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ENTRETIEN. L’ex-soldat russe Pavel Filatiev, aujourd’hui réfugié en France, raconte dans un livre sa guerre en Ukraine et les leçons qu’il en tire.
Temps de lecture : 5 min
Pavel Filatiev, 34 ans, a vécu les deux premiers mois de la guerre en Ukraine au sein de l’armée russe. Membre du 56e régiment d’assaut aéroporté, il a participé à la conquête de Kherson, dans le sud du pays, une ville qui a depuis été libérée, le 11 novembre, par les forces ukrainiennes. Blessé à l’œil et évacué vers la Crimée, il demande à démissionner. Sa demande est rejetée, ce qui le pousse à quitter la Russie, où il risque la prison, pour trouver refuge en France. Dans un ouvrage intitulé ZOV, l’homme qui a dit non à la guerre (Albin Michel, 224 pages, 19,90 euros), en référence aux trois lettres peintes sur les blindés russes, l’ex-sergent Pavel Filatiev dénonce l’invasion d’un pays frère, les mensonges proférés sur les Ukrainiens par la propagande, « la folie » d’une guerre à la…
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@ FLYTOXX le 27/11/2022 à 12 : 25
Ok donc ce n’est que votre avis personnel…
@lebeurah
Tout le monde détourne les yeux ? Non, beaucoup de monde, moi le premier, regarde cette guerre fratricide entre deux peuples slaves à la télé, s’informe, écoute des généraux à la retraite et des experts en tout et n’importe quoi disserter sur son issue à grands renfort de cartes et de certitudes. Que voulez-vous que nous fassions de plus ? Que faites-vous de plus ?
Mais ça ni Poutine ni Zelensky ni surtout le peuple ukrainien ne l’accepteront. Plier devant Poutine et lui céder des territoires qu’il n’occupe même pas aujourd’hui c’est l’encourager à continuer ses conquêtes. L’attitude que vous défendez c’est celle que nous avons eu en Géorgie, en Tchétchénie, en Syrie, en Centrafrique et au Mali avec Wagner. Un moment donné il faut dire non à Poutine et c’est maintenant. On n’a pas voulu dire non en 1938 au moment de l’Anschluss on a vu la suite. Oui ça coûte des vies, oui ça nous coûte du confort, oui ces pays sont dévastés mais on ne peut pas se désintéresser de Dantzig comme l’aurait voulu M. Déat. Et si je dis ça aujourd’hui bien au chaud dans mon fauteuil c’est pour que mes enfants ne soient pas demain sous les bombes.
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