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Hôtellerie-restauration : le syndicat patronal Umih propose jusqu'à 9% d'augmentation de salaire – Le Figaro




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Des propositions considérées comme «non concertées et prématurées» par les autres syndicats patronaux de la profession.
Alors que l’hôtellerie-restauration fait face à de grosses difficultés de recrutement, le gouvernement presse les professionnels d’améliorer les conditions salariales du secteur. La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a reçu mi-septembre les organisations syndicales et patronales afin «d’ouvrir un cycle de discussions» sur les salaires et les conditions de travail dans un secteur où le panorama est «assez sombre». Le ministère avait demandé aux partenaires sociaux de faire part «rapidement» de leur «méthode et du calendrier de négociation» pour «discuter des salaires et des conditions de travail».
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Dans un entretien accordé au Parisien, Thierry Grégoire, chargé du social au sein du syndicat patronal Umih (Union des métiers et des ondustries de l’hôtellerie), a dévoilé ses propositions. « Nous proposons d’augmenter les salaires entre 6 % et 8,5 %, voire peut-être 9 %. Ça serait un accord historique. Si on veut mettre fin à la pénurie, il faut rémunérer les salariés à la hauteur du travail qui est fourni », a-t-il mis en avant. L’Umih s’est également dit prêt à discuter pour verser un treizième mois et, dans un second temps, en mars 2022, de négocier à la mise en place d’un intéressement ou d’une participation.
Une augmentation de la rémunération pour les dimanches travaillés n’est cependant pas envisagée par le syndicat patronal : « Nous sommes opposés à toutes négociations sur ce sujet. Cela déséquilibrerait notre modèle économique. Travailler quand nos clients sont en vacances ou en repos est inhérent à notre secteur d’activité. » Mais Thierry Grégoire n’est pas opposé à accorder un week-end off toutes les trois ou quatre semaines. Sur la question des coupures entre deux services, pointées comme pénibles par beaucoup de salariés, l’Umih propose qu’elles puissent être composées par des journées chômées.
Thierry Grégoire demande que l’État aide le secteur en mettant fin aux exonérations de charges sur les bas salaires. « Depuis vingt ans, cela a eu pour effet de créer ce que j’appelle une trappe à bas salaire en récompensant les entreprises qui payent au smic. En positionnant, au contraire, ces exonérations au niveau intermédiaire, on inciterait nos entreprises à mieux rémunérer leurs employés », a-t-il déclaré. Il souhaite également que la loi de 1936, qui oblige les restaurateurs à nourrir leurs salariés, soit supprimée pour pouvoir leur proposer, à la place, des chèques-déjeuner.
Mais ces propositions sont dévoilées par un seul syndicat patronal, l’Umih. Le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC) ne cautionne pas le dévoilement de ces propositions, sans consensus entre les quatre principaux syndicats patronaux du secteur, à savoir l’UMIH, le GNC, (Groupement national des chaînes hôtelières), le GNI et le SNRTC. « C’est un manque de respect pour nous. Il est prématuré d’annoncer ce type de propositions alors que nous ne nous sommes pas mis d’accord. La forme ne me plaît pas, le fond reste à discuter », déplore Hervé Dijols, président du SNRTC auprès du Figaro. Le GNC, le GNI et le SNRTC ne souhaitent pas dévoiler leurs propositions avant d’atteindre un consensus.
Dans un communiqué commun, les organisations représentatives d’employeurs des chaînes hôtelières (GNC) et des chaînes de restauration (SNRTC) «regrettent l’absence de concertation qui a mené à des initiatives individuelles, qui ne reflètent pas l’ensemble des problématiques auxquelles la profession est confrontée».
Si le patronat s’accorde sur la «nécessité» de réévaluer la grille de salaire de la branche et juge «impératif» de «travailler sur d’autres leviers pour valoriser (ses) métiers», GNC et SNRTC estiment «indispensable que les questions cruciales d’attractivité de nos métiers continuent d’être traitées de façon collective et dans un cadre paritaire».
«Les propositions qui seront faites» par le patronat «doivent requérir l’accord du collège patronal pour ensuite être présentées aux organisations de salariés», a rappelé Didier Chenet, président du GNI, le syndicat des indépendants du secteur mardi soir dans une lettre à ses adhérents consultée par l’AFP. «Les négociations ne se mènent pas sur la place publique», a-t-il poursuivi, et «il revient aux partenaires sociaux d’avoir la primeur des propositions qui seront faites lors des négociations à venir très prochainement».
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La réunion de négociation entre les partenaires sociaux pour obtenir un accord sur les salaires et les classifications des métiers doit avoir lieu en novembre. Une seconde est prévue en décembre, si aucun accord n’est trouvé lors de la première. D’ici là, les quatre syndicats patronaux devront s’accorder sur leurs propositions, même si les déclarations de l’Umih jugées prématurées par les autres syndicats patronaux risquent d’avoir quelque peu tendu le dialogue.
L’objectif fixé par le ministère du Travail aux organisations patronales et aux syndicats de salariés est de conclure leurs négociations d’ici la fin de l’année, alors que le secteur, connu pour ses conditions de travail souvent pénibles, ses rémunérations faibles et ses horaires à rallonge, a perdu 237.000 employés entre février 2020 et février 2021. Ses effectifs sont passés de 1,309 million d’employés à 1,072 million, selon le ministère du Travail.
Homo Erectus
le 06/10/2021 à 13:47
Ah ba enfin il était temps. Les esclaves ne veulent plus travailler à coup de pierre…
Ils sortent le chéquier voila de gré ou de force
roue solaire
le 06/10/2021 à 04:22
Bientôt, avec Zemmour président, plus d immigrés payés au noir. Les salaires des français qui sont serveurs vont nettement augmenter.
Phiphi1518
le 05/10/2021 à 23:54
Le gouvernement devrait réduire de moitié les charges dans l’hôtellerie-restauration au moins jusqu’à 2500 euros de salaires.
La France est le 1er pays touristique mondial.
DÉCRYPTAGE – Les mesures de rétorsion imposées par la Chine pourraient affecter l’industrie des semi-conducteurs et le trafic maritime dans un corridor stratégique.
Le litre de gazole a perdu quatre centimes en une semaine, passant d’1,87 euro au 29 juillet à 1,83 euro au 5 août, selon les données officielles.
Lors de l’examen du budget rectificatif, députés et sénateurs se sont finalement mis d’accord sur le cadre de cette mesure. Le versement est prévu en septembre.
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Hôtellerie-restauration : le syndicat patronal Umih propose jusqu’à 9% d’augmentation de salaire
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