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«L'éveil du printemps» d'Olivier Arteau au Théâtre du Trident – Bible urbaine

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ThéâtreCritiques de théâtre
Crédit photo : Stéphane Bourgeois
L’éveil du printemps porte sur l’éveil libidinal de cinq garçons et filles dans la fleur de l’âge.
Wendla, jouée par Sarah Villeneuve-Desjardins, vient d’avoir 14 ans. Pour son anniversaire, elle reçoit une robe d’une laideur légendaire. Ce cadeau, offert par sa mère, doit cacher toute sa peau pour éviter les «morsures d’ours». Or, Wendla jure qu’elle ne laissera jamais les ours dicter ce qu’elle peut porter ou non!
De son côté, Otto, interprété par Gabriel Lemire, a de la difficulté à exprimer ses «nouvelles» émotions. Il faut dire que le système patriarcal lui laisse peu de moyens afin de se développer de manière saine. Il finit donc par se forger une identité imprégnée d’une masculinité toxique, laquelle est alimentée par le capitalisme.
Pour sa part, Melchior, campé par Claude Breton-Potvin, est jeune et libre. Elle exprime son enthousiasme à travers l’idée d’explorer son corps et ses voluptés érotiques à qui veut bien l’entendre. C’est d’ailleurs son amie Martha, incarnée par Carla Mezquita Honhon, qui l’aide à partir à la découverte de plaisirs insoupçonnés.
On retrouve également Moritz, joué par Gabriel Favreau, qui est incapable d’obtenir de bonnes notes à l’école. En plus, il ne sait pas ce qu’il veut faire de sa vie. Alors que ses amis découvrent tous leur sexualité, lui il ne ressent aucune attirance pour les plaisirs charnels. De plus, son père le menace de l’envoyer dans un pensionnat s’il n’augmente pas sa moyenne…
Au bord du précipice, Moritz décide donc de se lancer tête première dans le monde du théâtre.
Photo: Stéphane Bourgeois
Avant toute chose, je tiens à rappeler que cet Éveil du printemps est en fait une réécriture de David Paquet. Une telle réappropriation de ce texte du XIXe siècle a ainsi permis l’actualisation de son propos. Une façon pour l’auteur de rendre «[l’]humour insouciant» du récit plus évident pour les spectateurs d’aujourd’hui.
Les gags fonctionnaient avec le public présent en tout cas.
L’arc narratif de Wendla a subi un grand changement dans la réécriture de David Paquet. Dans l’histoire originale, cette dernière ignore la manière dont les enfants naissent. Elle tombe enceinte à la suite d’un viol orchestré par Melchior et meurt à la suite d’un avortement réalisé en secret.
Dans la version de David Paquet, on assiste à un procès au tribunal des animaux.
Un juge, joué par Marc-Antoine Marceau, examine la plainte de Wendla, qui déclare qu’un ours vient tout juste de l’attaquer. Or, la mise en scène implique que la morsure a été effectuée par un exhibitionniste qui lui a montré son corps.
De plus, cet interrogatoire de Wendla m’a mené vers une réflexion. Globalement, le cocon théâtral de Québec compose la majorité du public du Trident. Mais revenons un instant au procès de Wendla. Celui-ci évoque sans aucun doute la gestion des victimes d’agressions sexuelles dans le système de justice.
Qui veut-on convaincre, en fait? Sans nécessairement généraliser, il me semble que les artistes sont à tout le moins sensibilisés sur ces enjeux. Ceux-ci sont déjà convaincus, en somme.
Photo: Stéphane Bourgeois
Du point de vue de la mise en scène, je n’ai pas beaucoup d’observations critiques à faire, à part que les décors ressortaient du lot. La scénographie présentait une pente en plein milieu de la scène. Derrière cette pente se trouvait une forêt constituée d’arbres faits en corde et de feuilles bricolées avec des bas de nylon.
Cette côte faisait notamment partie des différents moments de danse créés par Fabien Piché et Olivier Arteau. Et je dois dire que ces séquences étaient l’un des points forts de la pièce. Leurs caractères grotesques s’arrimaient bien avec le jeu grandiloquent des acteurs. Chapeau au duo Fabien Piché/Olivier Arteau pour ces chorégraphies!
C’est mon avis, mais je crois qu’elle gagnerait à être présentée au Théâtre jeunesse Les Gros Becs!
Guy-Philippe Côté
Collaborateur
Découvrez notre nouveau collaborateur Guy-Philippe Côté très prochainement!
Par Stéphane Bourgeois
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