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Le refus de Sartre – Monde Diplomatique

Une détestation intacte quarante ans après la mort du philosophe
Le 19 avril 1980, l’enterrement de Jean-Paul Sartre mobilisa la foule, comme celui de Victor Hugo un peu moins d’un siècle plus tôt. Avec la disparition de Sartre, une époque d’engagements et de refus des corsets de la bienséance a semblé se refermer. L’exhibitionnisme médiatique ou l’enfermement universitaire ont ensuite caractérisé deux pôles du monde intellectuel. Aussi éloignés l’un que l’autre du modèle sartrien.
Il y a un paradoxe Sartre. Celui qui symbolise « l’intellectuel total, présent sur tous les fronts de la pensée, philosophe, critique, romancier, homme de théâtre (1)  », peine à trouver une place posthume digne de ce nom dans son pays. Le paradoxe est accentué par le rayonnement toujours actif de sa pensée et de ses écrits à l’étranger. C’est que l’Hexagone s’éclaire désormais aux lanternes du conformisme consensuel auquel les (pseudo-)débats télévisuels ou radiophoniques ne parviennent même pas à donner l’illusion d’un souffle déstabilisateur. L’étriqué et le convenu sont bien éloignés de celui qui ne cessa, après la seconde guerre mondiale, d’en découdre, de se lancer dans la bataille, de prendre des risques. Une certaine intelligentsia récuse en Sartre son statut de représentant de l’intellectuel engagé « à la française ». Seule œuvre à faire l’unanimité, Les Mots (1964). Les gloses n’en finissent pas sur « la grande œuvre de l’écrivain », et ce n’est pas un hasard : cette autobiographie narrant son enfance et sa jeunesse ne dérange personne. La pensée unique de droite comme de gauche a su identifier l’ouvrage lui permettant de se défausser de détester unilatéralement l’intellectuel, et, simultanément, de le remiser au « magasin des accessoires » datés, dépassés (2).
Dépassés et usés jusqu’à la moelle de l’erreur. Car, nous l’a-t-on assez seriné, Sartre se serait toujours trompé (3). À moins que cette accusation ne se retourne contre les accusateurs. Faisons nôtres ces mots revigorants de Guy Hocquenghem quelques années après la mort de l’auteur des Chemins de la liberté : « Vos âmes avaricieuses et pauvres, puritaines et théoristes, ont cent fois voulu tuer Sartre ; et plus vous le reniez, plus vous le ranimez. Plus vous le repoussez, plus il vous étreint, il vous entraîne avec lui dans la mort. Le vrai Sartre échappe au tombeau de respect renégat et de trahison où vous aviez voulu l’enfermer (4).  »
Depuis son décès en 1980, peu de choses auront été épargnées à celui qu’on aurait, de son vivant, redouté d’affronter. Sartre serait un philosophe qui écrit mal de la littérature… Les bancs des étudiants ont fourmillé longtemps de ces blagues de potache — ayant essaimé jusque dans les rangs des universitaires, leur accordant de fait une légitimité scientifique. En littérature, précisément, Sartre demeure peu étudié. Qu’on relise pourtant son premier roman, La Nausée, le recueil de nouvelles Le Mur, sa trilogie injustement méconnue et mésestimée Les Chemins de la liberté. C’est de la belle ouvrage, diverse stylistiquement, narrativement, et qui « parle » à tout le monde, imprégnant à jamais la formation intellectuelle et personnelle : marque des grandes œuvres. Son théâtre ? Divers, lui aussi, inventif, et… d’actualité. Outre Huis clos, Les Mains sales, ses pièces les plus connues et les plus montées aujourd’hui, la puissance de dénonciation de Nekrassov et des Séquestrés d’Altona demeure intacte : pour la première, celle de la mystification de l’information et de l’embrigadement ; pour la seconde, celle de la fin et des moyens dans les périodes violentes de l’histoire.
Enfin, bien sûr, il y a ses textes politiques. Car c’est là que le bât blesse : Sartre dérange encore parce qu’il fut « en situation ». Il l’énonçait dans Les Temps modernes en 1945 : « L’écrivain est en situation dans son époque : chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu’ils n’ont pas écrit une ligne pour l’empêcher. Ce n’était pas leur affaire, dira- t-on. Mais le procès de Calas, était-ce l’affaire de Voltaire ? La condamnation de Dreyfus, était-ce l’affaire de Zola ? L’administration du Congo, était-ce l’affaire de Gide ? Chacun de ces auteurs, en une circonstance particulière de sa vie, a mesuré sa responsabilité d’écrivain (5).  »
La guerre sera le déclencheur de l’engagement de Sartre. Mobilisé en septembre 1939, fait prisonnier en juin 1940, il est transféré dans un stalag à Trèves. Là-bas, il connaît la camaraderie, la fraternité ; il compose et met en scène une pièce de Noël, Bariona ou le Fils du tonnerre. Libéré en mars 1941 en se faisant passer pour civil, Sartre rentre à Paris, décidé à agir. Il fonde avec Maurice Merleau-Ponty le groupe éphémère Socialisme et liberté, avec la velléité d’organiser un mouvement de résistance en allant voir André Gide et André Malraux en zone libre. Sa pièce Les Mouches porte un air de révolte dans Paris occupé. En 1943-1944, il écrit pour les Lettres françaises, l’organe du Comité national des écrivains fondé dans la clandestinité par Jacques Decour et Jean Paulhan (6). Mais ce sera absolument tout… Sartre ne fut ni Georges Politzer ni Claude Bourdet. Avant la seconde guerre mondiale, ce qui frappe, c’est l’absence de tout horizon politique. Quoi qu’en dise Simone de Beauvoir, et malgré la nouvelle « Le mur », il demeure à distance de ce qui se joue en Espagne (7). Quand on lit sa correspondance avec Beauvoir, le Castor, on est stupéfait de n’y relever une première mention politique qu’en juillet 1938, deux mois avant Munich. Et ils ne comprennent pas grand-chose au Front populaire. Cet éloignement politique de l’entre-deux-guerres le conduira toute sa vie à cheminer aux côtés du fantôme de Paul Nizan, son ami de jeunesse, qui, lui, s’engagea totalement dès la fin des années 1920.
Sartre rejoint en février 1948 le comité directeur du Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR), dont le projet a été élaboré antérieurement par des journalistes et des intellectuels de gauche et d’extrême gauche, dont David Rousset. Le RDR mourra avec le départ de Sartre (octobre 1949), dont ce sera le seul engagement dans un parti politique. De la mi-1952 à la fin 1956, il s’installe dans un compagnonnage de route avec le Parti communiste français (PCF), largement motivé par la répression policière et judiciaire dont celui-ci fait l’objet, alors qu’il s’était jusqu’alors affronté assez violemment à lui. Au point que le président de l’Union des écrivains soviétiques l’avait qualifié en 1948 de « hyène dactylographe ». Il rompra lors de l’écrasement par Moscou du soulèvement hongrois, en 1956. Comme ce sera à chaque fois le cas, sa verve journalistique s’est imprégnée des thématiques et du lexique des compagnons qu’il s’est choisis. Tels ses textes publiés dans France-URSS en 1955, qui n’ont guère à envier à la phraséologie des communistes orthodoxes. Néanmoins, les articles sartriens de cette période livrent une réflexion toujours actuelle sur la mystification des dirigeants et de la presse : « Tous nos lecteurs savent que nous tenons la politique du gouvernement pour néfaste, et pour méprisables les hommes qui l’inspirent : mais notre tâche est de le démontrer sans cesse. C’est seulement en démontrant que nous pouvons espérer servir. Nous continuerons : s’il est défendu d’appeler Bidault [alors ministre des affaires étrangères] un criminel, nous dirons que c’est un grand coupable ; si l’on nous refuse le droit de parler du sang qu’il a sur les mains, nous parlerons des écailles qu’il a sur les yeux. Ce n’est qu’une affaire de terminologie (8).  »
Les derniers mois du compagnonnage de route avec le PCF se chevauchent avec l’engagement de Sartre contre la guerre d’Algérie. Ce fut sa grande bataille (9). Ce que d’aucuns ne lui pardonnent toujours pas : son anticolonialisme viscéral, l’implacabilité de son discours mettant les Français devant leurs responsabilités historiques, intellectuelles et morales : « Fausse candeur, fuite, mauvaise foi, solitude, mutisme, complicité refusée et, tout ensemble, acceptée, c’est cela que nous avons appelé, en 1945, la responsabilité collective. Il ne fallait pas, à l’époque, que la population allemande prétendît avoir ignoré les camps. “Allons donc ! disions-nous. Ils savaient tout !” Nous avions raison, ils savaient tout et c’est aujourd’hui seulement que nous pouvons le comprendre : car nous aussi nous savons tout. (…) Oserons-nous encore les condamner ? Oserons-nous encore nous absoudre (10)  ? »
Certains, souvent les mêmes, n’acceptent pas davantage son amitié pour le psychiatre et essayiste martiniquais Frantz Fanon, alors quasi ostracisé, et dont il préfaça Les Damnés de la terre (1961), essai-phare du tiers-mondisme. Une préface dans laquelle il vilipende le mensonge d’une nation orgueilleuse qui n’est que l’ombre d’elle-même : « Quel bavardage : liberté, égalité, fraternité, amour, honneur, patrie, que sais-je ? Cela ne nous empêchait pas de tenir en même temps des discours racistes, sale nègre, sale juif, sale raton (11).  »
La radicalité et la subversion de Sartre se mesurent à l’aune de la haine qu’il inspire aux tenanciers des boutiques littéraires et journalistiques. On n’est même pas aussi déchaîné contre Louis-Ferdinand Céline, sauvé par une certaine critique au prétexte de son style. Car, à défaut d’avoir été antisémite, Sartre a commis la grande faute de fraterniser avec ceux qui se révoltèrent contre l’oppresseur français. Les calomnies vont bon train. Un de ces bretteurs de salon ne recule pas devant le ridicule en incriminant Sartre de « tentative d’assassinat contre Camus ». Tout cela, bien entendu, sur toile de fond de guerre d’Algérie, où l’on nous ressert le plat d’un « philosophe [Albert Camus] qui ne s’est jamais trompé (12)  ». Au nom de la complexité de sa situation personnelle, on justifie la position erronée de l’auteur de L’Étranger au regard des enjeux du moment historique ; on dédaigne un combat courageux — et dangereux : le domicile de Sartre fut l’objet d’un attentat au plastic commis par l’extrême droite — pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Et les médias en profiteront toujours pour se gausser de Sartre à Billancourt sur son tonneau, époque de son compagnonnage de route, en 1970, avec les maoïstes de la Gauche prolétarienne.
Il y a quelques mois, dans Le Figaro, Jacques Julliard, incarnation achevée de l’intellectuel officiel, institutionnel et consensuel, délivre son verdict sur Sartre : « Mauvais romancier, dramaturge injouable, philosophe prolixe mais sans originalité, c’est un libertaire qui a encensé toutes les dictatures, une grande âme qui a justifié tous les massacres, pourvu qu’ils se réclament du socialisme (…). C’est un imposteur de bonne foi qui a réservé sa sévérité, parfois sa rage aux régimes libéraux et qui a fait de l’affichage de la mauvaise conscience de l’écrivain l’alibi de son confort intellectuel. C’est bien le seul domaine où il a engendré des disciples jusqu’à nos jours (13).  » Pourquoi, diable, tant d’humaine mesure ?
Pour parvenir à « une défense politique de Sartre (14)  », le mieux est de considérer son œuvre en situation, d’en mesurer aussi bien les erreurs, les outrances, les faiblesses que le brio, la pertinence et l’actualité. L’actualité ? Si ce modèle de l’intellectuel engagé est aujourd’hui démodé, il n’y a pas lieu de s’en réjouir. En 1983, trois ans après la mort de Sartre, Pierre Bourdieu expliquait en effet que « les conditions conjoncturelles, mais aussi structurales, qui (…) ont rendu possible [l’intellectuel par excellence] sont aujourd’hui en voie de disparition : les pressions de la bureaucratie d’État et les séductions de la presse et du marché des biens culturels, qui se conjuguent pour réduire l’autonomie du champ intellectuel et de ses institutions propres de reproduction et de consécration, menacent ce qu’il y avait sans doute de plus rare et de plus précieux dans le modèle sartrien de l’intellectuel et de plus réellement antithétique aux dispositions “bourgeoises” : le refus des pouvoirs et des privilèges mondains (s’agirait-il du prix Nobel) et l’affirmation du pouvoir et du privilège proprement intellectuels de dire “non” à tous les pouvoirs temporels (15)  ».
Le refus de Sartre auquel nous assistons est l’envers logique de la médaille. Mauvaise conscience des intellectuels de cour et d’écran, il est celui qui nous (leur) rappelle qu’un intellectuel devient digne de ce nom par sa pensée, ses travaux, son œuvre, sa détermination, et non par ses apparitions dans les médias et ses amis puissants. Aux praticiens du prêt-à-penser qui vont répétant que les temps ont changé, que les luttes et les revendications ne sont admissibles que dans d’étroites limites, on peut opposer qu’aucun changement pour le bien commun ne s’est enclenché en susurrant « oui », mais bien en clamant « non ». Au début de la lutte, il y a toujours le refus. Les intellectuels et journalistes qui rejettent Sartre le savent, contrairement à ce que laisse supposer le discours qu’ils nous servent. Déformer et étouffer d’opprobre la parole sartrienne, c’est écorner notre liberté de nous opposer à l’emprise des conventions et des pouvoirs. C’est nous faire croire que tous les mots se valent et contribuer à les dégrader alors même que la responsabilité de l’intellectuel, c’est parfois d’y recourir, selon le mot de Sartre lui-même, comme à des « pistolets chargés ».
Anne Mathieu
(1Pierre Bourdieu, « Sartre, l’invention de l’intellectuel total », Libération, Paris, 31 mars 1983 ; réédité dans Agone, n° 26-27, Marseille, 2002.
(2Cf. dossier Sartre, Europe, Paris, octobre 2013.
(3Cf. Claude Imbert, « Sartre, la passion de l’erreur », Le Point, Paris, 14 janvier 2000.
(4Guy Hocquenghem, Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary [1986], Agone, coll. « Contre-feux », Marseille, 2003.
(5Jean-Paul Sartre, « Présentation des Temps modernes », Les Temps modernes, Paris, 1er octobre 1945, repris dans Situations II, Gallimard, Paris, 1948.
(6Cf. Michel Contat et Michel Rybalka, Les Écrits de Sartre, Gallimard, 1970 ; cf. également Annie Cohen-Solal, Sartre, Gallimard, 1985.
(7Cf. « Jean-Paul Sartre et l’Espagne : du “Mur” à la préface au Procès de Burgos », Roman 20-50, 2007/1, n° 43, Villeneuve-d’Ascq, juin 2007.
(8Jean-Paul Sartre, « À nos lecteurs », Les Temps modernes, mai 1954.
(9Lire « Jean-Paul Sartre et la guerre d’Algérie », Le Monde diplomatique, novembre 2004.
(10Jean-Paul Sartre, « Le colonialisme est un système », Les Temps modernes, mars-avril 1956, repris dans Situations V, Gallimard, 1964.
(11Jean-Paul Sartre, préface à Frantz Fanon, Les Damnés de la terre, « Cahiers libres », Maspero, Paris, 1961, repris dans Situations V, op. cit.
(12Michel Onfray, « La tentative d’assassinat de Sartre contre Camus », Le Point, 5 janvier 2012 ; « Le philosophe qui ne s’est jamais trompé. Comment Sartre a tenté de le tuer », ibid.
(13Jacques Julliard, « Pourquoi les intellectuels n’aiment pas la liberté », Le Figaro, Paris, 1er juillet 2019. La version imprimée indiquait par erreur que Jacques Julliard était membre de l’Académie française.
(14Cf. Ian H. Birchall, Sartre et l’extrême gauche française, La Fabrique, Paris, 2011.
(15Pierre Bourdieu, « Sartre, l’invention de l’intellectuel total », op. cit.
Lire aussi le courrier des lecteurs dans notre édition de juin 2020.
Dirigeant du Rassemblement national, Sébastien Chenu a une idée aussi particulière de l’histoire de la vie intellectuelle française que de celle de l’Occupation. Le 3 juillet, lors du congrès de son parti, il a ainsi cherché à démontrer que Jean-Paul Sartre avait été « l’homme de toutes les erreurs, de tous les aveuglements ». À cet effet, il a déclaré : « Depuis 1968, la pensée de Jean-Paul Sartre a irrigué l’ensemble des intellectuels, les universitaires, les médias. » Pour que cette prétendue « irrigation » semble encore plus répréhensible, M. Chenu a accusé Sartre : « Il aimait les Allemands au moment de l’Occupation. »
Affirmer que la pensée de Sartre irrigue l’ensemble des intellectuels et des médias depuis plus de cinquante ans est une stupidité sans nom. Depuis des décennies, au contraire, Sartre est devenu l’incarnation de l’intellectuel qu’on maudit un peu partout, pour les motifs les plus divers, à l’extrême droite, mais aussi à droite et dans une assez large partie de la gauche. À moins de ne jamais lire Le Point, Michel Onfray, Le Figaro, Jacques Julliard, L’Express, Le Monde, Pierre Nora, Marianne, il est difficile de prétendre que Sartre en serait la figure de proue. Albert Camus, George Orwell et Raymond Aron tiennent ce rôle, Sartre, non.
Quant à l’Occupation, un terrain qu’on aurait imaginé glissant pour un parti d’extrême droite qui célébra tour à tour Charles Maurras, Philippe Pétain et Robert Brasillach, Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin, est sans doute plus qualifié que M. Chenu pour en parler. Son dernier livre, qui vient d’être publié à titre posthume, établit en effet qu’il a rencontré Sartre à Paris sous l’Occupation, en 1943. Cordier témoigne que l’écrivain était, si l’on ose employer cette litote, très loin d’« aimer les Allemands » : « Il m’expose son projet de créer un mouvement de Résistance. Sa voix métallique, modulée par une pensée maîtrisée, rend lumineux son propos. Je l’écoute en toute confiance grâce à la simplicité du contact direct qu’il établit. En lui répondant de mon mieux, je suis heureux d’intéresser un homme de cette qualité. J’éprouve auprès de lui un sentiment de sécurité, même quand je discerne un point de désaccord. » Dans un Paris occupé par les troupes nazies, Sartre expose au secrétaire de Jean Moulin : « La Résistance d’accord, mais à condition que sa victoire ne soit pas celle du fascisme que nous combattons. Avec des amis, nous sommes décidés à plonger dans l’action, mais nous avons besoin d’être aidés matériellement dans notre combat : faire sauter des camions et des trains, tuer des Allemands… »
L’extrême droite, dont Sébastien Chenu est l’héritier, a par ailleurs cherché à assassiner Sartre au moment de la guerre d’Algérie. Elle ne fait que persévérer en le détestant encore, plus de quarante ans après sa mort.

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