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Créer une entreprise industrielle : le parcours des étapes incontournables – L'Express – L'Express

L’activité d’une entreprise industrielle consiste à transformer des matières premières pour vendre des produits finis ou semi-finis… C’est dire si votre champ d’action peut être vaste. Mais, quel que soit votre métier, la création de votre société s’inscrit dans un parcours aux étapes incontournables.
Vous devez commencer par vérifier la cohérence de votre projet en vous interrogeant sur votre capacité à le mener à bon port et sur l’adéquation de votre produit au marché. Autre élément essentiel : la faisabilité technique et financière de cette aventure. Deux points clés qui président à l’établissement de votre business plan. Pour cela, faites-vous aider par un conseiller en création d’entreprise (réseaux d’accompagnement, CCI, experts-comptables…) : vous validerez avec lui vos hypothèses économiques avant de définir le montage juridique de votre future société. Viendra ensuite seulement le temps des démarches administratives de constitution proprement dite de l’entreprise au centre de formalités des entreprises de votre CCI (www.cfenet.cci.fr).
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Avant de vous lancer, prenez le temps d’étudier impérativement le tissu industriel et ses logiques (acteurs, filières, perspective…). Vous éviterez de commettre des erreurs dans le choix de votre implantation, voire dans la définition même de votre projet. Certains secteurs qui souffrent toujours d’une image négative sont en réalité très prometteurs. La mécanique a ainsi évolué en dix ans au point de devenir aujourd’hui un secteur de haute technologie. D’autres secteurs, a priori plus séduisants, seront difficiles à aborder en raison de barrières financières (télécoms) ou technologiques (biotechnologies) présentes à l’entrée.
Analysez également sans complaisance votre profil professionnel et votre expérience. Un néophyte peut tout à fait reprendre une entreprise industrielle, à condition d’acquérir très rapidement les bases indispensables sur le secteur, en se formant et en s’appuyant sur les ressources en place (personnel, relations commerciales…). En revanche, la méconnaissance du secteur peut s’avérer un obstacle insurmontable pour un créateur, même si ce degré d’expertise n’est pas une condition suffisante pour réussir. N’oubliez jamais que votre projet repose avant tout sur vos avantages concurrentiels et vos capacités managériales.
Reste la dimension financière de l’opération. Créer une entreprise industrielle nécessite souvent de mobiliser des fonds propres importants. Le ticket d’entrée est parfois élevé et l’investissement de départ pour financer l’outil de production, le besoin en fonds de roulement, les compétences, la recherche, peut se chiffrer en millions d’euros. Sollicitez des crédits bancaires ou des investisseurs. Mais, dans ce cas, attention au risque de dilution de vos parts. Le contrôle de votre entreprise risque de vous échapper alors même que vous venez juste de la créer.
Surtout, n’hésitez pas à vous faire accompagner très en amont et tout au long de vos premières années d’existence en vous adressant directement aux réseaux associatifs (Réseau Entreprendre ; France Initiatives Réseau), aux réseaux consulaires (Arist, agences régionales d’information stratégique et technologique de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie) et aux directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire).
Les mesures en faveur des jeunes entreprises innovantes
– La structure juridique de votre activité, compte tenu de la surface financière à mettre en place et des moyens techniques et humains dont vous devez vous doter, sera de préférence celle d’une société commerciale : SARL, SA ou SAS.
– Côté régime fiscal, vous serez redevable de l’impôt sur les sociétés (IS). Si vous engagez d’importantes dépenses de R&D, le statut de jeune entreprise innovante (JEI, article 44 sexies-O A du Code général des impôts) vous allouera un certain nombre d’avantages (exonération de cotisations patronales de Sécurité sociale pour les personnels participant à la recherche ; exonération totale d’IS et d’IR pour les résultats des trois premiers exercices bénéficiaires, puis abattement de 50 % au titre des deux exercices bénéficiaires suivants ; exonération totale d’imposition forfaitaire annuelle (IFA) tant que l’entreprise conserve le statut de JEI ; exonération pendant sept ans de taxe foncière sur les propriétés bâties et/ou de taxe professionnelle ; exonération des plus-values de cession de parts détenues par des personnes physiques).
– Côté régime social, vous adopterez celui des travailleurs non salariés (gérant majoritaire d’une SARL) ou celui des assimilés salariés dans le cas d’une SA ou d’une SAS.
Willy Rohdmann, cocréateur de Skywater (récupération d’eau de pluie)
Salariés d’un même groupe informatique, Willy Rohdmann et Loïc Gouzien se découvrent une envie commune de créer une entreprise. En 2002, ils s’intéressent à la récupération d’eau de pluie pour usage non corporel et non alimentaire. Les deux candidats entrepreneurs se lancent alors dans une vaste étude de marché sur le potentiel de cette activité. ” Nous avons vite compris qu’elle ne pouvait pas être rentable dans l’immédiat sur le marché des particuliers et nous nous sommes donc orientés vers les industriels et les collectivités, explique Willy Rohdmann, pour lesquels cela permet de satisfaire jusqu’à 70 % de leurs besoins en eau. “
En janvier 2004, les deux associés créent la SARL Skywater au capital de 30 000 euros, puis montent un réseau de concessionnaires indépendants, qui leur permet de couvrir rapidement une trentaine de départements. Leurs solutions (l’installation de citernes créées sur mesure) séduisent des hypermarchés ou le château de Versailles. Skywater, employant cinq salariés, a levé en octobre dernier 2 millions d’euros et ouvert son capital à Xange Private Equity et Emertec Gestion. Avec pour objectif de réaliser un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros d’ici à 2010.
Les mesures en faveur des jeunes entreprises innovantes
– La structure juridique de votre activité, compte tenu de la surface financière à mettre en place et des moyens techniques et humains dont vous devez vous doter, sera de préférence celle d’une société commerciale : SARL, SA ou SAS.
– Côté régime fiscal, vous serez redevable de l’impôt sur les sociétés (IS). Si vous engagez d’importantes dépenses de R&D, le statut de jeune entreprise innovante (JEI, article 44 sexies-O A du Code général des impôts) vous allouera un certain nombre d’avantages (exonération de cotisations patronales de Sécurité sociale pour les personnels participant à la recherche ; exonération totale d’IS et d’IR pour les résultats des trois premiers exercices bénéficiaires, puis abattement de 50 % au titre des deux exercices bénéficiaires suivants ; exonération totale d’imposition forfaitaire annuelle (IFA) tant que l’entreprise conserve le statut de JEI ; exonération pendant sept ans de taxe foncière sur les propriétés bâties et/ou de taxe professionnelle ; exonération des plus-values de cession de parts détenues par des personnes physiques).
– Côté régime social, vous adopterez celui des travailleurs non salariés (gérant majoritaire d’une SARL) ou celui des assimilés salariés dans le cas d’une SA ou d’une SAS.
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https://netsolution.fr/gestion-de-la-production/

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