Accueil >> Tribunes >> Inflation, récession, grande démission : pourquoi c'est le moment d'investir dans la formation ? Par Damien Schoennahl
1/3 d’inflation, 1/3 de récession, 1/3 de « grande démission ». Pour peu qu’en plus, votre cible RH soit jeune et avec un bon niveau de qualification, vous voici devant un joli « cocktail explosif ».
Le marché de l’emploi étant paradoxalement tendu, spécialement auprès de ces profils plus jeunes et qualifiés, il est probable que les collaborateurs de votre entreprise cherchent à maximiser rapidement leurs revenus pour maintenir leur pouvoir d’achat (inflation oblige). Ils n’hésiteront pas à bouger en cas d’offre concurrente intéressante. Ce que les concurrents ne manqueront pas de faire (« grande démission » oblige).
Si vous ne voulez pas rentrer uniquement dans une dimension « transactionnelle » avec eux (récession oblige), vous avez donc intérêt à travailler rapidement la « valeur perçue », notamment intangible, de votre « proposition de valeur employé » pour vos collaborateurs. Sur ce point, monter son propre programme de formation en ligne, dans un contexte de télétravail partiel ou total, pour une diffusion de masse et asynchrone, peut devenir un actif RH déterminant pour 3 raisons principales.
Le baromètre « Talents 2021 » d’Ipsos l’a encore mis en exergue : les perspectives d’évolution, l’autonomisation et la stimulation intellectuelle sont au premier plan des critères de choix des jeunes salariés après les conditions matérielles.
La formation et son individualisation « à la carte », tel que le permet un programme de formation en ligne, sont, plus que jamais, un bon moyen de créer de la valeur perçue intangible pour fidéliser vos collaborateurs. Vous pouvez y intégrer vos modules d’onboarding, en passant par vos outils et méthodes couramment utilisés, ou encore y déployer vos programmes d’évolution ou de mobilité interne. Des plus académiques au plus ludiques et mobiles, beaucoup de solutions existent s’adaptant à tous les types de profils (bureau, terrain, simples ou plus avancées)
Digitalisation, e-commerce, travail à distance, data, cybersécurité, transformation durable et environnementale… les sujets de transformation s’accélèrent et se multiplient depuis le Covid ! Le syndicat professionnel de l’écosystème numérique en France prévoit notamment des résultats record pour 2022, mais avec toujours des tensions sur les talents.
Dans ce contexte de changement accéléré, la formation, et surtout la capacité à la dispenser de manière industrialisée à distance, ceci en économisant une grande partie du temps passé par les formateurs, sera un véritable atout pour les différentes équipes de votre entreprise.
Votre programme, s’il est fait par vos propres experts internes, peut contenir une partie importante de vos savoir-faire (outils, méthodes, pratiques, gestes métiers, etc.). À ce titre, il peut devenir une partie de la mémoire de votre entreprise et un outil de transmission.
Même si vous comptez sur un programme d’e-learning pour être un élément, parmi d’autres, qui retiendra davantage vos collaborateurs, ce programme deviendra néanmoins un outil de résilience pour votre entreprise. Le tout dans un contexte de turnover permanent consommant du temps à des formateurs internes qui, eux-mêmes, peuvent partir demain. Il vous servira de catalyseur à l’intégration et à la mise à niveau des nouveaux collaborateurs qui vous rejoignent, et donc à la continuité de la qualité des services délivrés ou de la production, le tout même dans un contexte RH instable.
Montée en compétence, change management, fidélisation, continuité du delivery… Un programme d’e-learning est un atout important même pour les plus petites entreprises. Au-delà de son rôle RH, c’est un outil déterminant pour la résilience future de votre entreprise face à une incertitude RH qui devient, elle, de plus en plus certaine.
Diplômé de Grenoble École de Management, Damien Schoennahl est Directeur Général délégué chez Insign, en charge notamment des problématiques client « People » (Employee Value Proposition, recrutement et change management). Il supervise, entre autres, les sujets de marketing de recrutement de l’armée de Terre, de R.A.S Intérim, du Service Militaire Volontaire ou encore de Vatel Business School.
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