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À l’arrivée de l’automne, la météo et le moral ne sont pas au beau fixe. Et souvent, les mauvaises nouvelles semblent s’accumuler, jusqu’à même déteindre sur notre santé.
Et si notre mauvaise humeur cherche parfois un coupable à blâmer, il semblerait que cette dernière soit à l’origine de tous nos soucis. En plus d’embuer notre esprit de pensées et d’émotions négatives, la mauvaise humeur serait un danger pour notre santé. C’est en tout cas ce qu’arguent des chercheurs néerlandais.
Leur étude, publiée dans la revue scientifique Plos One en 2019, a prouvé que la mauvaise humeur et le stress pouvaient avoir de réelles conséquences sur la santé et surtout sur le système immunitaire. “Nous avons noté que différents groupes d’humeur déclenchent des changements distincts dans le nombre de cellules au niveau du système immunitaire inné”, expliquent les scientifiques.
Pour mieux comprendre, la nutritionniste Nicola Shubrook a expliqué à Stylist UK comment le stress, la contrariété et la colère pouvaient jouer sur notre sensibilité immunitaire : “ces types d’émotions augmentent la production de certaines hormones qui provoquent une faible inflammation, tout en réduisant la production de cellules tueuses protectrices par le corps. Collectivement, cela conduit à une immunité affaiblie.”
Concrètement, “les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l’élimination des virus”, expliquait Sophie Ugolini, directrice de recherche à l’Inserm, à Futura Science.
Ainsi, une étude publiée dans la revue JAMA Psychiatry le 7 septembre 2022 avait fait le lien entre une santé mentale berne et un risque accru de développer un Covid long.
Les chercheurs avait révélé que “la dépression, l’anxiété, le stress perçu et la solitude étaient associés à un risque accru de 1,3 à 1,5 fois plus élevé de conditions post-Covid-19 auto-déclarées.”
Mais les experts s’accordent pour dire que les émotions négatives peuvent agir sur notre organisme seulement si elles sont être répétées et régulières. Fort heureusement, les émotions positives, comme l’optimisme ou la gratitude peuvent aussi avoir des effets – ici bénéfiques – sur notre santé physique.
En 2017, une expérimentation menée par des scientifiques britanniques avait démontré que la bonne humeur pouvait “entretenir nos anticorps”.
“Lorsque l’on est de bonne humeur le jour de sa vaccination contre la grippe, on a 16 semaines plus tard davantage d’anticorps protecteurs que les personnes qui étaient de mauvaise humeur ce jour-là”, indiquait l’équipe de recherche, dont les propos ont été relayés par le site suisse Migros.
L’année suivante, une étude publiée dans le Journal of American College of Cardiology avait aussi prouvé que “le bien-être psychologique peut influencer la santé cardiovasculaire tout au long de la vie. Les effets du bien-être psychologique peuvent réduire la probabilité de processus de détérioration (p. ex., tabagisme, inflammation) et/ou augmenter la probabilité de processus réparateurs (p. ex., sommeil optimal)”, partageaient-ils.
“Des résultats démontrant une fois de plus combien le système immunitaire est lié au bien-être psychique”, rappelaient les chercheurs, en conclusion de leurs travaux.
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