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Expression physique d’un mal-être psychique, la somatisation touche près d’un adulte sur dix. Un épisode d’eczéma, des ulcères en série ou même un mal de dos chronique peuvent cacher une souffrance enfouie. Quelques conseils pour ne pas laisser l’esprit tracasser le corps.
Il n’y a pas que les bactéries, les virus ou les accidents qui perturbent le fonctionnement de notre corps. Les émotions jouent non seulement sur notre humeur, mais affectent également notre physique, particulièrement lorsqu’elles sont négatives. L’angoisse et l’anxiété, rattachées à la peur, sont des vecteurs de stress. Ce dernier peut parfois accélérer la perte de cheveux, causer des problèmes de transit, engendrer des crises de tremblements, etc. Il peut aussi se traduire par de l’eczéma, des ulcères, du mal de dos, l’apparition de plaques rouges sur le corps… Quand le cerveau ne parvient pas à exprimer « à voix haute » certaines de ses émotions, il les répercute sur le corps, c’est ce que l’on appelle couramment « somatiser ».
Si les études scientifiques peinent à s’accorder sur les chiffres, face à la présence de nombreux biais (spécialité du médecin, courant de médecine choisi, prise en compte ou non du profil psychologique du patient), on estime tout de même qu’environ 10 à 20 % de la population adulte mondiale ont souffert, souffrent ou souffriront de somatisation. Ces fameux symptômes dits psychosomatiques peuvent être le résultat de plusieurs facteurs. On y retrouve l’environnement psychosocial, la place que le malade trouve au quotidien pour exprimer ou non ses émotions, sa nature – angoissé, pessimiste, hypocondriaque –, mais également la présence ou non de traitements ou d’analyses médicales lourdes et régulières. Difficile, en effet, de ne pas se projeter des maladies et des douleurs lorsqu’on passe énormément de temps dans les couloirs d’un hôpital.
Beaucoup de ces symptômes peuvent disparaître en consultant un professionnel de santé, où le praticien mettra en évidence les effets physiques des maux du patient. Mais il existe aussi des formes de somatisation chronique. Elles sont souvent l’expression de problèmes plus profonds, comme des traumatismes non résolus ou des environnements sociaux tendus. Une prise en charge pluridisciplinaire, regroupant plusieurs types de thérapies en fonction du cas à résoudre, ainsi qu’un travail physique, destiné à renouer le lien entre le corps et le cerveau, sont alors à envisager.
Bien souvent redouté et rejeté, le traitement par antidépresseurs peut parfois être prescrit. Un suivi adapté au patient, agrémenté de tentatives d’ouverture sociale (de nombreux cas de somatisation viennent d’un sentiment d’insécurité constant), est l’une des solutions pour sortir de ce cercle vicieux, encore relativement mésestimé par la recherche.
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