Le HomePod fait son grand retour – Tech&Co
Après avoir retiré de la vente son enceinte connectée de première génération dévoilée en 2017, Apple relance le HomePod. Et elle veut cette fois en faire encore plus pour un prix équivalent au lancement (349 euros): proposer du son haut de gamme, mais aussi permettre un pilotage de la maison connectée complet et polyvalent. Le HomePod (2e génération) est disponible en blanc ou en noir ce 3 février sur l’Apple Store et chez les enseignes partenaires.
Le HomePod (2023) ressemble quasiment trait pour trait à son aîné. Il est toujours circulaire et assez imposant (16,8 cm de haut x 14,2 cm de diamètre), en tissu mesh laissant passer le son pour une meilleure acoustique (tissu 100 % recyclé pour la version noire). Disponible en blanc comme en noir, il se fond aisément dans n’importe quel intérieur. À noter que le câble d’alimentation assorti est légèrement plus court que le précédent.
Au sommet, on trouve la surface tactile qui n’est plus à ras comme sur le premier modèle, mais un peu plus enfoncée. Elle permet de contrôler le volume, de changer de morceau, mais aussi de déclencher l’assistant vocal Siri d’un appui long au centre. Un halo lumineux large s’illumine alors. L’ensemble est costaud, loin d’être totalement léger (2,3 kg) et donc bien moins transportable que le HomePod mini. Une fois installé dans votre logement, vous n’aurez plus trop envie de le déplacer.
La configuration du HomePod est assez simple. Il suffit de le brancher et de sortir son iPhone ou iPad pour qu’il soit détecté. Scannez le halo au sommet pour que l’appareil soit reconnu et profite de tous les réglages de sa source (connexion internet, identifiants, paramètres, etc.) avant de l’associer à une pièce de la maison. En moins de deux minutes, le tour est joué. L’enceinte apparaît ensuite dans l’application Maison avec différents réglages possibles, les scènes domotiques auxquelles l’associer, les routines, mais aussi les alarmes et quelques ajustements audio a minima (retrait ou non des basses).
Pour la configuration sonore, c’est encore plus simple. Le HomePod scanne l’environnement pour ajuster son son. Il écoute ainsi en temps réel les réflexions du son sur les murs et les meubles pour recalculer et proposer l’expérience sonore la plus précise en fonction de la pièce et de son emplacement, mais aussi en fonction du morceau joué ou de la sortie audio (film, podcast, etc.). Il en résulte un son toujours de qualité quelle que soit la place de l’enceinte.
Apple a revu l’architecture de son HomePod. Il est un peu moins doté que son prédécesseur (5 tweeters au lieu de 7 pour orienter le son, 1 woofer avec un micro d’égalisation pour les basses, quatre micros au lieu de 6). Mais la puissance embarquée (puce Apple S7) et la capacité logicielle le font entrer dans une autre dimension sonore.
Le son est plus riche, punchy et équilibré. Il se montre aussi plus détaillé (pour les instruments) et plus précis (pour les voix, notamment féminines). Déjà très bon, le rendu sonore se diffuse plus largement dans la pièce, grâce aussi à l’ajout de la spatialisation audio qui donne davantage d’ampleur à la musique, que vous écoutiez de la pop, de la musique urbaine ou de la musique symphonique. Et en branchant un second HomePod en stéréo, c’est encore plus massif (mais forcément plus cher).
On lui reprochera une présence plus marquée des basses, qu’il est toutefois possible de tempérer dans les réglages de l’appareil. Que ce soit avec Apple Music, Deezer, TuneIn pour les radios ou les autres services tiers compatibles (mais pas encore Spotify), la qualité audio monte en gamme.
En l’associant à l’Apple TV 4K qui prend en charge le HDMI eARC, on peut profiter des contenus en Dolby Atmos, même si le téléviseur n’est pas compatible. En eARC, il rend même les autres appareils connectés au téléviseur (console, barre de son configurée, etc.) et permet de profiter d’un son meilleur en jeu comme pour les films.
Il est aussi possible de profiter des appels sur le HomePod en répondant depuis l’enceinte ou en transférant tout simplement l’appel de l’iPhone vers celui-ci. Il suffit d’approcher l’iPhone pour que le transfert se fasse immédiatement en proximité. Cela vaut aussi pour la musique et tout contenu sonore. De plus, Siri étant plus performant que sur le premier HomePod, tout comme les micro, les messages dictés par l’utilisateur sont mieux compris.
À sa sortie, le HomePod mini était alors beaucoup plus polyvalent, les qualités audio en moins par rapport à son aîné. Le HomePod (2023) allie le meilleur des deux et renforce ses atouts. Car en plus de sa force en musique, il se veut aussi beaucoup plus utile pour piloter la maison sans les mains.
Grâce à la présence de Siri, vous pouvez allumer vos éclairages, fermer vos stores, lancer vos routines, en plus de simplement demander la météo, l’état de la circulation, vos rendez-vous ou les dernières informations. Au printemps, une mise à jour permettra au HomePod d’envoyer une notification à son propriétaire s’il entend une alerte de détecteur de fumée ou de monoxyde de carbone.
De plus, Apple a équipé ce nouveau HomePod d’un capteur d’humidité et d’un capteur de température. De quoi ajuster automatiquement le chauffage ou la fermeture de volet s’il fait soudainement plus froid, trop chaud ou trop ensoleillé. L’enceinte est compatible avec Matter, le nouveau protocole d’uniformisation des objets connectés, et pourra donc prendre en charge n’importe quel appareil Matter, parfois en le branchant simplement sur une prise intelligente.
Le HomePod permet aussi de se servir de la fonction Interphone pour prévenir les membres de la famille sur les appareils compatibles (iPhone, iPad…) ou bien pour retrouver vos objets perdus enregistrés dans l’app Localiser).
Si vous êtes sous Android ou n’avez qu’un Mac, vous ne pouvez pas utiliser le HomePod, qui reste en circuit fermé Apple et même restreint aux seuls iPhone et iPad pour la configuration.
Il est dommage pour une enceinte de ce calibre de ne pas proposer d’accès à des réglages audio poussés. Le seul paramètre de l’appareil est l’activation ou non de la réduction de basses. On aurait aimé un égaliseur pour affiner, même si le travail de calibration de l’enceinte est très bon et le son proposé finalement assez neutre.
Le HomePod peut fonctionner en multiroom avec un autre HomePod (1re gen) ou HomePod mini situé dans une autre pièce afin de proposer une continuité d’écoute. Mais il n’est pas possible d’appairer des HomePod de catégorie différente en stéréo en raison de leurs différences logicielles et structurelles. Heureusement la fonction AirPlay permet d’ajouter les HomePod à d’autres enceintes de fabricants partenaires pour créer des systèmes audio comme un Home Cinema.
S’il est possible d’utiliser le HomePod pour écouter sa musique sur Spotify, le produit d’Apple ne permet pas – comme avec d’autres services tels qu’Apple Music ou Deezer – de lancer un morceau à la voix. Une lacune importante compte tenu de son usage, que l’on espèrera un jour comblée par le biais d’une évolution logicielle.
S’adressant aux clients en quête d’un “hub” pour la maison intelligente qui ne se limite pas à la domotique, Apple relance intelligemment son HomePod avec ses grandes qualités audio améliorées. Si vous êtes férus de domotique et en quête d’un produit à l’utilisation enfantine, ce HomePod devrait vous ravir. Si le principal usage reste musical, le HomePod de première génération, que l’on peut trouver à des tarifs plus abordable, pourrait être pertinent. Malgré sa récente hausse de prix, le HomePod mini constitue une alternative efficace, si vous désirez un format plus contenu. Chez la concurrence, l’Amazon Echo Studio est également séduisant, pour un tarif bien plus abordable (200 euros).
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