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ATHENES: Alekos Fassianos, présenté comme le Picasso grec ou le Matisse des temps modernes, pour ses oeuvres qui “respirent la Grèce”, s’est envolé comme les oiseaux emblématiques qui ornent nombre de ses tableaux. Il sera inhumé mardi dans le quartier athénien de Papagou où il vivait.
Décédé dimanche à Athènes à l’âge de 86 ans, le peintre-sculpteur a partagé sa vie entre la Grèce et la France où il avait cotoyé écrivains et peintres à l’instar de Louis Aragon, qui commenta ses oeuvres, ou de Matisse et Picasso qu’il admirait.
“Paris a joué un rôle non pas parce que j’y ai connu des gens incroyables mais parce que j’ai vu la Grèce avec un oeil libre”, confiait-il en 2021 dans une interview au journal grec Protothema. “Ainsi je n’avais pas juste l’impression d’être un helléniste mais aussi de comprendre l’âme grecque”, observait-il.
Alekos Fassianos naquit un 25 octobre, le même anniversaire que Picasso, aiment à préciser son épouse et sa fille rencontrées par l’AFP à l’automne.
Il étudia le violon mais aussi la peinture à l’Ecole des Beaux-Arts d’Athènes de 1956 à 1960 avec Yannis Moralis, un des plus célèbres peintres grecs du XXe siècle.
Souvent comparé à Matisse ou à Picasso pour ses oeuvres colorées entre réalisme et abstraction, Fassianos se défendait pourtant d’avoir été inspiré par un artiste plutôt qu’un autre et préférait se revendiquer de “77” influenceurs, a déclaré à l’AFP sa femme Mariza Fassianou.
Refusant toutes les contraintes, Fassianos traçait, sans ombre ni perspective, ses personnages puisés dans la mythologie et le folklore grecs, l’art byzantin ou naïf.
“Fassianos habite un pays mythique qui se situe mal sur la carte mais est voué à la clarté ébloouissante du soleil, aux parfums des fleurs, au bruissement du vent tourbillonant autour des oiseaux dont le plumage est couleur d’arc-en-ciel”, écrivait à son sujet le critique d’art et écrivain Pierre Cabanne.
En 1960, il s’envola pour Paris où il suivit des cours de lithographie à l’Ecole nationale des Beaux-Arts.
La même année, il réalisa sa première exposition à Athènes, et très vite ses oeuvres font le tour du monde, de Paris à Munich, de Tokyo à Sao Paolo. Elles peuvent être vues notamment au musée d’art moderne de Paris, à la fondation Maeght ou à la Galerie nationale d’Athènes.
Donner un sens aux couleurs
“J’aime les volumes rouges et bleus mais pas l’abstraction. Les couleurs devraient toujours avoir un sens”, disait-il en 1964.
Artiste aux multiples talents, Fassianos réalisa des fresques dans le métro athénien, des décors de théâtre, des illustrations de livres, des sculptures, céramiques, jusqu’aux mosaïques et aux tringles à rideaux qui ornent toujours son domicile de Papagou, un quartier tranquille de la capitale grecque.
Véritable “musée où l’on vit”, selon sa fille Viktoria Fassianou, sa maison regorge des objets qu’il a créés comme ses oiseaux emblématiques en bronze ou des vitraux ornés d’un soleil en fer forgé, a constaté l’AFP.
Il réalisait lui-même ses cravates et avait fabriqué la robe et la couronne de sa femme, pour ses noces sur l’île cycladique de Kea, où il aimait se ressourcer à la rencontre des traditions et de l’authenticité grecques.
“Pour ceux qui l’ont connu et aimé, il restera l’ami chaleureux, lumineux qui aimait nous inviter à déguster des oursins sur une plage sauvage”, a écrit à l’AFP le cinéaste franco-grec Costa Gavras. Il a salué la mémoire du “grand peintre, peintre exemplaire et peintre philosophe” dont il aimait l’humour “caustique contre la bêtise et la vulgarité”.
Fils de compositeur et petit-fils de pope orthodoxe, ce père de deux enfants avait reçu de nombreuses distinctions, notamment celle de membre honorifique de l’académie des Beaux-Arts de Russie.
La France, sa seconde patrie, lui a remis en 2020 la distinction d’Officier de la légion d’honneur et de Commandeur de l’ordre des Arts et Lettres.
Mais “toute l’oeuvre de Fassianos, les couleurs qui remplissent ses toiles, les formes multidimensionnelles qui dominent ses peintures, respirent la Grèce”, a expliqué la ministre grecque de la Culture, Lina Mendoni.
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a rendu hommage au peintre et au poète qui “nous laisse un précieux héritage”.
Un musée à son nom ouvrira à l’automne dans le centre d’Athènes.
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LA MECQUE: Un artiste saoudien se livre à sa passion pour le portrait dans la rue en réalisant des croquis sur les tasses jetables de clients de cafés alors qu’ils savourent leur boisson quotidienne, pour ensuite les offrir en cadeau.
Salem al-Salem confie que tout a commencé lorsqu’il travaillait dans un café à Alkhobar. Pendant les moments de calme, il pratiquait son art en griffonnant sur des gobelets en papier et en offrant ses créations à ses clients. «C’était un excellent moyen d’illuminer la journée de quelqu’un et de le gagner comme client au café», dit-il à Arab News. «C’était une expérience différente pour les gens et ils l’ont aimée. Le nombre de clients a donc augmenté.»
Mais au début, tout le monde n’appréciait pas son art, mentionne-t-il.
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JÉRUSALEM: Une pièce de monnaie en bronze vieille de 1 850 ans, représentant la déesse romaine de la lune, Luna, et « extrêmement bien conservée » a été découverte dans la mer en Israël, a indiqué l’Autorité des antiquités d’Israël (IAA).
La pièce où figure sur une face le portrait de la déesse Luna au dessus du signe zodiacal du Cancer, et sur l’autre, la tête de l’empereur romain Antonin le Pieux, a été trouvée lors de recherches au large de la ville côtière de Haïfa (nord).
« C’est la première fois qu’une telle pièce est découverte au large des côtes israéliennes », a affirmé lundi Jacob Sharvit, le directeur du département d’archéologie marine de l’Autorité des antiquités d’Israël dans un communiqué.
Elle se trouvait dans un « petit magot » avec d’autres pièces, a-t-il précisé mardi, ajoutant que les circonstances de la découverte indiquaient qu’il y avait eu un naufrage à proximité.
Ces pièces « ont été extrêmement bien conservées. Certaines sont vraiment très rares et leur découverte vient compléter des parties du puzzle historique du passé du pays », a-t-il dit.
La pièce de la déesse romaine a été frappée sous Antonin le Pieux (138-161 après J.-C.) à Alexandrie, en Egypte, selon l’IAA.
Elle porte l’inscription « année huit », correspondant à la huitième année du règne de l’empereur, marquant l’apogée de la « Pax Romana », période de relative tranquillité dans l’Empire romain.
Contrairement à ses prédécesseurs, Antonin le Pieux n’était pas un militaire et n’a jamais pris part aux batailles, toujours selon l’IAA. « Il a fait construire des temples, des théâtres, de magnifiques mausolées et a promu la science et la philosophie ».
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RIYAD: Le musicien saoudien Abdallah Khoja veut aider les gens à exprimer leurs émotions au moyen de l’art-thérapie, car cette méthode l’a aidé à gérer ses sentiments.
«Lorsque vous refoulez des émotions, cela vous ronge et vous vous sentez tout le temps en colère. L’art-thérapie peut facilement atténuer cette sensation étant donné que les émotions peuvent se transformer en énergie positive ou négative», déclare-t-il à Arab News.
Il a perdu sa mère quand il était encore enfant et il se sentait seul en raison de la différence d’âge entre ses frères et sœurs et lui.
«Je n’avais personne avec qui partager ces émotions que je gardais en moi. Alors j’ai essayé de recourir aux jeux vidéo pour refouler ces sentiments, mais ça n’a pas eu l’effet escompté. J’étais fou de rage.»
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