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Des IPS œuvrent entre autres à la Clinique médicale Belvédère, à Sherbrooke, où elles jouent un rôle clé. (archives)
Photo : iStock / nathaphat
Trois cliniques gérées par des infirmières praticiennes spécialisées (IPS) doivent ouvrir leurs portes à Montréal d'ici la fin décembre. En Estrie, il n'est pas encore question de créer de telles cliniques pour regrouper ces professionnelles de la santé. Les 62 IPS de première ligne de la région œuvrent toutefois dans des environnements collaboratifs comme le Groupe de médecine de famille (GMF) Grandes-Fourches, où leur rôle est vite devenu essentiel.
Stéphanie Charest fait partie des IPS qui travaillent dans cet établissement de santé. Cette dernière a complété une maîtrise à l'université, lui permettant d’élargir son champ de pratique. Nous avons une formation additionnelle, qui permet de pouvoir faire une évaluation, poser des diagnostics, prescrire des examens cliniques, pouvoir aussi, vous savez, on vous a déjà prescrit des médicaments dans le passé, les ajuster
, explique-t-elle.
Comme elle, son collègue Patrick Hay peut intervenir auprès des patients sans obligatoirement faire appel à un médecin.
« Je vois principalement des patients qui n’ont pas de médecin de famille. On sait qu’il y a un grand besoin pour ces patients-là, qui ont souvent de la difficulté à trouver la bonne porte d’entrée pour avoir accès aux soins de santé. »Des otites, des bronchites, des sinusites, tous ces problèmes-là peuvent être gérés facilement de façon autonome par une IPS. Tout ce qui est problème de maladies chroniques, l’hypertension, le diabète, ce genre de problème là, on a une formation qui nous permet de faire le suivi de ces problèmes de santé là
, ajoute-t-il.
Pour le médecin de famille André Munger, l'arrivée des IPS dans le réseau, il y a une douzaine d'années, a changé la donne. C’est le bonheur absolu sur le pan de l’accessibilité. Il faut reconnaître leurs compétences. Les IPS ont une formation qui leur permet de résoudre un grand nombre de problèmes en première ligne. Nous, ça nous a permis de nous concentrer sur d’autres types de problèmes un peu plus complexes
, soutient-il.
Des IPS croient par ailleurs que leur rôle pourrait devenir encore plus important au cours des prochaines années. Si on nous donnait le droit de pouvoir diagnostiquer les troubles de la santé mentale, tout ce qui est courant, dépression, anxiété, tout ça, je pense qu’on pourrait répondre encore mieux aux besoins. Je vous dirais que c’est environ entre 30 et 40 % des rendez-vous et du sans rendez-vous. […] Ce sont tous des travaux qui sont en train de se faire au niveau de l’Ordre et du ministère
, souligne Stéphanie Charest.
La profession fait son chemin, sans toutefois être la solution à tous les maux.Ce n’est pas que les IPS qui vont pouvoir régler tous les problèmes. Au contraire, je pense que ce qui est facilitant, pour le réseau de la santé, est quand on travaille en collaboration, tous les professionnels ensemble
, croit Patrick Hay.
Le Dr Munger partage cet avis, en écartant le modèle montréalais et ses trois cliniques d’IPS qui doivent ouvrir d’ici quelques semaines. Montréal choisit une voie de faire qui n’est pas idéale. Pour moi, le travail de l’ensemble des professionnels de la santé en première ligne doit se faire dans des groupes de pratique
, souligne-t-il.
Avec les informations de Guylaine Charette
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