Pour la première fois, cet été, l’euro est passé sous le seuil de la parité avec le dollar. À 17h30 lundi 22 août, il s’échangeait à 0,9941 dollar. Mais quelles sont les conséquences de cette chute ? Éric Heyer, économiste, décrypte l’effet de la dépréciation de l’euro.
L’euro n’avait jamais été aussi bas face au dollar, depuis sa mise en circulation en 2002. Ce lundi 22 août, l’euro a perdu 0,96 % face au dollar, et s’échangeait à 0,9941 dollar à 17h30. Depuis le début de l’année, la monnaie européenne à perdu 11 % face au billet vert américain. Cette chute de l’euro a commencé pendant la pandémie de Covid-19. Alors que les États multipliaient les plans de relance, l’économie allemande rencontrait des difficultés. Ensuite, c’est l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui a accéléré la dépréciation de l’euro avec une inflation des prix de l’alimentation et de l’énergie. Le dollar a donc retrouvé une plus forte valeur, plus rassurante pour les investisseurs. La politique monétaire de la banque centrale des États-Unis (Fed) a soutenu cet affermissement et a assuré qu’elle allait continuer de resserrer sa politique monétaire.
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Mais l’euro plus bas que le dollar, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Éric Heyer, économiste et directeur du département « analyse et prévision » de l’Observatoire Français des Conjonctures économiques (OFCE) explique : « À court terme, ce n’est jamais une bonne nouvelle. Dans un premier temps, un effet négatif apparaît : tout ce que vous achetez à l’étranger coûte plus cher. Cela augmente le prix des importations et dégrade la balance commerciale, c’est-à-dire l’écart entre les exports et les imports ». L’économiste se veut toutefois rassurant : « Au bout de quelques trimestres, on observe alors un effet favorable : on gagne en compétitivité, puisque nos produits coûtent moins cher qu’à l’étranger. Alors les exportations augmentent. »
Concrètement, tout ce qui est libellé en dollar coûtera plus cher, comme le pétrole ou le gaz. Mais comme le dit Éric Heyer, les foyers français ne le sentiront pas directement, puisque ces achats sont effectués par les industriels. Ce n’est que sur les prix du produit fini que la facture pourrait augmenter : « Si un téléphone est vendu 500 dollars aux États-Unis, il faudra plus d’euros pour l’acheter », précise Éric Heyer.
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Certains secteurs seront pourtant gagnants, comme l’industrie, « sur le long terme », insiste Éric Heyer. L’économiste assure aussi : « L’inflation va être beaucoup plus élevée, on ne va pas y couper », avant d’affirmer : « C’est inquiétant. À la fois il va y avoir cette inflation galopante plus forte et plus durable que celle que l’on anticipait et puis on va avoir peur des réactions de la politique monétaire, qui augmente un peu trop rapidement les taux d’intérêt et qui provoque une récession. On craint également que le pouvoir d’achat des ménages soit impacté ».
Pour l’économiste, la dépréciation de l’euro ne devrait « normalement » pas durer. D’ailleurs, il préfère parler d’ « appréciation du dollar plutôt que de dépréciation de l’euro », en justifiant : « Il y a une guerre en Europe, évidemment les économies ne sont pas bonnes ».
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source
http://fragua.org/comment-acheter-ou-vendre-une-piece-de-2-euros