prêter serment le 9 mars. Il est un fervent partisan de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.
«Je l’ai remercié, ainsi que le peuple tchèque, pour leur soutien indéfectible. Je l’ai invité à se rendre en Ukraine», a indiqué le Volodymyr Zelensky sur Twitter.
Partage
Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré que son pays n’enverra pas d’avions de combat en Ukraine, dans un entretien dimanche avec le Tagesspiegel. «La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d’entrer dans une guerre d’enchères constante quand il s’agit de systèmes d’armes», a-t-il déclaré.
Après plusieurs semaines d’hésitation, Berlin a décidé mercredi d’envoyer en Ukraine 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande et de permettre à d’autres pays européens de fournir des blindés similaires. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait aussitôt réclamé davantage, notamment des avions de combat et des missiles à longue portée. «Si dès qu’une décision (sur les chars) est prise, un nouveau débat débute en Allemagne» sur autre chose, «cela n’est pas sérieux et sape la confiance des citoyens dans les décisions du gouvernement», a-t-il ajouté.
Dans son entretien, Olaf Scholz a à nouveau mis en garde contre le «risque d’escalade» avec Moscou. «Il n’y a pas de guerre entre l’Otan et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade», a-t-il dit. Selon lui, il est «nécessaire» de continuer à parler avec Vladimir Poutine.
Partage
Interview: Ioulia Timochenko: «Il n’y a pas de demi-victoire. L’Ukraine doit reprendre la Crimée»
Enquête: Auprès des ONG qui fournissent des armes aux combattants: «Sans eux, on serait comme des soldats russes, des SDF»
En images: L’écho de la guerre à chaque coin de rue
Retrouvez nos principaux articles sur la guerre
Reportage: Des chars Leopard 2 pour sauver Bakhmout
L’analyse de notre journaliste: La livraison de chars à l’Ukraine, une escalade sous contrôle
Analyse: Clap de fin dans l’affaire des chars de combat Leopard
Avis d’expert: «Le char Leopard 2, l’une des meilleures options pour une contre-offensive»
Mais: «Le char Leopard 2 n’est pas une baguette magique»
Image de couverture: Un homme et une femme passent devant une vitrine barricadée et l’affiche d’un militaire ukrainien, à Kiev, le 30 janvier 2023. (Photo de Sergei SUPINSKY/AFP)
Inscrivez-vous et recevez les newsletters de votre choix. Voir la liste.