Pièces complète 2 euro commémorative et accessoires protection pièces

Guerre en Ukraine (direct) – L'Allemagne n'enverra pas d'avions de … – Tribune de Genève

Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme ChromeSafariFirefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé dimanche que son pays ne permettra pas que la guerre en Ukraine se transforme en conflit entre la Russie et l’OTAN, après avoir rencontré le président chilien dans le cadre de sa tournée en Amérique latine.
«Nous avons contribué à ce qu’il n’y ait pas d’escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l’OTAN, cela n’arrivera pas, nous l’empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu’à présent et nous continuerons à le faire», a déclaré le chef du gouvernement allemand. «Il s’agit de soutenir l’Ukraine, il s’agit d’avoir un débat sérieux pour prendre les décisions qui doivent être prises et cela ne devrait pas être une compétition (pour savoir) qui envoie le plus d’armes», a-t-il fait valoir.
À Kharkiv, dans l’est de l'Ukraine, le gouverneur de l’administration militaire de la région a rapporté qu’une frappe russe a touché dimanche «un immeuble résidentiel de quatre étages».
«Trois victimes ont reçu des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) Le bâtiment a été partiellement détruit. Les habitants ont été évacués. Tous les services d’urgence poursuivent leur travail sur les lieux», a décrit Oleg Synegoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
L’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a «en quelque sorte menacé» avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant: «Un missile, ça prendrait une minute».
Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC Two, l’ancien chef du gouvernement britannique raconte son «très long» et «extraordinaire» appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février dernier.
À cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu’il n’avait aucune intention d’envahir son voisin ukrainien, malgré l’afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières.
Boris Johnson, lui, raconte qu’il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les occidentaux s’il s’engageait dans cette voie.
«Il a dit: +Boris, vous dites que l›Ukraine ne va pas rejoindre l’Otan de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par ‹pas de sitôt' ?+», raconte Boris Johnson. «Eh bien elle ne va pas rejoindre l’Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement», poursuit l’ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens.
«A un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit: +Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute+ ou quelque chose comme ça», poursuit Boris Johnson. «Je pense que d’après le ton très détendu qu’il prenait, le détachement qu’il semblait avoir, il se jouait de mes tentatives de l’amener à négocier», ajoute l’ex-dirigeant britannique, qui a quitté Downing Street début septembre après une succession de scandales.
Dans le documentaire, le président ukrainien Volodymyr Zelensky raconte quant à lui comment il en est venu à enrager contre l’attitude des occidentaux à l’époque: «Si vous savez que demain, la Russie va envahir l’Ukraine, pourquoi donc est-ce que vous ne me donnez pas aujourd’hui de quoi l’arrêter ? Si vous ne pouvez pas, alors arrêtez-le vous-mêmes.»
L’Allemagne n’enverra pas d’avions de combat en Ukraine, a affirmé dimanche le chancelier allemand Olaf Scholz, alors que Kiev réclame à l’Occident encore plus d’armement pour contrer l’invasion russe. Après plusieurs semaines d’hésitation, Berlin a décidé mercredi d’envoyer en Ukraine 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande et de permettre à d’autres pays européens de fournir des blindés similaires à Kiev.
Interrogé dans un entretien dimanche avec le journal «Tagesspiegel» sur sa réaction à une demande de Kiev de recevoir des avions de combat, Olaf Scholz botte en touche: «La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d’entrer dans une guerre d’enchères constante quand il s’agit de systèmes d’armes». «Si dès qu’une décision (sur les chars) est prise, un nouveau débat débute en Allemagne» sur autre chose, «cela n’est pas sérieux et sape la confiance des citoyens dans les décisions du gouvernement», a-t-il ajouté.
Des bombardements russes sur Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont fait dimanche au moins trois morts et six blessés. Dont deux infirmières lors de la frappe qui a touché l’hôpital de la ville, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky.
«L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts», a déclaré le président ukrainien dans son message video quotidien, diffusé dans la soirée.
L’administration régionale avait fait état un peu plus tôt de trois morts et six blessés dont une infirmière.
Dans une zone sous contrôle russe de la région voisine de Zapororijjia, également dans le sud du pays, les autorités installées par Moscou ont indiqué de leur côté que quatre personnes avaient été tuées par une frappe ukrainienne sur un pont de chemin de fer.
Le front dans le sud de l’Ukraine, où l’armée russe a dû abandonner Kherson en novembre, a été dernièrement beaucoup plus calme que celui de l’est de pays où se déroulent des combats acharnés, mais les bombardements de part et d’autre n’ont jamais cessé et les combats ont repris cette semaine dans la région de Zaporijjia.
Le chef de l’administration prorusse installée par Moscou à Zaporijjia, Evgueni Balitski, a de son côté accusé l’Ukraine d’avoir commis «une frappe avec des lanceurs de roquettes multiples Himars contre un pont de chemin de fer enjambant la rivière Molotchnaïa».
«Quatre membres d’une brigade de cheminots ont été tués, cinq ont été blessés et sont pris en charge médicalement», a-t-il ajouté. Le pont se trouve dans le villa de Svetlodinskoïe, au nord de la ville de Melitopol contrôlée par les forces russes. Selon la même source, des travaux étaient en cours sur cette infrastructure.
L’armée ukrainienne a affirmé dimanche avoir repoussé une attaque près du village de Blahodatne situé dans la région de Donestk, dans l’est. Le groupe paramilitaire russe privé Wagner assure lui en avoir pris le contrôle.
«Les unités de Wagner PMC ont pris Blahodatne. Blahodatne est sous notre contrôle», a affirmé Evguéni Prigojine, chef du groupe paramilitaire, cité par son service de presse. Le ministère russe de la Défense n’a pas confirmé à ce stade.
Moscou a fait de la capture de la totalité de la région séparatiste de Donestk – dont le président russe Vladimir Poutine a proclamé l’annexion fin septembre – le principal objectif du conflit en Ukraine. Kiev a récemment indiqué que les troupes russes avaient accru leurs attaques dans l’est du pays.
La Russie s’est emparée courant janvier, après d’intenses combats, de la ville de Soledar ce qui a constitué sa première victoire après plusieurs mois de défaites sur les champs de bataille. Blahodatne se trouve au nord de Bakhmout, ville convoitée depuis de longs mois par Moscou.
Par ailleurs, le gouverneur local Pavlo Kirilenko a signalé dimanche que cinq civils avaient été tués lors d’attaques menées dans la région de Donetsk au cours de la journée écoulée, dont une personne à Bakhmout.
La Corée du Nord a démenti dimanche fournir des armes à Moscou après que Washington l’a accusé de livrer des roquettes et des missiles au groupe paramilitaire russe Wagner, engagé en Ukraine.
La semaine dernière, le porte-parole du Conseil de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, a diffusé des images du renseignement américain montrant des supposés wagons russes revenir de Corée du Nord chargés d’équipements militaires, dont des roquettes pour Wagner.
Russie a accusé samedi l’armée ukrainienne d’avoir fait 14 morts et 24 blessés, en frappant un hôpital dans la région de Lougansk, dans l’Est séparatiste de l’Ukraine.
Samedi matin, «les forces armées ukrainiennes ont frappé à dessein le bâtiment de l’hôpital local avec des lance-roquettes Himars» dans la localité de Novoaïdar, dans la région de Lougansk, a affirmé l’armée russe dans un communiqué. La frappe «a fait 14 morts et 24 blessés parmi les patients et le personnel médical», a-t-elle indiqué.
La Corée du Nord a condamné vendredi la décision de Washington d’envoyer des chars d’assaut à l’Ukraine, estimant que les Etats-Unis alimentent une «guerre par procuration» pour détruire la Russie.
Mercredi, le président américain Joe Biden a promis d’envoyer à Kiev 31 chars Abrams, l’un des puissants et sophistiqués engins de combat de l’armée américaine. Cette livraison ne devrait toutefois pas intervenir avant «plusieurs mois», d’après le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Le président français Emmanuel Macron a assuré vendredi qu’il continuerait à «parler à la Russie», malgré les critiques que cela suscite, mais a aussi appelé la Chine à se prononcer contre la «guerre impérialiste» en Ukraine.
«Tous nos pays ont une position à tenir, celle du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale (…) quelles que soient les amitiés, les alliances que l’on peut nourrir», a-t-il dit lors d’une réception à l’Elysée à l’occasion du Nouvel An du calendrier lunaire.
«D’aucuns en d’autres temps ont pu me reprocher de parler à la Russie et je continuerai à parler à la Russie», a ajouté Emmanuel Macron, un des rares chefs d’Etat occidentaux à avoir gardé le contact avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022.
«Mais qui pourrait défendre la possibilité d’un ordre international libre et stable si nous fermions les yeux devant une guerre impérialiste ?", a-t-il lancé dans une allusion notamment à la Chine.
«Nous sommes tous responsables de cet ordre et nous devons le faire respecter en étant clairs simplement sur nos principes», a poursuivi Emmanuel Macron, devant un parterre de personnalités économiques, artistiques et universitaires liées à l’Asie.
Lors du sommet du G20 en novembre en Indonésie, il avait déjà appelé son homologue chinois Xi Jinping à «unir» leurs «forces» contre la guerre en Ukraine, soulignant que la «stabilité» du monde était aussi dans «l’intérêt» de la Chine.
«Réduire les tensions dans toute la région, permettre que la paix, le respect de la stabilité demeurent dans tout le continent, permettre aussi de relever ensemble les grands défis du moment»
Moscou et Pékin se présentent comme un contre-poids géopolitique face aux Etats-Unis et ses alliés. La Russie cherche aussi à renforcer ses liens avec la Chine face aux sanctions occidentales prises à la suite de son offensive contre l’Ukraine.
Concernant l’Asie-Pacifique, «les défis ne manquent pas», a souligné le président. Il faut «réduire les tensions dans toute la région, permettre que la paix, le respect de la stabilité demeurent dans tout le continent, permettre aussi de relever ensemble les grands défis du moment» comme le réchauffement climatique, a-t-il dit.
Les Etats-Unis et leurs partenaires s’inquiètent d’une possible tentation de Pékin d’envahir Taïwan, après le précédent russe en Ukraine.
La Chine est aussi accusée de poursuivre des visées expansionnistes en mer de Chine méridionale.
Emmanuel Macron s’est par ailleurs félicité des «très nombreux investisseurs asiatiques» présents en France et des échanges culturels» entre la France et l’Asie, à travers notamment les diasporas chinoise, coréenne ou liées aux ex-colonies françaises en Indochine.
En soirée, il a remis au prix Nobel de littérature Gao Xingjian, âgé de 83 ans, naturalisé français et vivant en France, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur.
«Vous avez fait honneur à notre pays, en l’aimant profondément, en le prenant pour havre et pour cadre de création», a-t-il dit selon le texte de son discours.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé vendredi l’»hypocrisie" du Comité international olympique (COI) et invité son chef, Thomas Bach, à visiter Bakhmout, l'un des points les plus chauds de la guerre avec la Russie.
«J’invite M. Bach à Bakhmout pour qu’il voie de ses propres yeux que la neutralité n’existe pas», a lancé M. Zelensky dans son adresse quotidienne en promettant d’oeuvrer pour «nettoyer de l’hypocrisie la direction des structures olympiques internationales».
Vladimir Poutine a accusé vendredi «les néonazis en Ukraine» de commettre des crimes contre les civils, à l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste, une rhétorique à laquelle il recourt pour défendre l’offensive militaire russe.
«Oublier les leçons de l’Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine», a dénoncé le président russe dans un communiqué.
«C’est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement», a-t-il ajouté.
«Le jour de la libération du camps hitlérien allemand de la mort Auschwitz-Birkenau, souvenons-nous que Poutine est en train de construire de nouveaux camps à l’est», a vertement réagi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, appelant à soutenir l’Ukraine pour que l’Histoire «ne fasse pas une boucle».
La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a quant à elle fustigé les déclarations «consternantes» et «choquantes» du chef de l’Etat russe. «C’est une provocation indigne un jour comme aujourd’hui», a-t-elle ajouté.
Pour expliquer l’intervention de son armée, Vladimir Poutine a dénoncé, à maintes reprises, «le génocide», selon lui, des populations russophones de l’est de l’Ukraine et qualifié le gouvernement de Volodymyr Zelensky de «néonazi».
«Toute tentative de révision de la contribution de notre pays à la Grande Victoire (dans la Deuxième Guerre mondiale, ndlr) revient en réalité à justifier les crimes du nazisme, ouvre la voie à la renaissance de son idéologie meurtrière», a martelé vendredi le président russe dans ce communiqué diffusé par le Kremlin.
M. Poutine a également pleuré «les millions de morts innocents – Juifs, représentants d’autres nationalités – qui ont été abattus, torturés, qui sont morts de faim et de maladie» pendant l’Holocauste.
Fait exceptionnel cette année, en raison du conflit avec l’Ukraine selon Varsovie, les représentants de la Russie n’ont pas été invités aux célébrations du 78e anniversaire de la libération du camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne.
Jusqu’à présent, la Russie avait toujours participé aux cérémonies qui se déroulent chaque année le 27 janvier.
«C’est bien sûr une humiliation pour nous», a réagi vendredi devant la presse le grand rabbin de Russie, Berel Lazar, à l’issue d’une cérémonie commémorative au Musée juif de la tolérance à Moscou.
«Nous savons parfaitement, et nous nous en souvenons, le rôle de l’Armée rouge dans la libération d’Auschwitz, dans la victoire sur les nazis», a-t-il souligné, insistant sur le fait que «chaque peuple doit toujours pouvoir trouver des moyens d’être reconnaissant envers ceux qui l’ont sauvé de l’extinction».
La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a fustigé vendredi les propos «consternants» du président russe Vladimir Poutine contre «les néonazis en Ukraine», à l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste.
«Je voudrais (…) dire notre attachement à ce que nous n’oublions jamais. Pour qu’en n’oubliant pas, ceci ne puisse pas recommencer», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Bucarest en évoquant la commémoration de ces «événements tragiques».
«Mais je voudrais dire aussi, ayant lu quelques déclarations en provenance de Moscou, combien elles sont consternantes, choquantes. C’est une provocation indigne un jour comme aujourd’hui», a souligné la ministre.
Elle réagissait à un communiqué publié plus tôt par le Kremlin.
«Oublier les leçons de l’Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine», a dénoncé M. Poutine. «C’est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement».
Pour justifier l’intervention russe, Vladimir Poutine a dénoncé à maintes reprises «le génocide», selon lui, des populations russophones de l’Est ukrainien et qualifié le gouvernement de Volodymyr Zelensky de «néonazi».
Au lendemain d’une visite d’Odessa, Mme Colonna est arrivée vendredi en Roumanie, pays voisin de l’Ukraine où l’Otan ne cesse de consolider son dispositif depuis l’agression russe.
La ministre s’est rendue dans la matinée sur le camp d’entraînement de Cincu (centre), aux côtés de ses homologues roumain, Bogdan Aurescu, et néerlandais, Wopke Hoekstra, réaffirmant «la détermination» à soutenir Kiev «aussi longtemps que nécessaire».
La France commande sur cette base militaire un bataillon interallié et y a récemment déployé des véhicules blindés d’infanterie (VBCI) et des chars Leclerc, dans le cadre de la stratégie de dissuasion de l’Alliance atlantique sur son flanc oriental.
Le Premier ministre polonais a accusé vendredi le président russe Vladimir Poutine de «construire de nouveaux camps à l’est», à l’occasion du 78e anniversaire de la libération par l’Armée Rouge du camp de la mort nazi d’Auschwitz-Birkenau, date à laquelle est honorée la mémoire des victimes de l’Holocauste.
«Le jour de la libération du camps hitlérien allemand de la mort Auschwitz-Birkenau, souvenons-nous que Poutine est en train de construire de nouveaux camps à l’est», a écrit Mateusz Morawiecki sur son site Facebook, appelant à soutenir l’Ukraine pour que l’Histoire «ne fasse pas une boucle».
Le chef du gouvernement polonais n’a pas fait davantage de déclarations sur ses accusations contre la Russie, qui font écho à des propos tenus en octobre dernier par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce dernier avait alors évoqué la prison d’Olenivka, dans les régions orientales de l’Ukraine aux mains des séparatistes prorusses, qu’il avait qualifiée de «camp de concentration où nos prisonniers sont détenus».
Les enquêteurs de l’ONU ont déclaré l’année dernière avoir collecté des informations sur plus de 400 détentions arbitraires et disparitions organisées par les forces russes en Ukraine.
Différentes organisations et institutions ont aussi dénoncé les attaques contre les populations civiles, les conditions de détention de civils et de prisonniers de guerre, le transfert forcé ou la filtration de citoyens ukrainiens – y compris d’enfants – vers la Russie et des meurtres et des violences sexuelles assimilables à des exécutions.
«Fermement et ensemble, nous devons nous opposer aux démons criminels qui commettent un génocide à l’est de l’Europe», a insisté M. Morawiecki.
Contrairement aux années précédentes, les représentants de la Russie n’ont pas été invités cette année aux célébrations de l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, en raison de l’invasion russe de l’Ukraine.
Parmi les participants à ces cérémonies ont figuré des dignitaires religieux, des survivants de l’Holocauste et Douglas Emhoff, le mari juif de la vice-présidente américaine Kamala Harris.
Construit en Pologne occupée, Auschwitz-Birkenau, où un million de Juifs européens -sur les six millions qui ont au total péri- sont morts entre 1940 et 1945, est le symbole de ce génocide perpétré par l’Allemagne nazie.
Ce camp, où quelque 80.000 Polonais non-juifs, 25.000 Roms et 20.000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort, a été libéré par l’Armée Rouge le 27 janvier 1945.
Moscou a demandé vendredi à l’ambassadeur letton de quitter la Russie «dans les deux semaines», quatre jours après que Riga a ordonné à son homologue russe en poste en Lettonie de quitter le pays, sur fond d’extrêmes tensions diplomatiques liées à l’Ukraine.
«L’ambassadeur de Lettonie, (Maris) Riekstins, a reçu l’ordre de quitter la Fédération de Russie dans les deux semaines», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, déplorant «la totale russophobie» de Riga à qui «incombe l’entière responsabilité de la situation actuelle».
Des centaines de Tanzaniens ont rendu hommage vendredi, lors d’une cérémonie empreinte d’émotions, à un étudiant tué en Ukraine après avoir été recruté en prison par le groupe de mercenaires privés russes Wagner.
Nemes Tarimo purgeait une peine de sept ans de prison pour une infraction non divulguée lorsque Wagner l’a recruté en échange d’un salaire et de la promesse qu’il serait libéré après la guerre, selon les autorités tanzaniennes.
Après sa mort le 24 octobre, son corps est arrivé en Tanzanie vendredi, accueilli par des membres de sa famille en larmes à l’aéroport international Julius Nyerere de Dar es Salaam.
L’hommage s’est déroulé en présence de responsables gouvernementaux et de représentants du parti d’opposition Chadema qui comptait Nemes Tarimo parmi ses membres.
L’étudiant va être enterré dans le sud du pays. Il était père d’une fillette de trois ans qui se trouve toujours en Russie.
Un oncle de Nemes Tarimo a déclaré avoir parlé à l’étudiant l’an dernier. «Tarimo m’a appelé et m’a dit qu’il était libre et a promis de rentrer chez lui en janvier. Il a également averti que je ne devais pas l’appeler tant qu’il ne l’aurait pas fait», a-t-il déclaré.
Ces derniers mois, des hommes ont été recrutés dans les prisons russes pour combattre en première ligne en Ukraine avec la promesse de salaires lucratifs et de peines réduites.
Un étudiant zambien également recruté par le groupe Wagner, Lemekhani Nyirenda, a aussi été tué en Ukraine, en septembre, ce qui a déclenché des tensions diplomatiques et une demande d’explication de Lusaka à Moscou.
Le gouvernement belge a annoncé vendredi l’octroi à l’Ukraine de nouveaux financements pour l’aide civile et la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munitions et de véhicules blindés.
«Il s’agit notamment de missiles anti-aériens, de missiles anti-chars, de mitrailleuses, de grenades et de nombreux autres équipements militaires qui permettent à l’Ukraine de continuer à se défendre contre l’invasion» russe, a détaillé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder lors d’une conférence de presse.
En revanche la Belgique n’est pas en mesure de fournir des chars, comme le réclamait le président ukrainien Volodymyr Zelensky. L’exigence a été satisfaite par les promesses d’une demi-douzaine de partenaires occidentaux, dont les Etats-Unis, l’Allemagne, le Canada ou encore le Royaume-Uni cette semaine.
Mme Dedonder a expliqué qu’il n’y avait plus de chars dans les stocks de matériel disponible de la Défense. Ils ont été vendus il y a une dizaine d’années.
Le nouvel effort de la Défense a été évalué à 93,8 millions d’euros, portant le total de l’aide belge à près de 228 millions depuis le début de la guerre en février 2022.
Il a été présenté comme une contribution pour que l’armée ukrainienne puisse «contenir une nouvelle offensive de l’armée russe dans les prochaines semaines».
«Le peuple ukrainien a besoin de notre soutien pour lutter face à une attaque en règle contre les fondements de notre société», a déclaré Mme Dedonder.
Pour le volet civil et humanitaire, le Premier ministre Alexander De Croo a évoqué la livraison d'«ambulances, tentes, trousses médicales, générateurs», et une contribution à un programme international de financement du transport de matières premières agricoles hors des ports ukrainiens.
«Au total le soutien civil s’élève à 86 millions d’euros: 69 millions d’aide humanitaire, auxquels s’ajoutent 10,6 millions pour le redressement et la reconstruction», a détaillé le responsable libéral flamand.
La Belgique a également livré à l’Ukraine depuis un an 38.000 tonnes de carburant, principalement du diesel.
La Pologne livrera à l’Ukraine, outre 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande, une soixantaine de chars dont 30 PT-91, version modernisée du T-72 soviétique, une décision saluée vendredi par le président ukrainien.
«Je remercie (…) pour ces décisions si importantes de fournir à l’Ukraine 60 chars polonais, dont 30 PT-91, ainsi que 14 Leopard», a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter, deux jours après l’annonce de l’Allemagne et des Etats-Unis de fournir des chars lourds à Kiev.
Jeudi, le Premier ministre polonais a déclaré dans un entretien à la télévision canadienne CTV News que Varsovie était prête à «envoyer 60 de nos chars modernisés, dont 30 PT-91».
Il a aussi répété que la Pologne allait envoyer «14 chars Leopard 2 provenant de nos stocks, en notre possession».
M. Morawiecki a également indiqué que depuis le début de la guerre, la Pologne «a déjà livré 250 chars (…) et même plus que ça» à l’Ukraine. Il s’agit pour la plupart des chars T-72 de conception soviétique.
Les chars PT-91 sont une version modernisée de T-72.
Lire également: La Pologne impose sa voix au sein de l’OTAN
Le type des 30 autres chars n’a pas été précisé.
Après des semaines d’hésitations, les Etats-Unis et l’Allemagne ont annoncé mercredi la livraison de chars lourds à l’Ukraine, franchissant une nouvelle étape dans le soutien militaire à Kiev dans la perspective d’une possible contre-offensive à l’invasion russe.
Berlin a également donné son feu vert à d’autres pays de fournir des Leopard, de production allemande, à Kiev.
Depuis cette annonce, plusieurs pays ont également déclaré vouloir livrer des chars lourds à Kiev.
Une bataille «féroce» est en cours pour Vougledar, ville de l’est de l’Ukraine, que les forces russes tentent de conquérir, ont indiqué vendredi, les deux camps, Kiev assurant que Moscou «exagérait» le succès de son offensive.
Le chef de l’occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé dans la nuit «attendre des bonnes nouvelles» de Vougledar, ville minière qui comptait 15 000 habitants avant l’invasion russe.
«L’encerclement et la libération à venir de la ville va résoudre certaines choses», a-t-il dit à l’agence Ria Novosti, soulignant qu’une victoire permettrait de «changer le rapport de force sur le front» en ouvrant la voie à une offensive vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové, situées plus au nord.
Un de ses conseillers, Ian Gagine, a indiqué vendredi, à l’agence Tass, que «des combats sérieux, brutaux» étaient en cours et que les forces russes se sont «implantées dans le sud-est et l’est de la ville».
Le porte-parole de l’armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a de son côté confirmé «des combats féroces», mais assure que les Russes ont été repoussés.
«L’ennemi cherche en effet à remporter un succès dans ce secteur mais il n’y parvient pas grâce aux efforts des forces de défense de l’Ukraine», a-t-il dit à la télévision.
«L’ennemi exagère, et c’est un euphémisme, sa réussite», a-t-il ajouté: «Face à ses pertes, l’ennemi recule».
L’Ukraine a indiqué cette semaine que l’armée russe, en supériorité numérique, avait intensifié ses assauts dans l’Est notamment sur Vougledar et Bakhmout, cette dernière étant la cible des Russes, depuis des mois, en dépit de lourdes pertes.
Les forces russes et les troupes du groupe paramilitaire Wagner ont récemment pris Soledar, ville au nord de Bakhmout, un premier succès depuis de longs mois et une série d’humiliants revers pour le Kremlin.
La Russie a mobilisé des centaines de milliers de réservistes et de repris de justice pour tenter de percer les lignes ukrainiennes, et de conquérir le reste du Donbass ukrainien.
Kiev dit infliger des pertes énormes aux Russes, mais souligne que leur supériorité numérique rend les combats particulièrement difficiles.
L’Ukraine et la Russie préparent, selon les observateurs, des offensives à la fin de l’hiver ou au printemps, pour tenter de remporter des victoires qu’ils espèrent décisives pour l’issue de la guerre.
Un parquet international chargé de rassembler des preuves du crime d’agression commis par la Russie en Ukraine peut être établi «rapidement», dans une «première étape» avant la mise en place d’un tribunal spécial, a estimé vendredi le commissaire européen à la Justice Didier Reynders.
Ce «centre international de coordination pour la poursuite du crime d’agression» serait installé à La Haye au siège d’Eurojust, l’agence de l’UE pour la coopération judiciaire en matière pénale, selon la Commission.
En attendant que les discussions sur l’établissement d’un tribunal spécial chargé de juger le crime d’agression de la Russie en Ukraine recueillent un soutien international suffisant, «nous devons commencer avec une première étape», a souligné Didier Reynders, lors d’une réunion des ministres européens de la Justice à Stockholm.
Selon le commissaire belge, cette structure pourrait être constituée de l’«équipe commune d’enquête» qui associe déjà six États membres, l'Ukraine, le procureur de la Cour pénale internationale, Eurojust, et que les États-Unis devraient rejoindre «dans quelques semaines».
La mise en place d’un tel parquet peut être «très rapide», selon Didier Reynders. «Nous avons mis sur la table différentes propositions. Nous sommes en discussion avec les États membres, avec l’Ukraine», a-t-il indiqué, ajoutant que le sujet serait évoqué la semaine prochaine lors d’une réunion à Kiev entre une partie de la Commission et le gouvernement ukrainien.
La Cour pénale internationale (CPI) n’est compétente que pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés en Ukraine, et non pour les «crimes d’agression» de la Russie, car Moscou et Kiev ne sont pas signataires du traité de Rome instituant cette juridiction.
Le crime d’agression est imputable aux plus hauts dirigeants politiques et militaires d’un pays.
Fin novembre, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a proposé de travailler à la création d’un tribunal spécial «soutenu par les Nations unies» pour juger ces crimes d’agression, comme le réclame Kiev.
La Commission a soumis deux options: un tribunal international spécial, basé sur un traité multilatéral, ou une juridiction hybride, relevant du droit ukrainien mais comportant des juges internationaux.
Cette dernière solution est privilégiée par Berlin, qui doute que l’établissement d’un tribunal international spécial recueille le soutien nécessaire au sein des Nations unies. Mais plusieurs autres pays de l’UE y sont opposés, estimant qu’un tribunal de droit ukrainien ne permettrait pas de juger le président russe Vladimir Poutine et son entourage le plus proche.
Vous avez trouvé une erreur?

source

https://infoimo.blogspot.com/2022/07/exemples-de-pieces-2-euro-commemoratives.html

A propos de l'auteur

Backlink pro

Ajouter un commentaire

Backlink pro

Prenez contact avec nous

Les backlinks sont des liens d'autres sites web vers votre site web. Ils aident les internautes à trouver votre site et leur permettent de trouver plus facilement les informations qu'ils recherchent. Plus votre site Web possède de liens retour, plus les internautes sont susceptibles de le visiter.

Contact

Map for 12 rue lakanal 75015 PARIS FRANCE