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À trois semaines des Mondiaux d’Oberhof, le Canadien Jules Burnotte a décidé de ranger la carabine et les skis.
À seulement 26 ans, le géant québécois a donc décidé de mettre un terme à sa carrière de biathlète professionnel après sa meilleure saison. Aux Jeux olympiques, Jules Burnotte termine vingt-neuvième du sprint, vingt-huitième de la poursuite et réussit à se qualifier pour sa première mass-start, qu’il terminera dix-huitième.
« C’est une décision personnelle de me dire que ce n’est plus ça que j’ai le goût de faire. J’ai essayé, je me suis entraîné pendant l’été et j’ai déjà connu de meilleurs résultats. C’est moi qui ai décidé de ne pas terminer la saison. Ce n’est pas habituel de voir ça et même moi je ne pensais pas finir de cette façon » , a confié Jules Burnotte au média québécois Sportcom.
Le biathlète canadien avait pourtant réussi une bonne préparation estivale en vue de cette nouvelle saison pleine de promesse. Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu pour Jules Burnotte.
« À ma première course, j’ai eu un résultat qui n’était pas à la hauteur de mes attentes. C’était la même chose à la deuxième semaine. À la troisième semaine, j’en avais parlé aux coachs : “là, je vais donner tout ce que je peux, mais ça se pourrait que ça s’arrête là.” J’ai fait une super course, mais ça n’a pas été suffisant pour me qualifier dans les soixante. »
Par respect pour tout le travail fait par l’encadrement canadien en amont des courses, le québécois a préféré dire stop.
« Je ne voulais pas commencer à faire semblant. On a des techniciens qui passent entre six et huit heures à tester des skis dans le froid ou dans la pluie. Ils skient beaucoup plus que nous juste pour que nous ayons une paire qui va glisser mieux que les autres. Moi, j’arrive et je ne suis pas capable de mettre tout mettre en place. Je ne voulais pas continuer à ne pas être le meilleur de moi-même dans ce monde-là. »
Déjà tourné vers son futur, Jules Burnotte a entamé il y a déjà quelques jours de cela des études en éducation physique et à la santé à l’Université de Sherbrooke.
« Le plein air permet de se développer dans les activités physiques et la performance n’est pas importante pour bien du monde. Ce que j’ai le goût de partager, c’est le plaisir d’être actif et de se déplacer dans la nature et de faire du plein air de proximité. C’est vers ça que je vais me tourner dans le développement personnel. »
Toute l’équipe de Biathlon Live souhaite tout le meilleur à Jules Burnotte. Son sourire et ses collants retroussés nous manqueront.
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus
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